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Le dégel qui a rendu joyeux certains iraniens
mardi 7 avril 2015, par
Pour certains diplomates, le rapprochement de l’Iran avec les pays occidentaux avance dans la détente. La participation de la Chine et de la Russie, dans les négociations sur le programme nucléaire, confirme le dégel. En se trouvant sur le front de guerre anti-Daesh, les Mollahs se font apprécier par les partenaires. Une place comme la Turquie ou de l’Arabie Saoudite, à la botte des States peut être utile pour desserrer la pression. Mais les iraniens sont soupçonnés d’avancer leur influence au Yémen et sur des territoires irakiens, après la Syrie et le Liban. La paranoïa est omniprésente dans ces échanges diplomatiques, les iraniens espèrent...
L’euphorie des iraniens, pour « l’accord-cadre » décroché par leurs dirigeants sur le programme nucléaire, ressemble à, un simulacre, une joie d’une victoire de match de football. Sans divulgation de son contenu et de ses normes, d’ailleurs un secret est bien précisé par les négociateurs mêmes, bien une minorité de la population iranienne, qui ressent l’isolement et les effets d’un blocus économique dans les échanges internationaux, a été montrée à l’opinion internationale.
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Insignifiante et bien cadrée dans les images et les rapports des médias qui ont parlé de ce contentement de l’accord de principe, la frange qui a été dans les rues, a réveillé aussi les craintes des juifs parqués dans une entité étatique fondée en Terre promise. L’Etat hébreu a rajouté une nouvelle exigence pour valider l’entente. Elle est restée peu répétée ou citée aussi, celle de la reconnaissance d’Israël par Téhéran.
Voilà ce qui a poussé certains iraniens à exprimer leur jubilation : « En réponse à la future coopération de l’Iran, nous et nos partenaires de la communauté internationale, nous allons lever, par étapes, les sanctions qui ont touché l’économie de l’Iran », du Secrétaire d’Etat John Kerry. « L’Union européenne va cesser l’application des sanctions économiques et financières liées au nucléaire », a déclaré Federica Mogherini, la chef de la diplomatie de l’Union européenne.
Le président Barack Obama s’est donné la peine de rassurer Israël que le États-Unis demeurent son plus ferme soutien, à propos des craintes israéliennes sur l’accord-cadre de la semaine dernière sur le programme nucléaire de l’Iran. Il a réitéré que l’Iran et le reste de la région doivent savoir que « si quelqu’un s’en prend à Israël, l’Amérique sera là ! »
L’Iran un allié contre le Daesh qui gère une influence suspecte en Irak, au Yémen, en Syrie et avec le Hizbollah libanais.
Le locataire de la Maison Blanche a aussi enfreint à une tradition d’assurer les saoudiens, comme les maîtres et principaux alliés arabes dans la région, en s’adressant avec un appel téléphonique au Sultan Qaboos, le lundi, d’Oman sur les effets de l’accord du nucléaire iranien. A ce propos, dans une interview sur les ondes d’une radio publique, Obama a dit que les États-Unis travaillent « avec Oman et d’autres partenaires régionaux pour s’occuper des activités de déstabilisation de l’Iran dans la région ».
La réalité du contenu de cet accord cadre veut qu’il reste ouvert et non-encore officiel, outre qu’il fixe le barème d’enrichissement limité à 3.67%, et ce pendant 15 ans. Tout en donnant droit au contrôle des sites industriels de traitement de l’uranium par les pays occidentaux. Surtout, cet accord préalable insiste sur l’acceptation des inspections. Il sert à éviter une rupture des pourparlers.
Ces derniers ont maintenant un terrain de continuer et dans le cas d’observations venant étayer un enrichissement à vocation militaire, ils peuvent changer. La joie, des iraniens, semble être trop gonflée par les médias, de l’issue du marathon diplomatique, où Iraniens et Occidentaux sont parvenus à conclure cet accord telle une étape primaire, puisqu’on sait déjà que les négociations vont se poursuivre jusqu’au 30 juin…
L’opposition iranienne qui combat le régime théocratique, qui dépasse toutes les dictatures, est maintenant inexistante. C’est une autre histoire, quand elle invite à changer et à accepter les exigences de non-musulmans, mais c’est un autre préjugé qui pousse l’Iran à servir contre Daesh, mais de rester loin de ses ennemis déclarés !
Voir en ligne : Notre dossier : IRAN
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