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Le Cartel du FLN dirigiste met au placard Saàdani...

L’appareil à gagner les élections redoute la rédemption populaire !

dimanche 30 octobre 2016, par Djamel Damien Boucheref

Amar Saàdani, profil conventionnel du gotha des détrousseurs et médiocres qui font des biens publics et de l’économie algérienne un butin qui leur est promis, est passé par la présidence de l’assemblée nationale, avant de prendre en main le destin du parti FLN. Parvenu des bas grades aux hautes hiérarchies, il rebondit dans la diplomatie avec sa loyauté à Bouteflika. De la direction d’un appareil à gagner les élections, auquel le clan présidentiel enjoint un contrôle absolu, il continua les holdups qui pourrissent le paysage politique par l’opportunisme de l’enrichissement et les envols vers les hautes sphères. Ses coups de poignards au nom du cartel qui capte une république aux institutions abstenues de toute fiabilité, les raisons de santé de son départ est un mensonge des plus officiels.

Sans une véhémence démocratique unie et décidée de rompre avec l’obédience hégémonique qui a vulgairement conservé la désolation en minant le pays d’une rassise et forcenée démagogie, la population se conforme à une loyauté aux moins douteux des aventuriers de la vie politique. "L’Etat civil" servi dernièrement par Sa dani, n’a rien d’un projet vaillant, l’armée n’a plus de poids avec Bouteflika, un diplomate chevronné et une personnalité puisant sa puissance du sérail.


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Néanmoins le prédominant président du parti FLN, qui coiffe l’Etat, s’est dressé, avec un 3ème puis 4ème mandat, en coriace barrage face à l’alternance. Plus que par le passé, à la suite de la ruine qui menace avec l’épuisement de la manne pétrolière, tergiverser l’aspiration profonde du changement est encore programmée par ce départ de son second qui, d’une manière imprévisible, tenait ostensiblement...

… L’organisation politique qui usurpe un symbole, « FLN » détourné au profit d’opportunistes qui ont chassé les fondateurs du sceau raisonné par un projet de société libérateur, redore encore, à la veille des votes de 2017, sa patine maussade. La place et le rôle de la filiale Mehri-Messa dia-Sa dani, dans les rouages du monolithisme, reste à cerner, puisque le pouvoir central se fait et se défait par l’armée. Cette dernière dont l’office commandait par Médiene, alias Tewfik, a été neutralisé. Et son général comptait, par la justice, réparer l’offense, le-voilà satisfait de cet écartement.


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Au début dès la libération du pays, c’était l’accaparement des biens immobiliers, laissés par les colons partis du pays, qui a été à l’origine des déchirements entre les quidams structurés en vigiles traumatisés. Puis la distribution de la rente du népotisme a contenté les frères de la guerre libératrice, gonflant leur CV de moudjahidine subalternes animés de sournoises ambitions.

Venu d’Oued-Souf et de l’unique syndicat, Sa dani avait tenu le rôle, comme nombreux, d’allégeance aux services de sécurité. Ecarter les progressistes dans l’UGTA qui avaient l’originalité de placer de vraies revendications sociales et patriotiques, était la première t che du parti qui s’est mis au service d’un pouvoir soumettant, à la poigne de Boumediene, toutes les tendances vaccinées par la révolution de l’édification nationale.


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Longtemps le rôle du parti du monopole politique a questionné les observateurs du système politique algérien. Etait-il une organisation, au service du gouvernement, sur laquelle planchait le jeune Etat pour se consolider ? Dès lors que la fraîcheur de l’indépendance, pour assurer la stabilité intérieure, la répression s’est légitimée. Ou bien c’était une inspection idéologique qui, contre le peuple, veillait à ce que la société, aspirant à vivre librement dans un pays prospère, se détourne de ses dirigeants devenus dictateurs ?

L’appropriation par un cartel du sigle de la mémoire commune algérienne, n’avait pas d’autres objectifs que de prolonger le rôle des « Mouhafedhs » (commissaires) chargé de vérifier l’idéologie de la population. Elle a été suivie par la profession de foi pour le socialisme spécifique. La place du parti unique parmi les rouages n’était pas déterminée, car son rôle de secondaire à l’armée consistait en une collaboration de surveillance des agitateurs : les « Mouchaouchs ».


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La fonction de Mouhafedh a été occupée par Bouteflika, lieutenant puis capitaine basé à Oujda, pour la région Bordj-Badji Mokhtar où la guerre n’existait presque pas. Messa dia aussi est passé par cette inspection, avant et après 1962. Il a exercé avant l’indépendance dans la région du sud-est où aussi la guerre n’était pas ardue comme aux Aures ou en Kabylie. Celui qui a berné les intellectuels par le FLN parti unique est Abdelhamid Mehri, avec son cynisme mangeant avec toutes les versions du dirigisme. Il a suggéré Cheikh El-Ghazali à Chadli et institué l’exclusion...

Maintenant on mesure qu’est réellement la base militante du parti-FLN ? Largement abandonné par les universitaires qui ont choisi d’aller au RND, le parti-FLN a la médiocrité génétique moins engagée dans la transformation de la société en vue de la moderniser. Conjuré par l’actuel président, le divorce du présent, habité d’islamo-terrorisme et de corruption, et complètement dépourvu de projet pour l’avenir, la gestation d’un parti-FLN pour 2017 est confiée à un cacique pour déférer tout mouvement de société pouvant proscrire les responsables des afflictions qui prorogent l’infortune d’une Algérie effondrée sur le socle du conservatisme infirmé.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invité à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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Voir en ligne : Notre dossier : Algérie

     
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