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Riposte égyptienne au matraquage d’Al-Jazeera

Des journalistes au service de la propagande islamo-terroriste

jeudi 6 février 2014, par N.E. Tatem

Les téléspectateurs d’Al-Jazeera se sont toujours demandés, depuis que cette chaîne existe, quelle ligne éditoriale se permettrait d’être si banalement le porte-voix du terrorisme islamiste ? Pour quel dessein cette chaîne-TV alimente-t-elle les déstabilisations des jeunes Etats, aux institutions fragiles, en donnant plus paroles à des oppositions sans programmes et promettant la violence ?

Certes le travail des reporters de presse est de plus en plus difficile en Egypte, non pas seulement depuis la chute de Morsi, mais il l’était bien avant que ce dernier ait accédé à la présidence et lors de son court règne. Al-Jazeera a été désactivée, au préalable. C’est-à-dire sa diffusion arrêtée, dès que sa couverture s’était mise au service des Frères musulmans sur le point de passer à la lutte armée.

Et avec le coup-d’état demandé par l’opposition laïque, les autorités militaires égyptiennes, qui ont décidé d’arrêter l’expérience islamiste, le travail des journalistes est devenu orienté. Voire, il est devenu inadmissible de critiquer la limitation de l’islam politique, la pseudo-idéologie à l’origine de l’islamo-terrorisme, où nombreux Egyptiens tiennent les premiers rôles. Y compris la direction d’Al-Qaïda est tenue par Ezzawahiri, un cairote.

Les plus ciblés sont ceux de la chaîne Al-Jazeera qui font une propagande ouverte, depuis toujours, à l’islamisme même si ses militants s’adonnent aux violences. En effet avec la destitution du Raïs issu de la secte des « Frères Musulmans », le traitement de la situation en Egypte par cette chaîne est devenu au service de ceux qui mettent à feu à sang le pays.

En plein opération de mise à l’écart de Morsi, parole était constamment donnée, sur Al-Jazeera, à ses partisans et d’une manière restreinte à son opposition. C’était aussi le cas lors de la décennie noire en Algérie, le déchaînement de violence islamiste était largement soutenu par ce média, à l’époque très puissant et rayonnant. Ceux qui s’exprimaient étaient les porte-paroles des islamistes qui juraient par le « Djihad ».

«  Nous avons demandé instamment au gouvernement de retirer ces accusations et de libérer les journalistes et les universitaires qui ont été détenus  », a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney mardi, 4 février.

Lors de la conférence hebdomadaire qui expose régulièrement les activités de l’administration Obama, Jay Carney a dit que le gouvernement égyptien a libéré quatre journalistes d’Al-Jazeera, en arrestation depuis Décembre. Ils étaient détenus pour des « entretiens illégaux » avec les membres des Frères musulmans.

«  Nous avons exprimé ces préoccupations directement au gouvernement de l’Egypte  », a aussi rajouté M. Carney. Questionné par l’assistance, si les arrestations de journalistes en Egypte pourraient avoir un impact sur les milliards de dollars d’aide des Etats-Unis envoie l’Egypte chaque année ?, le porte-parole de la haute administration des USA n’a pas répondu.

Tous les journalistes d’Al-Jazeera admettent ne pas avoir d’accréditation pour travailler en Egypte, mais ils affirment avoir déposé des demandes avec leurs cartes de presse. La chaîne Qatarie précise que son staff, composé de pas moins de 25 correspondants et commentateurs, ne travaille pas dans le secret. Le fait de ne pas encore avoir d’accréditations ne justifiait aucunement leur arrestation. Elle exige leur remise en liberté.

Mercredi dernier, le Parquet annonçait que 20 de ces employés d’Al-Jazeera seraient jugés. 16 Egyptiens le sont pour « appartenance à une organisation terroriste » et quatre étrangers pour diffusion de fausses informations faisant croire à une « guerre civile » en Egypte.

Ceux qui travaillent pour Al-Jazeera ont peut-être des partis pris et bien sûr, en tant que journalistes ils ont sûrement une opinion... a reconnu de son côté, le Comité pour la Protection des Journalistes du Proche Orient et d’Afrique du Nord, par la voix de son représentant régional, Sherif Mansour.

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Voir en ligne : Notre dossier : Egypte et "Printemps Arabe" et AL-JAZEERA

     
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