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Internet : surveillé mais encore incontrôlable

Les alarmistes pour la liberté, ne savent-ils pas que rien n’est décidé.

mardi 18 décembre 2012, par N.E. Tatem

Dans les structures mentales des humains, où placer Internet ? Innovation qui lie à l’aide d’appareils les êtres. Téléphone et ordinateur, entre lesquels se greffe la tablette, et se confier à bien explorer le Web, guide les esprits vers l’autonomie des humains. Une bibliothèque pour certains, une tribune pour d’autres, un comptoir pour les entreprises et même un jouet pour les joueurs électroniques les « gamers » ! Les légendes de la surveillance, du contrôle et toutes autres appréhensions douteuses sont aussi de mises aussi.

Le web est utilisé par la civilisation terrienne comme un livre, certainement dans le confort et loin des plus pauvres poursuivis par la précarité et qui ne lisent qu’à la sauvette… La fracture numérique se réduit, nombreuses populations d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine suivent cette création… Les responsables politiques, les instances internationales et les citoyens y songent : de la limite ou bien du plein droit à être connecté.

Une ancienne enquête réalisée pour la BBC World Service auprès de 27.973 adultes dans 26 pays entre le 30 novembre 2009 et le 7 février 2010.Réalisée par GlobeScan, elle a conclu que 87% de ceux qui ont déjà accès à internet estiment qu’être connecté au web est "un droit fondamental pour tous", et a apporté des changements positifs dans leur vie. Et 71% de ceux qui n’utilisent pas internet jugent également qu’ils devraient avoir accès au réseau.

Le débat sur Internet n’est pas tranché, même si des décideurs réunis à Doha ont tablé pendant 8, jours 3 au 14 décembre à instituer une « Web-déontologie ». L’Union internationale des télécommunications, le peu connu mais influent des Nations Unies organisme qui supervise les communications de « téléphone, radio et satellite », préconise de laisser aux Etats leurs souverainetés inaliénable en la matière…

En effet que cela paraisse difficile en étant un viol restrictif des libertés, il suffit d’une maîtrise de l’aspect technique pour que les responsables politiques d’un pays donné mettent sous censure des contenus visibles ailleurs dans le monde. Nous avons expliqué sur POPULI-SCOOP comment Internet s’est fait coupé par les dictatures lors du « Printemps Arabe ». Les acteurs économiques du Net, notamment leur géant et leader « Google », partent sur l’idée d’une éthique mondiale dite de l’Internet « libre et ouvert ».

Les régimes autoritaires, plus embarrassés par une toile libre et fluide, ont comme même marqué leur rupture avec toutes conventions internationales de régulation d’après les oppositions visibles au sein l’organisme onusien. Comme au « conseil de sécurité », la Chine et la Russie d’un côté puis les USA et les pays occidentaux de l’autre. Les premiers y voient un outil d’adversité venant de l’étranger, ayant pour but de semer la déstabilisation. Et les seconds se limitent à l’argument du « respect des libertés ».

De nombreux pays de la première catégorie, croient qu’Internet est déjà contrôlé, du moins dune manière économique, par un gouvernement les « Etats-Unis ». Donc ses bénéfices ne sont pas distribués correctement. Ils veulent plus de contrôle sur les contenus en ligne, c’est-à-dire la surveillance des utilisateurs, qui sont les personnes considérées comme une menace pour leurs régimes…

Ceux de la seconde soutiennent leurs groupes industriels qui établissent des normes volontaires et se présente comme les défenseurs d’un Internet disponible dans le monde entier. A juste titre, ils affirment aussi que les défis techniques du Web sont les problèmes de spam et de la « cybersécurité ». Et leur argument, de permettre l’accès à tous, semble bien plus solide du point de vue des droits humains.

A Dubaï aucune unanimité n’a été acquise, loin s’en faut. Les Etats auront une autre rencontre en 2015, puis l’entrée en vigueur en 2015 du traité fixé lors de cette rencontre. A Dubai, les 193 États membres de l’UIT y participent avec l’objectif de renégocier un accord appelé RTI (pour Règlement des Télécommunications Internationales). Ce traité vise à "réglementer et faciliter l’interconnexion et l’interopérabilité des services d’information et de communication".

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