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Le socle progressiste ne dément pas la résolution du coureur de fond J-L Mélenchon

La colère de la France d’en bas, une photographie sur la table d’un tirage multichrome

lundi 17 avril 2017, par Jaco

L’élection présidentielle de 2017 est mieux appréciée, après avoir connue une incertitude et une morosité louées comme le seul climat de grisaille possible, pouvant aller jusqu’au 23 avril et même au 7 mai. Quand les vieilles recettes et les visages surannés paraissaient immanquables sur la ligne de départ, l’atmosphère était inassouvie pour l’aspiration de changement. Mais décongestionnée lors de la campagne, ce vote a indiscutablement rattrapé la vaillance d’un débat de sociétal digne de figurer dans l’Histoire de France. La dernière dérive aux USA ainsi que la montée des xénophobies en Europe, pouvant produire l’infortune inacceptable, d’où le réveille d’une France insoumise.

En fin de parcours de l’élection présidentielle de 2017 en France, surveillée étroitement à Bruxelles et dans le monde, le duel entre Marine Le Pen chef et Jean-Luc Mélenchon, est devenu plausible. Accusés d’eurosceptiques, or entre une sortie expéditive de l’UE exigée par l’extrême-droite et une renégociation des traités, avant un référendum, fait la différence que les commentateurs refusent de mettre en exergue. L’approximative caution accordée à ce challenge entre 11 candidats, est due aux appréhensions enlevées à une classe politique, pourtant peu statique et variant ses dogmes et visages.

Un sur trois, sinon bien plus, des électeurs sont des indécis, d’après les investigations étudiant le corps électoral. Malgré un débat politique de bonne teneur, voire houleux, dont la haute qualité pas été perçue ainsi d’emblée, la course termine en un sprint à la hauteur des passions que l’enjeu a suscité. De quoi saluer la décantation, fournie par un profond travail des médias, qui, pourtant majoritairement vissés aux corps derrière leur financement, voire directement attelés à leurs possesseurs. La valeur des prétendants à la présidence a permis donc de rétablir une bonne impression de suivi populaire d’une campagne à moult rebondissements.

Alors que les trahisons socialistes se sont détournées du candidat issu de la primaire à gauche, qui a regroupé les verts et le PS, Jean-Luc Mélenchon est passé le devancier de la mesure d’arnaque politique qui s’est propagée, depuis le scrutin qui a consacré Benoît Hamon. Quand en 2008, à l’issue du congrès de Reims tenu le 14 au 16 novembre, il quitta le parti qui a porté à la présidence en 2012 François Hollande, ce chantre d’une République sociale s’est aussi hissé en puissant défenseur d’une Europe fédérative que celle à la traîne des USA…

Leader incontournable de l’alliance qui associe l’incontournable PCF qui a permis maintes fois de porter la gauche au pouvoir en France, ce député européen de la circonscription Sud-Ouest depuis 2009, a toujours montré une suite de ses idées lors de la fondation du Front de gauche au Zénith de Paris, le 8 mars 2009. La montée en puissance de J-L Mélenchon, lors de la campagne de la présidentielle de 2017, est un débouchement venu de la cohérence de sa démarche dont la clarté est soulignée de sa verve tranchante pour le progrès qui ne rend pas les injustices secondaires.

Cette constance contre les inégalités est de loin l’incarnation adéquate de ce que marmonnaient avec pudeur les révoltés, ou frondeurs, de l’intérieur, dans les abords et à l’extérieur du système, que la gauche a tenté maintes fois de rectifier en accédant à la présidence ou en prenant la majorité dans les assemblées législatives centrales. De ce point de vue, les détournements des objectifs, des consensus à gauche, par le PS, ne prenaient même pas le cap vers l’horizon de l’enjeu pour lesquels ils ont été montés.

Une sixième république, parmi les vraies réponses de modernité dont l’hexagone a besoin pour rompre avec la sclérose à l’origine d’un chômage persistant et d’une domination des cercles argentiers sur l’économie, qui récolte les conséquences des grandes crises capitalistiques, est certainement l’idée révolutionnaire qui marquera l’Histoire française, si elle se réalise. Ce n’est pas par hasard que le candidat de la droite des « Républicains » réfute le passage à un Etat-nation, autre que celui dont il a obtenu d’illégaux privilèges…

Si l’affaissement du candidat socialiste, Benoît Hamon, dans les intentions de vote, est la démonstration des compromissions qu’il s’est refusé par la fronde, est le signe le plus probant de l’avancée de Mélenchon. L’écroulement de la droite traditionnelle en est sa ruine conséquente pour ses nombreuses infectes apprêtements, en retour d’expériences, à s’aligner sur des lancées reproduisant des sous-valeurs désuètes dans un Monde lassé des excès de guerre et d’outrances offensant l’humanisme que le FN garde dans l’introductif de sa matrice.

2 mars 2017

Jean-Luc Mélenchon, le 26 mai 2016 à Paris, lors d'une manifestation contre la loi El Khomri.
Par AwkikuTravail personnel, CC BY-SA 4.0, Lien

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