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La fragilité de la diplomatie française dans le désert de sinistres partenaires

Jean-Marc Ayrault, avec l’héritage Fabius, distant des actions Villepin ou Chevènement

jeudi 20 octobre 2016, par Jaco

La diplomatie française sous Jean-Marc Ayrault n’a pas cessé de patauger dans des projets qui se sont avérés vains, malgré les efforts qu’a déployés le chef de la diplomatie ainsi que le chef de l’Etat. Plusieurs initiatives ont été entreprises, mais très peu de résultats palpables ont été obtenus des différentes démarches qui ont occupé depuis le début de l’été la chancellerie française.

Bien sûr c’est par la crise syrienne qu’a commencé la grande procession des prospections pour mettre en valeur la présence française sur la scène internationale. Le 9 mai 2016 le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie et des Emirats arabes unis ont été réunis à Paris, pour un conclave annoncé le 4 juin lors d’un conseil des ministres pour exprimer « les inquiétudes de la France sur le processus qui est stoppé des négociations » .


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Puis le chef de la diplomatie française s’est déplacé à Moscou le 6 octobre 2016 et le jour suivant à Washington, en vue d’imposer un cessez-le-feu en Syrie, alors que le terrorisme était battu en brèche par la Russie et l’armée syrienne. Aucune lecture n’est possible dans une telle situation, sauf de vouloir priver Bashar Al-Assad sur ses ennemis. Le clash au conseil de sécurité à l’ONU a terminé cet épisode sur la guerre civile en Syrie.

Mais ce qui est incroyable, c’est l’illusion de pouvoir persuader Israël de se conformer au respect des droits humains ou de faire cesser la spoliation les Palestiniens de leur patrie qui est l’aveuglement immodéré de la diplomatie française. Une conférence à Paris, pour relancer du processus de paix israélo-palestinien a été organise le 3 juin dernier. Elle avait de bien trop fragiles espoirs de déterminer une quelconque intention bienséante des parties en conflit. C’était une démarche, d’emblée vouée à la déconvenue, malgré qu’elle elle a regroupé une pléiade de personnalités autour de François Hollande.


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Aussi bien Ban ki-Moon, le secrétaire général des Nations unies, que le secrétaire d’Etat américain John Kerry, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini et nombre de ministres des affaires étrangères, ont rejoint les deux chefs de l’Etat hébreu et celui de Palestine, mais la finalité a été en que de poisson. Le responsable palestinien a même refusé de rencontrer son homologue israélien, devinant que la parodie n’avait aucun dessein, le faire-semblant de dialogue servait plus au contournement de la légalité internationale et la perpétuation de l’expansion des colonies.

Pour la Libye, la réunion du 3 octobre à Paris, en vue de réconcilier les parties libyennes, s’est tenue en l’absence des principaux acteurs locaux du clivage en Libye et de la ligue arabe. Le ministre français a reconnu n’avoir pas conviées les autorités concernées à Tripoli à cette rencontre, dont le premier responsable, Fayez el-Sarraj, était passé deux jours auparavant à Paris. La vision étriquée qui ne regarde que le pétrole a aussi pris quelques commentaires, jugés déplacés que vouloir la paix.


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La recherche d’une union libyenne devrait, d’après cette réunion, passer par les pays Moyen-Orient, de la Turquie, de l’Europe et des Etats-Unis et non par les voisins directs comme la Tunisie ou bien l’Algérie et même le Maroc qui a abrité plusieurs rencontres inter-libyennes. Sur le terrain des hostilités, l’armée libyenne, sous commandement du maréchal Khalifa Haftar, est confrontée avec les milices et les terroristes islamistes…

Jeudi 20 octobre, une vingtaine de ministres des Affaires étrangères ont été conviés pour discuteront à Paris de l’avenir de Mossoul en Irak. Les mêmes partenaires que sont les Etats-Unis, la Turquie, les pays du Golfe et les Européens, reviennent encore cette pour tracer l’après défaite annoncée d’#ISIS. L’heure est aux travaux humanitaire, en France le sujet est soulevé, y compris par le président François Hollande à l’ouverture de la rencontre, mais aucune initiative concrète n’est mise sur pieds, comme l’aide médicale ou en nutrition des populations entourées des combats.


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Par contre une priorité qui dit long a été soulevée. La déliquescence de l’administration irakienne est qualifiée être à l’origine d’une frustration politique, comme pour d’une part vouloir l’accabler et de l’autre vouloir la noyauter ou l’influencer. Elle est aussi désignée comme terreau aux recruteurs jihadistes, or ces derniers sont souvent des étrangers dont le millier de Français.

La question des confrontations chiites/sunnites est aussi cité, or l’Iran qui est directement derrières des factions de combattants anti-Daesh n’a pas été convié à cette réunion. De même, ni une représentation de l’administration irakienne dont l’armée préside les opérations au sol avec divers contingents dont des Kurdes. Lesquels aussi sont absents à Paris...

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Voir en ligne : Notre dossier : FRANCE

     
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