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Algérie : étudiantes et médias de la moralité islamo-réactionnaire

Ennahar-TV, des bédouins agacés que des filles soient en université

mercredi 18 décembre 2013, par Djamel Damien Boucheref

Chez les soutiens aux islamo-terroristes algériens, on citera le décès d’une femme ou d’un enfant surtout quand les policiers ont tiré. Mais 10 victimes, dont des femmes et des enfants, d’un attentat signé AQMI sont totalement ignorées.

Aussi nombreux que sont les personnages du populisme dégradant et défendant aussi l’islam, ils emballent leurs attachements aux traditions fictives et réactionnaires. Ces prêcheurs des minbars et des médias qui matraquent les algériens, nient éternellement le sort des victimes du terrorisme et de leurs familles.

Certains partis politiques soutiennent que les algériens disparus, même quand il s’agit d’islamistes ayant rejoint les pseudos-Djihads en Irak, au Mali ou en Syrie pour ne jamais donner signe de vie, sont tués par l’armée… Y compris le cas même, où ils sont morts au Djihad des années 90.

C’est ainsi que procède la chaîne de TV Ennahar, et à moindre tempérance Echourouk, en Algérie. Si en matière d’islamo-terrorisme, les autorités ont aussi opté à des palliatives mesures, comme l’entretien d’un islam de brimades et se sont scellées à « l’alliance anti-mini-jupes » accusatrice des filles dénudées, qui existent dès qu’elles ne portent pas El-Hidjab. Les islamistes se réjouissent...

Un programme, diffusé dernièrement par la chaîne Ennahar, s’est distingué par insulter les filles poursuivant des études en centres universitaires, les accusant de prostitution. En réalité c’est la paysannerie déferlante sur les villes et les principales institutions culturelles, qui est offusquée que la gente féminine soit dans les établissements prodiguant le savoir et pouvant leur accorder de s’émanciper.

Certains médias et journaux algériens soutiennent aussi de leur côté que la prostitution estudiantine a toujours existé et n’est pas, pour ces journaux et supports médiatiques, un tabou. Or ce métier du commerce du sexe, quand il est lié aux milieux des disciples universitaires, il est plus en rapport avec les revenus des étudiants. Et peut ne pas toucher uniquement les filles.

Or ce n’est pas le cas en Algérie. Pays où dès qu’une fille parle ou marche avec un homme qui ne soit pas son collègue, son frère, son époux ou son fiancé, elle est considéré « pute ».

Après le reportage d’Ennahar-TV qui s’est consacré, ce qui précise son objectif envers un lieu d’hébergement féminin, à la cité universitaire d’Ouled Fayet 3 dans la proche banlieue ouest d’Alger, l’empressement des parents des étudiantes pour redresser ce qui a été vite considéré comme un haut lieu de prostitution. Des étudiantes ont été malmenées, d’autres frappées ou carrément tabassées et d’autres encore ont vu complètement leurs études arrêtées.

Si les parents des étudiantes se sont alertés à partir de fausses accusations que distille ce reportage, les descentes des fanatiques et autres religieux appartenant aux cercles politico-réactionnaires ont saisi cette occasion pour soulever les méthodes d’inquisitions et la chasse aux femmes, dont la vulnérabilité n’a jamais eu moindre considérations

Comme d’habitude, en Algérie les soutiens aux islamistes calfeutrent leurs réseaux. Et pour ses étudiantes, elles sont désormais sans défenses agressées dans les rues.

Encore une fois reviennent en plein Alger la capitale les procédés, des islamo-réactionnaires, qui envoient des gamins pour jeter des pierres sur les fenêtres des chambres de la cité universitaire d’Oued-Fayet. Leur impunité est religieusement sacrée !

A la veille de la rentrée universitaire 2013, voici les statistiques connues. Alors que le budget alloué à l’enseignement et à la recherche scientifique représente environ 8 % du budget de fonctionnement de l’État et 2,4 % du PIB.

 1 930 000 : le nombre d’étudiants diplômés en 2012 selon un cadre du ministère de l’Enseignement supérieur.

 91 : le nombre d’établissements universitaires qui couvrent 47 wilayas.

 804 000 : le nombre d’étudiants boursiers durant l’année universitaire
2011-2012. Ils touchent 4050 DA de l’Office National des Œuvres Universitaires (ONOU).

 562 000 : le nombre total de lits dans les 388 résidences universitaires qui existent en Algérie.

 44 000 : le nombre global des enseignants, tous grades confondus, dont 15% de haut rang.

 27 000 : le nombre de chercheurs algériens. Seuls 8 300 sont titulairs d’un doctorat. 45 : l’ ge moyen d’un chercheur algérien.

 33 000 : le nombre d’étudiants et enseignants inscrits pour la préparation d’un doctorat d’État ou d’un doctorat. 37% d’entre eux sont des femmes.

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