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La ruine de l’économie islamique, avec la chute du prix du pétrole...

Les 6 royaumes CCG instituent la TVA, l’Arabie Saoudite met l’impôt sur le revenu et d’autres taxes...

mercredi 1er février 2017, par Hugo Mastréo

Quand on se penche sur l’économie de l’Arabie Saoudite, on songe d’abord à la chute des prix du pétrole qui finance à 95 % du faste souvent affiché comme prouesse. Se demander si les pratiques islamiques que l’archaïsme féodal fait croire aux milieux fanatiques de l’islamisme, seront-elles éternellement suivies ? La TVA est désormais instituée, selon une incitation du FMI qui d’ailleurs a lancé une directive officielle à l’ensemble des monarchies du Golf arabique. Elle de l’ordre de 5% applicable à certains produits suite à un accord avec le Conseil de coopération du Golfe (CCG) des six pays membres en Juin l’année dernière.

Avec le malaise de la chute des revenus pétroliers, entamée en 2014, l’Arabie Saoudite multiplie les décisions pour répondre à l’effondrement de sa rente. Parmi un arsenal de nouvelles orientations, il y aussi des compressions sans précédent des subventions du carburant et des services publics. Des taxes sélectives sur le tabac, les boissons gazeuses et de l’énergie ont été mises en place cette année, dans le cadre du budget 2017, dans le cadre de la TVA (Lire ICI).


 L’Arabie Saoudite prive de scolarité les jeunes syriens et yéménites, venus après la guerre
27 janvier 2017

L’une des plus significative nouvelle politique consiste à encourager l’emploi des saoudiens dans les entreprises où il y a une pléthorique émigration, venue d’Asie et d’autres pays arabes. La politique des prélèvements en tous genres est la méthode incitative à tenter la sortie des anciens modes économiques.

Une taxe nouvelle a été instituée dernièrement pour prélever des revenus sur les expatriés vivants dans le royaume. Actuellement, ni les ressortissants saoudiens, ni les travailleurs étrangers ne paient des impôts sur le revenu. Une nouvelle politique est désormais mise en place, a décidé le gouvernement.


 Les vérités de l’Arabie Saoudite enfin dénoncées !
5 mars 2016

L’époque d’une vie sans impôts est dépassée dans ce pays, souvent pris pour modèle par même les théoriciens de l’économie islamique. L’entrée en Elle sera effective dès 2017 et a été confirmée lors de l’annonce, en décembre 2016, du nouveau budget de cette année. Des charges allant jusqu’à 800 rials saoudiens par travailleur étranger et continuera d’être introduite progressivement d’ici à 2020.

En 2017, les expatriés encourent une redevance mensuelle de 100 rial, à partir de Juillet prochain. Elle sera en en 2018 de 200, 300 en 2019 et 400 en 2020, applicable la moitié de l’année (juillet).


 L’OPEP au meilleur prix de l’année, avant l’application de l’accord des quotas
27 décembre 2016

Dans les entreprises où le nombre d’employés étrangers est égal ou inférieur au nombre de Saoudiens, une redevance mensuelle de de 300 rials sera applicable à partir de Janvier. Et elle est fixée à 400 rials pour les employeurs ayant une majorité d’étrangers parmi leurs employés. Elle suivra graduellement la hausse jusqu’à 2020, pour atteindre les 800 rials.

En attendant les entreprises dont le nombre des employés étrangers dépasse celui des saoudiens, sont soumises à une imposition de 200 rials. Et celles qui en ont plus d’autochtones comme employés, cet impôt leur est réduit. À échéance de l’année 2020, ce frais sera payé à raison du quota de présence des salariés émigrants.


 Déjà 20% des revenus pétroliers perdus pour les producteurs
8 novembre 2014

Le ministre saoudien des Finances, Mohammed Al-Jadaan, a déclaré aux journalistes à Riyad que ces frais ne sont pas applicables aux employés de maison, comme les conducteurs et le personnel chargé de nettoyage dans les foyers, mais seulement pour les expatriés travaillant dans des entités commerciales.

Il est temps de savoir que dans la mondialisation, il y a une uniformité des échanges notamment en ce qui concerne les produits financiers, comme les emprunts. En novembre 2016, cette monarchie eu recours à un emprunt de 17.5 milliards de dollars. Le déficit budgétaire de l’exercice écoulé de 97 milliards...

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Voir en ligne : Notre dossier : Arabie Saoudite & Golf Arabique

     
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