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Lutte des classes en Arabie Saoudite, l’info manquante !

30 % des saoudiens dans l’extrême pauvreté cachée aux du Monde

samedi 14 décembre 2013, par Gros Emile

Longtemps l’Arabie Saoudite a caché ses pauvres et a interdit aux journalistes, ainsi qu’aux organisations humanitaires, de visiter les zones provinciales reculées du royaume. Il était vraiment impossible d’exposer la misère dont souffre une partie de la population, estimée à 25% des 30 millions d’habitants (estimation décembre 2013). Eloignées des caméras et des regards, les pauvres saoudiens sont isolés des regards...

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Une bataille de journalistes honnêtes et défiant toutes les entraves dans le monde, est portée désormais par plusieurs médias, dont POPULI-SCOOP, pour montrer les secrets de la misère de l’un des pays des plus riches du Monde.

D’emblée, il faut avouer que c’est une quête difficile, sinon impossible l’investigation journalistique dans ce pays hyper-policé à l’encontre des médias, notamment étrangers. Des familles démunies luttent, en Arabie Saoudite, pour s’en sortir, alors que le gouvernement a finalement commencé par reconnaître l’extrême pauvreté qu’il a longtemps cachée des vues indiscrètes.

Avec sa grande richesse pétrolière, est l’une des plus fortes concentrations de ménages super-riches sur la planète. Mais aussi, la pauvreté est intenable pour nombreux saoudiens cachés à l’opinion internationale. Si le pays profond reste inaccessible, les parages de la capitale commencent à être explorer.

Les bidonvilles du sud de Riyad sont à portée des premières enquêtes qui commencent à percer les secrets des Ibn-Saoud et de leur islamo-terrorisme. Seulement quelques kilomètres des rutilants centres commerciaux, les foyers de grande misère abritent des familles saoudiennes vivant l’inimaginable inégalité des couches sociales.

Les premières intrusions de journalistes abordent un terrain d’investigation, sans l’accord du gouvernement. Seules l’aide et la volonté de quelques travailleurs sociaux, désirant être dévoués et qui risquent l’opprobre de leurs hiérarchie, assument avec la peur au ventre, de montrer les réalités et les horreurs d’une vie vécue par des gens, sur les marges de la domination des aisés.

Si le royaume, qui veut se monter en Etat opérationnel et fiable, offre gratuitement les soins de santé ainsi que l’éducation. Mais il n’a aucune manière efficiente pour l’aide aux revenus des manages pauvres ou des autres formules comme les coupons alimentaires. Les familles saoudiennes pauvres dépendent de la charité des autres citoyens, de quelques rares dons privés.

En terre d’un islam des plus injustes, les musulmans sont censés donner une partie de leur revenu annuel à la charité. Et en Arabie Saoudite beaucoup des riches prétendent remettre bien au-delà du strict minimum de ce qui est appelé la « Zakate ».

Le prince Al Waleed bin Talal, le plus riche investisseur de l’Arabie Saoudite, estime qu’il a donné plusieurs milliards de dollars de charité au cours des 30 dernières années. En grande partie, il le fait directement sur les comptes de pétitionnaires qui demandent auprès de son bureau des aides pour rembourser les prêts, l’achat d’une voiture ou de pactole pour se marier.

La plupart de ces suppliants rendent visite le prince en personne, dans le cadre d’un rituel hebdomadaire datant du début des premiers jours de la création dynastie des al-Saoud. Ils font la queue pour exprimer leurs demandes. Lors de ce qui une cérémonie, des pauses sont effectuées afin de réciter des poèmes de louange de la générosité du roi.

Le gouvernement s’est engagé à éradiquer la pauvreté, sous la pression d’un réveil des classes sociales plongées dans la précarité sociale. Le « Printemps Arabe » a réveillé des consciences, et il très difficile d’exprimer de telles revendications.

C’est le long terme qui va trancher, d’autant plus que la complexité des nouvelles demandes juvéniles sont poussées par une population en forte croissance et devant une pénurie d’emplois qui ne cesse de s’agrandir pour augmenter la pression.

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