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Les sbires d’Ennahda, seraient de sacrés inquisiteurs des temps modernes ?

mercredi 12 septembre 2012

Ils sont environ 10 à 20 000 « salafistes » tunisiens à semer la discorde dans ce pays maghrébin leader dans ce qui est le Printemps Arabe, pour avoir été le 1er à chasser le despote Ben Ali qui a trop duré sans alternance et a pratiqué son pouvoir avec des méthodes mafieuses. Pays précurseur de l’amovibilité, en islam, pour faire cohabiter plusieurs religions et donner émancipation à la gente féminine. La-voilà la belle Tunisie menacée de sombrer... Une minorité agissante impose une tyrannie sortie des nuits sombres des inquisitions de jadis, que l’humanité a déjà dépassé...

Accuser des artistes d’être des fauteurs de troubles, quand ils s’expriment librement sur des sujets divers et de société, voilà en effet une preuve de plus pour dire hautement que le g chis règne dans ce pays…

Accuser les artistes de s’attaquer délibérément au sacré, pour bouleverser la société, c’est un comportement mesquin et indigne… qui frise la décadence mentale et l’effritement des valeurs humaines…

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En art, il n’y a pas de sacré, il y a des principes suivis strictement par l’artiste… Toute chose en ce bas monde est faite pour être un motif d’analyse de la part de l’artiste qui ne reconnait d’ailleurs ni le sacré ni le profane.

Tout est pour lui est un sujet de travail intellectuel et de réflexion. Les tristes manœuvres de l’inquisition, ne sont plus que des souvenirs dans l’Histoire…

Vouloir alors les ressusciter en Tunisie, en ce temps de liberté et de progrès, ce serait donner un coup de poignard dans le dos de ce peuple qui vous a conféré, suite à une aberration plus que déplorable transition, le pouvoir pour gérer ses affaires économiques et sociales…

Dr Mohamed Sellam

msellam83@yahoo.com

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