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La cure du système économique libéral qui aspire à s’installer en Algérie

49/51% à l’épreuve de l’identification du partenariat idoine !

jeudi 9 février 2017, par Djamel Damien Boucheref

La vulnérabilité de l’économie algérienne n’est pas uniquement due à la chute du prix du baril du pétrole dont l’usure est entamée avec les énergies nouvelles, mais le climat politique qui régulièrement revient comme un obstacle, quasi indéchiffrable, à l’émergence. Cependant de nouveaux jalons commencent à se planter avec l’effort de juguler l’insécurité et les perspectives qu’induit le dépassement de la menace terroriste. Le vieillissement de la génération qui a planché sur le nationalisme, voire l’autarcie idéologique qui coinçait les initiatives. Elle ouvre la voie au libéralisme économique, alors que la demande sociale est tue avec les équipements collectifs, comme l’habitat et les infrastructures publiques, une nouvelle phase de l’industrialisation par le secteur privé aspire à la relance.

En tentant de sortir de la prépondérance du pétrole dans son économie, l’Algérie essuie les critiques des observateurs internationaux qui se désolent du manque de liberté ou de la corruption endémique. Le Ministère Algérien des Affaires Etrangères s’en est pris à la presse en regrettant des écrits visant à "amplifier des appréciations tendancieuses..." Alors que de son côté, le Partenaire français rassure, il se présente encore plus confiant dans l’élimination de l’insécurité islamo-terroriste et compte accompagner une nouvelle ère de coopération économique.


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Dans un long entretien, publié en deux éditions, accordé à La Tribune, Jean-Louis Levet, Haut Responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, a évoqué d’une manière encourageante la coopération par pôles d’excellence d’entreprises et via le réseau des villes jumelées ainsi que la méthode « de terrain » pour promouvoir la coproduction industrielle ou encore la coopération dans la formation professionnelle. Lire ICI.

D’emblée le responsable a déploré la tendance d’hésitation des investissements français en Algérie qui ont adopté le retrait, anciennement suivi, à l’époque de la « décennie noire » puis n’ont pas été réactifs, se laissant remplacer devancer par l’Allemagne et même l’Autriche. Malgré qu’au sud l’ancienne métropole coloniale jouissait de relations privilégiées, lors des deux premiers mandats de Bouteflika, l’hésitation des opérateurs économiques français a laissé place à d’autres pays comme la Chine de prendre la première place.

En mars dernier, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) algériennes, Ali Haddad, s’adressant à quelques 250 entrepreneurs algériens et français présents au Forum économique algéro-français, soulignait « … Nos 2 pays ont des intérêts mutuels à travailler ensemble. Les entreprises françaises peuvent renouer avec la croissance en Algérie en tissant des partenariats solides et durables avec les entreprises algériennes pour la réalisation des projets d’investissements à travers notamment la « colocalisation » et la production… »


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Les vulnérabilités, du modèle économique dépendant des hydrocarbures, dont les fluctuations du Sahara Blend (pétrole produit par l’Algérie) l’ont faites passer de 112,7 USD/bbl en juin 2014 à 31,3 USD/bbl en janvier 2016, pour remonter à 53,7 USD/bbl en décembre 2016, ne supportent plus la dépense publique et encore moins les possibilités du tissu industriel dépendant lui aussi des importations, comme de larges secteurs alimentaires. Donc des contractions inévitables du budget, cependant les appels des ministres, ainsi que du chef du gouvernement, algériens sont plus pressants.

Pour nombreux observateurs, la formule des 51/49% pourrait bloquer l’investissement étranger, mais bien avant sa promulgation, il n’y avait pas d’investisseurs exogènes. Alors qu’on espère que cette règle, favorisant le partenaire local, ne soit un handicap, tout en assurant l’intégration de l’opérateur algérien, sa visibilité, dans les échanges internationaux.

Ces experts doutent que le pouvoir de l’associé étranger sera en difficulté, donc il est question de trouver le partenaire idoine qui puisse compter sur une main-d’œuvre bien formée et d’autres opportunités surmontant l’accès libre au marché algérien.


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Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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