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Ces tyrans arabes, alliés et suppôts de satan !

Fin de règne catastrophique pour les dictatures arabes qui ont dévoyé l’esprit républicain.

lundi 15 octobre 2012

Tous les despotes de ces temps-ci furent basculés sans merci dans le gouffre de l’oubli et de la honte !

Ils furent foulés aux pieds de leurs peuples, couverts de mépris et d’anathèmes €¦

Ils furent traînés dans la fange, livrés à la vindicte publique et honnis à jamais sans rémission €¦

- Saddam têtu et arrogant, à l’esprit médiocre, dictateur né, despote jusqu’à la moelle … Il a assujetti tout un peuple sous ses bottes, un peuple dont la personnalité s’en trouva comme minée rongée, totalement annihilée…

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C’est un seigneur dur, sévère, implacable qui ne connait que ses désirs et les moyens de les satisfaire…

Il est maître absolu, unique pour le pays et le peuple. Son peuple est un troupeau de bestiaux, broutant paisiblement dans sa propre ferme, qu’il guide, qu’il surveille à sa guise. Il suffit d’un signe de son doigt, un doigt effilé, fuselé comme un orvet, pour que tout un peuple se mette en branle et se prosterne devant lui.

Sa fin tragique fut proportionnellement à ses ambitions infernales. Ce fut le crépuscule d’un monstre, d’un cannibale exécré du monde entier ! Seul, reste ce monstre encore sur la scène, tuant, massacrant enfants et femmes, jeunes et vieux sans jamais se lasser. Mais attendant en souriant son heure fatale, aux horizons sombres de la Syrie !

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- Gaddafi, sûr de lui-même, schizophrène notoire, une brute sanguinaire, un fanfaron, un Don Quichotte incarné entre 20 et 21è siècle, un bravache digne du plus grand caricaturiste des temps modernes.

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C’est un paladin, un fieffé h bleur dont le plaisir est de jouer avec les mots et les idées…
C’est un songe-creux, un type à la cervelle vaine mais aussi sordide et farfelue. Il se complaît dans l’étalage de sa propre vanité… Il aime qu’on le flatte, qu’on le glorifie à outrance, et qu’on embrasse ses pieds pour qu’il puisse se donner l’air d’être un surhomme et un vrai maître du pays…

C’est un sybarite aguerri, aimant follement la bonne chair et s’extasie devant le beau sexe… impossible de satisfaire son obsession boulimique en la matière. Le ridicule le pourchasse partout où il va. Sa personne comme ses accoutrements burlesques, n’inspirent rien d’autre que le rire et le sarcasme.

Il est venu au pouvoir par un coup d’Etat, comme d’ailleurs la plupart des dictateurs arabes… Et sa mort, une mort odieuse, atroce, fut le prix du mal qu’il a fait sur terre… Avec sa mort, tout un peuple commence à respirer, tout en le maudissant et en maudissant le jour qui l’ a élevé au pouvoir.. !

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Ben Ali dit -Zaba , un simple d’esprit, maladroit, un brouillon, une pauvre gribouille… naïve et crédule. Il n’est pas fait pour être chef d’Etat. Seulement sa voix gutturale, forte comme celle d’un stantor, qui l’a élevé au rang de chef d’Etat. Il eût merveilleusement réussi comme Caïd d’un réseau de criminels.

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Le RCD, structure forte, puissante, omniprésente, dans le pays, lui assura un tremplin inattendu pour s’élever au rang de Président. C’est un homme soumis, obéissant aveuglement à des circonstances, qu’il a contribué lui-même à créer par inadvertance. Il s’est trouvé investi de toutes parts par une mafia cupide et perverse qui a fait de lui une marionnette déglinguée…

Sans intelligence, sans stratégie politique saine et éprouvante, il s’est laissé guider par les occasions intempestives et les contingences… Il a été institué comme 2e président de la République Tunisienne moderne, mais il n’a jamais fait d’efforts pour se rehausser tant soi peu à la hauteur de son illustre prédécesseur… qu’il avait écarté du pouvoir par trahison !

Les réunions ministérielles qu’il présidait n’étaient rien d’autre que des mise en scènes ingénieuses pour camoufler la faiblesse de sa politique économique et sociale. Son incapacité à donner des arguments valables et à régler rationnellement les problèmes qui surgissaient sur la scène politique… Il croyait qu’il allait vivre autant que Bourguiba. Déjà il entreprenait de préparer son dauphin en la personne de son jeune fils…

Alors que sa femme ne cessait de tourner autour de l’idée d’être la future régente dans l’attente de la majorité de ce fils rachitique, capricieux et choyé à l’excès… Zaba n’a pas été taillé pour être Président, par contre, il a été bien taillé pour assumer le rôle d’un bandit de grand calibre.

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- Hosni M’barek, obsédé de la légitimité, fanatique du pouvoir, ayant toujours peur de l cher prise… Déjà vieux, valétudinaire et au bord de la décrépitude, il entretenait l’idée de vouloir se perpétuer dans la personne de son fils Jamel qui était par ailleurs son successeur présomptif.

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Moubarek est un homme sage, politicien sincère, fidèle à son amour pour le pouvoir et pour la patrie. Séduisant lorsqu’il lisait son texte en arabe littéraire, un ténor de taille, mais ce qui a fini par le détruire, c’est son ambition de vouloir prolonger indéfiniment son règne… Tout comme Zaba, il a cette intuition qui a fait de lui l’homme de la situation…

Son règne est caractérisé par une récurrence du niveau de vie des égyptiens, dont la multiplication est en état de croissance perpétuelle…Un peuple très sérieux, rien que pour se reproduire,comme au temps des ancêtres…Il se prolifère comme une ruche d’abeilles,ne songeant qu’au plaisir intense de se propager sans avoir peur des conséquences économiques qui affecteront gravement le pays dans son ensemble.

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- Abdallah Salah, amoureux fou du pouvoir, il a tenu bon jusqu’au bout, mais il a fini par tout céder… D’ailleurs, tous les dictateurs s’étaient efforcés, tout au long du soulèvement populaire, d’éviter la chute… et de ne pas tomber dans le chausse-trape populaire.

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Chaque dictateur à sa manière, mobilise in extremis les ressources intellectuelles pour les mettre en œuvre en vue d’apaiser la foule ou de la combattre… L’essentiel pour lui c’est de conserver son poste au commandement du pays et de ne pas l cher les rênes du pouvoir…

Or, Salah est devenu plus célèbre qu’au début de la révolte, en ce sens qu’il est devenu célèbre par sa résistance quasi légendaire aux cris fulgurants des protestataires qui voulaient le faire déclouer coûte que coûte… Il est devenu célèbre par de multiples défections d’anciens serviteurs qui lui étaient dévoués…

Ce dictateur qui ne cède en rien à la ruse et à la tactique maligne des ses illustres homologues contemporains, a fini finalement par l cher prise et à abdiquer en faveur de son premier ministre… Fort heureusement, cette abdication rasséréna en quelque sorte -et pour un temps - la fureur populaire !

Le peuple yéménite est un peuple qui vit encore au temps médiéval. Le modernisme n’a pas encore pénétré ce pays où les luttes tribales, la décadence sociale, l’absence totale de progrès sur tous les plans, vous laisseront dans un état d’inquiétude et de regret…

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Que dire de ce soudanais Omar Elbachir ? Il persiste encore et semble vouloir durer aussi longtemps que ses amis, les dictateurs de Saddam à Bashar. Il n’en démord pas, en donnant l’air de n’être pas là. Il s’accroche au pouvoir qu’il avait arraché par les armes à son fameux prédécesseur Numeyry...

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Pour lui, comme pour tous les autres, le pouvoir avant tout, même avant la vie des soudanais… Omar Elbachir, en dépit des révoltes multiples et disparates, contre son régime, il est toujours là, sans se sourciller le moins du monde. Sans peur, narguant ironiquement la cour pénale. Esquivant habilement la souricière qui lui a été tendue par le fameux Interpol.

Ainsi la dictature, telle une sangsue, s’enfonce chaque jour davantage dans la chair flasque du peuple, pour sucer le sang à pleines bouches… C’est la dictature soudanaise qui n’est pas dissemblable à toutes les dictatures qui furent abattues à coups de massues ou à coups de mitraillettes…

Aussi ce soudanais,taré jusqu’à la moelle,sanguinaire comme ses congénères, malgré tout,n’aura-t-il pas la vie longue. Il ne résistera plus longtemps contre cette marée terrible, impitoyable d’un peuple furieux, assoiffé de liberté, de dignité et d’honneur. Tôt ou tard, il aura son heure fatale !

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- Bashar Al Assad, têtu, à l’esprit aveugle, rêveur idéaliste et impuissant. Il s’efforçait à se rendre digne de son poste pour ne pas décevoir son père dans sa tombe. Ce père qui était un autocrate tenace et inflexible… Sanguinaire, un gypaète au même titre que Gaddafi. Des centaines de syriens innocents furent décimés sous son ordre.

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Bashar est le dernier des tortionnaires que l’on qualifie de cannibales, c’est un monstre à visage humain. Le dernier des despotes de ces dernières décennies qui ont vu naître et prospérer des dictatures irréductibles, farouches et imbattables…

Bashar est venu au pouvoir à la suite du décès de son père (en ligne directe). Bashar avait eu un frère plus grand que lui et prédestiné à être le vrai successeur de son père…Mais ce frère a péri, disait-on, dans un accident. Ouvrant ainsi la voie à son jeune frère (en l’occurrence Bashar) pour être l’héritier potentiel du trône paternel… Or, Bashar ,de jeune blanc-bec efféminé et veule, est devenu comme par miracle, un véritable satrape de la Syrie moderne..

Cette métamorphose fut consacrée par le parti Baath, un parti dur et coriace. C’est ce parti qui a inoculé le virus du despotisme dans l’esprit de Bashar. Ce qu’avait fait Saddam en Irak, Bashar l’a fait également en Syrie. Il a éliminé systématiquement tous les amis d’hier pour s’ériger en maître unique et absolu de la Syrie…

Dr Mohamed Sellam

Msellam83@yahoo.com

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