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Après la fausseté des études scientifiques, la ridicule publicité des articles

Un journalisme corporatiste noyauté par les entreprises, la pub finance l’info !

samedi 28 octobre 2017, par Hugo Mastréo

Nous avons dénoncé, par le passé, les faussaires en matière de recherche scientifique. Maintenant ce sont les dénonciateurs, les journalistes qui travaillent pour vulgariser les découvertes les plus pertinentes et utiles à la société, qui sont sont visés par la fausseté et l’approximation de leurs exposés. Si les résultats de recherche scientifiques présentaient des conquêtes vivement démentis par la réalité, nombreux articles ont pour but la publicité cachée !

Nous commencerons par cette source utile qui imprime à notre article sa teneur d’alerte : ICI.

Nous sommes tombés sur cette révélation qu’au moins un quart des articles de médecine, de diététique et de pharmacopée, notamment ceux publiés en langue anglaise, font du sensationnel. Nous revenons à l’idée de "Fak-News" que le plus détesté des président des USA, quand le constat de fausseté est fait sur des sujets de presse, notamment traditionnelle et corporatiste.

12 novembre 2012

Tout en traitant des sujets de santé, d’une importance capitale pour les humains, nombreux articles de journalisme comportent plutôt des trucs erronés que des pratiques indifférente à la dangerosité de leur thème essentiel. Frustration, désarroi et désaveu des lecteurs bien avisés de ces textes, devenus très fréquents. Ils vous conseille un un aliment et disent, quelques jours après, complètement le contraire, sur sa nocivité...

Trouver un journal indépendant totalement libre pour son financement, est rare. Les entreprises n’hésitent de compromettre les journalistes dans des conflits d’intérêts. Difficilement les influences sont visibles lors de la lecture des conclusions de la plupart des études. Une rigueur est désormais plus forte quand les journalistes consultent les travaux scientifiques, les plus honnêtes s’opposent à faire de la pub à la médiocrité.

13 juillet 2017

Espérer que chercheurs et éditeurs de revues seront tenus de responsables des pratiques malhonnêtes n’est certainement pas pour bientôt. En attendant, il est important d’examiner des études très soigneusement. Nous lançons notre alerte de tenir compte des sources. Et nous signalons avec insistance à quel point ce type de comportement est très répandu.

Dernièrement le débat européen, en cet octobre 2017, sur le « glyphosate » a largement démontré, dans même un exemplaire débat démocratique, la dualité entre les études des lobbyistes qui défendent ce désherbant, pour le compte des industriels, et ceux qui soutiennent son interdiction. Les deux montraient des recherches,des données et des études scientifiques contradictoires. Les un croient solidement à leurs arguments...

5 septembre 2016

Mais d’une ampleur encore plus explosive les articles, après les études, sont devenus de vrais textes de « sponsoring ». Selon le Professeur de médecine Dr John Ioannidis de l’Université de Stanford, qui suit la politique de recherche en santé, environ huit sur dix études, publiées dans la littérature académique sur les antidépresseurs sont financées, soit par directement les fabricants de ces médicaments ou bien ils utilisent des intermédiaires influents où des conflits d’intérêts peuvent être établis avec certitude.

Après avoir examiné 35 études académiques publiées citées par articles scientifiques biomédicaux, les chercheurs du Centre Charles Perkins de l’Université de Sydney et de la Faculté de Pharmacie ont découvert que plus de 26% des méta-analyses les revues systématiques contenaient du faux. Quand ils se sont concentrés uniquement sur des essais non randomisés (voir ICI, qu’est ce qu’une étude randomisée), la proportion a explosé à un taux alarmant de 84 pour cent.

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Voir en ligne : Notre dossier : Science & santé

   
   

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