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Afrique : l’optimisme à son apogée

Une jeunesse africaine plus exigeante, de nouvelles générations mieux inspirées

mardi 4 décembre 2012, par Hugo Mastréo

C’est encore sur le papier, mais impressionnantes prévisions pour le continent africain. Les économistes et les politiciens des questions mondiales sont sûrs, l’avenir va être en Afrique. Ils n’hésitent pas de comparer que « l’Afrique de demain », egale aux prouesses de « la Chine d’aujourd’hui », comme en simplifiant la métaphore. L’hebdomadaire français « les échos » titre ainsi « L’Afrique, un explosif eldorado du XXIe siècle ».

Les nouvelles africaines sont bonnes. Après les partenaires chinois qui ont réalisé des infrastructures et, ont aussi, rajouté leur concurrence dans l’achat des matières premières, créant compétition entre acquéreurs... Les pays émergents comptent aussi mieux appréhender "le réveil africain".

Comme en Europe de l’Est et centrale, en Amérique latine, la démocratisation est aussi en marche dans nombre de pays africains. Où 60 % des jeunes sont au chômage, selon les estimations de l’Organisation internationale du travail (OIT), une bombe qui oblige les décideurs à faire des efforts, sinon les émeutes viendront les exposer directement à la vindicte populaire. L’élévation du niveau de l’éducation a lui aussi progressé, donnant une nouvelle jeunesse avec de meilleures aptitudes...

Comme tous les pays émergents, les effets de la crise qui frappe le capitalisme depuis 2008, épargne l’ensemble des pays africains. Les premiers avaient compté sur leurs marchés intérieurs, après que les échanges internationaux ont vu baisser les exportations. Pour écouler leurs productions, les pays émergents ont joué sur l’augmentation des salaires, ce qui induit le renforcement du pouvoir d’achat des ménages.

En Afrique de nouveaux investissements ont été initiés par les capitaux qui, ayant perdu confiance dans les anciennes puissances économiques actuellement en panne, se sont déployés en quête de nouveaux territoires. En Afrique depuis quelques années déjà les croissances économiques ont marqué le pas, plus de 5% partout sauf dans les pays soumis actuellement à déstabilisation, violence et terrorisme. Le seul pays à ressentir la crise du capitalisme, c’est l’Afrique du sud.

La lancée est maintenant assez abordée, avec un taux de croissance constant et déjà pluriannuel pour l’Afrique subsaharienne, selon le Fonds monétaire international, de 5,3 % en 2013 après 5 % en 2012. Au Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie), après le redressement spectaculaire de 19 % cette année au lendemain de la récession qui avait suivi les « printemps arabes », une croissance de 6 % est attendue en 2013.

Politiquement il y a eu de réelles réformes, impulsées par des changements au niveau des classes dirigeantes, car de nouveaux gouvernants ont émergé ces dernières années. L’apparition de nouveaux dirigeants politiques décidés à lutter contre la corruption et prêts à respecter le verdict des urnes, est suivie par l’arrivée ou la naissance d’une nouvelle classe d’entrepreneurs.

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