Accueil > Editoriaux / Opinion > Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, (...) > commentaires, divers, diversité, pluralité, création d’idée, innovation (...) > Venezuela : Piranhas dans les rues de Maracaibo

Venezuela : Piranhas dans les rues de Maracaibo

Polissons et sous-prolétariat, héritage que le socialisme n’a pas vaincu

mardi 13 août 2013, par Hugo Mastréo

L’image idéale, d’un socialisme égalitaire parvenu au pouvoir suite au suffrage universel au Venezuela, est souillée par la délinquance qui sévit depuis des décennies. Une criminalité, datant du régime d’avant le bolivarien de gauche, écorne la gouvernance « socialiste » qui ne surmonte guère un fléau hérité comme l’entrave au progrès.

Caracas, la capitale du pays d’ Hugo Chavez , est parmi les 5 premières villes dangereuses du Monde. Elle est passée première, en 2010 au taux d’assassinats le plus élevés au monde, avec une moyenne d’un toutes les heures.

A la myriade de crimes et trafics de tous genres que recèle la cité de quelques 5 millions d’habitants, où sévissent les gangs, se rajoute une nouvelle tendance…

Cette fois c’est la ville de Maracaibo (à 514 km à l’ouest de Caracas) , deuxième plus grande ville du Venezuela, où apparu avec davantage d’intensité cette année 2013, une délinquance qui ne peut certainement exister ailleurs.

Après quelques années d’existence timide, le nouveau délit, assez insolite et astucieux, consiste en un vol dont sont victimes les femmes. Mais pas celui de leur arracher les sacs à mains ou de leur chiper les téléphones portables. Un larcin de type vénézuélien !

Braquer une personne au fusil, alors que des complices coupent la chevelure, en dit long sur le genre de chapardage. Et comme la vie quotidienne renferme nombreux agressions et vols à main armée, cette rapine est perçue stoïquement comme burlesque...

Les voleurs de la ville côtière vénézuélienne de Maracaibo, des gangs de jeunes appelés «  piranhas », ont prédilection pour les chevelures fournies de la gente féminine. Pour un pays qui a donné à deux reprises des miss-monde, les tignasses valent pas moins de 500 dollars quand elles sont naturelles, et entre 50 et 180 $ selon la qualité pour les synthétiques.

Le circuit de recèle, des salons de coiffure, en fait des extensions aux cheveux d’autres filles ou femmes aimant apparaître en lionne !

Partager sur les réseaux :

Voir en ligne : Notre sujet : Hugo Chávez : révolution et démocratie riment !

     
Pas de licence spécifique (droits par défaut)