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Michèle Alliot-Marie : que la justice m’oublie pendant les élections !

La classe politique hexagonale et un autre abus de confiance !

mardi 18 mars 2014, par Jaco

L’ancienne ministre de la justice de France Michèle Alliot-Marie s’est illustrée en 2011 par sa proposition, à l’égard de l’ex-dictateur tunisien Ben Ali. Elle a proposé l’envoi des SRS, police d’intervention et anti-émeutes de son pays, pour mater les révoltés contre les 40 décennies de règne mafieux. Dans l’ex-colonie du Maghreb, le peuple exigeait la démocratie à la place d’un régime despotique...

Il s’est avéré par la suite qu’elle avait acquis une maison de vacances, en Tunisie, avec l’emprunt de noms de ses propres parents, dans les semaines qui ont précédé les faits précurseurs de l’historique « Printemps Arabe ».

3 ans plus tard, ses domiciles notamment à Neuilly sur-Seine, et ceux de son père, Bernard Marie, lui-même ancien député et maire de Biarritz, font l’objet d’une perquisition, mardi 18 mars, selon les informations du quotidien Le Monde. La justice française est devant le cas d’une personnalité publique, et l’impossibilité de percer les arcanes...

L’administration de la localité de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) est également dans la même situation, visée par les actions judiciaires en cours. Michèle Alliot-Marie est élue UMP de cette mairie et occupe le poste de 1ère-adjointe. Avec les élections municipales en cours, l’ancienne ministre a réitéré ses propos, qu’on revient à elle à chaque élection.

Des sources concordantes, assurent qu’une investigation pour «  abus de confiance » mobilisent des enquêteurs qui sont à la recherche de preuves établissant des mouvements de fonds, de l’ordre de 200 000 €, dont Mme Alliot-Marie serait l’une des bénéficiaires, via un hôtel de luxe. Ce dernier étant le « Chantaco », dirigé par le père de l’ancienne ministre de Sarkozy, lui-aussi exposé à la justice.

La procédure a été ouverte en 13 juin 2013 par le parquet de Nanterre et confiée à trois juges financiers.

Le quotidien d’informations « Le Parisien » de son côté, avait révélé l’information en octobre 2013, que « Tracfin », l’organisme anti-blanchiment du ministère français de l’économie et des finances, avait proposé une dénonciation légale à la justice.

Et pour 3ème origine de l’enquête, ouverte dès 2010 ce qui a donné le temps de développerait le dossier, une alerte a été donnée par des associations culturelle qui organisent un festival de cinéma. Ces dernières se déclarent lésées, notamment d’une somme de 24 000 €. Et ce au bénéfice de l’établissement hôtelier de luxe concerné par cette affaire. L’hôtel situé à Saint-Jean-de-Luz, sur la côte Basque, Michèle Alliot-Marie y détiendrait des parts de son capital.

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