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Web-africain, l’émergence de startups fait le pas

Au service des populations, Internet où l’entreprise utile !

jeudi 3 janvier 2013, par N.E. Tatem

Internet, enjeu incontournable pour les nations, les peuples, les individus, les entreprises et tous ambitieux aspirant à prendre pieds dans l’avenir, mobilise de vrais talents. Le monde s’y met à la communication décloisonnée, où les identités se complètent, s’affrontent et mènent des défis. Le continent africain, dont la stabilité politique et l’émergence économique se propagent un jour et reculent le lendemain, assoit aussi sa participation dans l’avancée des nouvelles technologies.

Exception de ceux vraiment habités de profondes discordes et crises, presque tous les pays d’Afrique sont dans l’élan du combat contre la pauvreté. Aussi bien l’école que la stabilité politique (ou la démocratie) donnent aux jeunes générations africaines l’espérance en leurs patries. Internet et son corollaire de modèle économique, des High-Tech naissant parmi les lumières de l’humanité, tentent de jeunes génies dans l’entreprenariat malgré les moult difficultés de l’environnement enclavé dans le sous-développement.

Innombrables sont les « startups » (entreprises basées sur les nouvelles technologies liées à l’informatique) africaines naissent quotidiennement avec l’ambition de s’emparer d’une part du marché mondial que le Web élargit par-delà les confins entre les pays et les continents. Dégageant de l’intelligence, du talent, de la qualité et de la fraîcheur. Pas moins d’une quarantaine d’entreprises se sont imposées depuis 2010 au niveau d’abord de leur propre pays, rayonnent sur l’ensemble de l’Afrique et éblouissent de bien avisés « geeks » du monde.

Si la téléphonie mobile a gagné un terrain considérable au niveau du continent, à l’instar de l’humanité, le Web est investi. Pas moins de 600 millions de personnes, en Afrique, possèdent l’instrument individuel de communication téléphonique. Et c’est justement par l’usage des petits appareils sophistiqués que le nouveau Internet fait aussi son chemin dans nombreux pays africains.

Le contexte s’y prête, une nouvelle jeunesse plus dynamique, exigeante et mieux éduquée est la source de cette évolution qui atteint un niveau appréciable, concrétisant dans plusieurs fronts et domaines de remarquables et performantes percées. L’Afrique progresse avec lenteur dans la construction d’États de droit, issus d’élections libres et transparentes. Les citoyens sont plus motivés, plus qu’ailleurs du fait des retards, exigent de participer pacifiquement à la vie politique de leur pays.

Les choses évoluent lentement. Le nombre de régimes autoritaires reste presque stable, celui des régimes hybrides (ou semi-démocratiques ou bien des démocraties imparfaites) augmente très légèrement, cédant aux pressions de nouveaux talents aspirant au bien-être collectif. C’est en Afrique que la corruption et la prédation des moyens publics sont le plus dénoncées, du fait de l’existence de pratiques de politiques immorales.

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Ce qui ressort comme particularité de ces entreprises est leur lien direct avec leur contexte national et le service qu’elles rendent et assument avec compétence et honnêteté avec les internautes qui ont recours à leurs services. Elles investissent des domaines vraiment utiles à la population. Certes parmi les pays où ces startups se révèlent, il y a les grandes nations : Afrique du Sud, Nigeria, Kenya...

Nairaland.com , est le grand forum de discussion d’Afrique. Basé sur les connaissances en technologie, il offre des jeux divers. Il vient de gagner son autonomie. Après avoir pleinement dépendu des annonces Google, son offre d’affichage de pub dans ces pages vient d’être lancée ouverte au grand public.

IrokoTV , par exemple, distributeur numérique de films nigérians a notoirement été surnommé le Netflix de l’Afrique. Quand il a été lancé en décembre 2010, le site dépendait uniquement de Google programme de partenariat pour l’ensemble de ses revenus. Evoluant IrokoTV avec ses milliers de films gratuits, depuis mai de cette année, Jason Njoku fondateur de cette entreprise, a annoncé que les utilisateurs d’un abonnement mensuel de 5 $ peuvent accéder à des films inédits.

Mara , a été fondée par le multi-millionnaire et magnat Ougandais Ashish Thakkar J. en 2012. Il s’agit du premier réseau social en ligne reliant les jeunes entrepreneurs africains en herbe. D’abord entre eux, puis avec un programme de mentorat, aidé les entreprises établies, les éminences reconnues et hommes d’affaires qui servent de mentors. Ces derniers font le transfert des connaissances et de l’expérience pour venir en aide aux entrepreneurs arrivants avec de nouvelles activités, afin de les aider à transformer leurs idées en entreprises durables.

Voici un article, en Anglais, qui présente pas moins de 30 Startups africaines. Mais le chiffre est susceptible d’être revu à la hausse.

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Voir en ligne : Notre GRAND DOSSIER : Web africain

     
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