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Algérie : le diplomate président et son frère ange-gardien

Censure et injustice au menu piquant du 4ème mandat de Bouteflika

dimanche 26 avril 2015, par Djamel Damien Boucheref

Alors que sa légitimité est fortement douteuse, le pouvoir de Bouteflika continue de semer les damnations des libertés. Les ballets diplomatiques qui visitent la capitale algérienne et font escale au chevet du chef de l’Etat, ne font que jeter de l’huile sur un feu qui brûle sans paix ni sérénité. Devant les dénonciations et contre les critiques, les frappes, contre ses opposants et le peuple, de l’administration familiale de la présidence algérienne deviennent encore plus fortes pour éviter d’être fragilisé.

<doc1330|right> Après 1 an du 4ème mandat, l’autocratie est compréhensible à la population, quand un certain Saïd rode illégitimement à la présidence de la république. Mais quand persévèrent censures et persécutions de l’intelligence, les Algériens se demandent, est-il si despote leur président ? Ou bien, c’est l’officine d’inspection de son entourage qui décide qui peut parler et qui même exister, ou pas, dans le dialogue nationale !

Dès que le 3ème mandat est advenu, par une falsification de la constitution, a été ouvert la nouvelle version ballet du non-droit. L’invalidité juridique du régime a été prescrite aux Algériens qui ont découvert qu’ils sont livrés à l’impuissance d’établir l’alternance dans les mœurs politiques. Une voie, sans issue pourtant, continue de semer l’autoritarisme, écartant l’espoir d’une vie meilleure.

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Avec son parcours, Bouteflika garanti d’être président à vie.

Héritant, de Liamine Zeroual, une loi constitutionnelle qui limitait à deux vacations aux chefs d’Etat, mais c’est jusqu’à une 4ème que sous les yeux du Monde, et à l’encontre des esprits aspirant à une sortie du népotisme, que Bouteflika a imposé un détournement du pouvoir. De quoi dessiner une nouvelle félonie !

Après celle des putschs et les populismes qui fomentèrent le désordre survenu après octobre 1988, l’actuel président réinvente la démarche refusé à Ali Keffi. Ce dernier voulait, en 1992, imiter Moubarek d’Egypte avec un décret d’état d’urgence et demeurer une décennie à la tête du pays. C’est Zeroual qui a mis fin à son rêve.

Quand l’illégalité du 3ème était considérée comme une alternative à l’absence d’un personnage crédible, Bouteflika se savait indéboulonnable. Alors que la menace terroriste est un débouchement des comportements du système qui l’a intronisé, Bouteflika jouissait, en 2009, de sa bonne santé et de sa pleine aura de diplomate pouvant juguler cette violence.

L’islamo-terroriste, a sauvé les sphères qui en ont sa paternité. L’armée, dressée pour contenir la menace qui comptait mettre le pays à feu et sang, ne peut faire à Bouteflika ce qu’elle a réalisé pour Keffi.

Un frère caché, mais premier conseiller aux affaires intérieures

En 2014, en dépit de la dégradation de la santé de l’homme, à la prestance reconnue comme un chevronné du sérail ainsi qu’un diplomate de vieille date, il passa aussi en force. Dans le fracas des mutations du « Printemps Arabe », le raïs a fait consensus toujours pour les cercles qui évitent tous changement, notamment les plus brusques pour un pays fragilisé par les cruautés.

L’aspérité de prolonger encore le règne du raïs, s’était perpétrée. Avec la fermeture, en plein compagne électorale, d’une chaîne TV qui venait de se mettre en orbite, dans un ciel redoutant les orages du pluralisme, une nouvelle ère de despotisme a pris place. Particulièrement la justice incarne les incohérences, entre les discours et les faits de la réalité...

Les prédateurs de la corruption qui se sont attaqués à Sonatrach, ou bien ceux impliqués dans le scandale des détournements sur le projet de l’autoroute qui est l’une des plus grandes infrastructures, à coup de milliards, du continent africain, échappent aux procédures des tribunaux. Et ce depuis plus d’une décennie, faisant les pires critiques d’intervenants désarmés devant ces inexplicables forfaitures !

Les scandales historiques entre les mains d’une justice sans lois.

Alors que des chômeurs, manifestant leur opposition du gaz de schiste, sont in-extrémis condamnés et emprisonnés avec des procès expéditifs. Et ces « deux poids, deux mesures » illustrent le comportement du pouvoir de Bouteflika. Où les membres de sa fratrie s’improvisent en gardiens du temple et serviteurs squattant la présidence, tels des intrus au vase clos et impénétrable aux regards…

Cette image que les diplomates, bernés par la puissance du raïs, viennent contempler à Alger n’est en rien reluisante. Une émission de TV censurée, laissant ses animateurs dans une profonde déception, jusqu’aux larmes. Et un caricaturiste jugé pour troubles ou atteinte à la personne du chef de l’Etat. Le cauchemar continue…

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