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ADRESSE A BERNARD HENRI-LEVY ou LETTRE A UNE DANSEUSE DU VENTRE

vendredi 3 août 2012, par Djamal Benmerad

C’est après avoir cherché en vain vos coordonnées sur Internet que je me résolu à publier cette missive que je vous destinais sous forme de lettre ouverte, en espérant qu’un des internautes destinataires aura plus de chance que moi et aura l’amabilité de vous la transférer.
Par ailleurs, je signale que je vous interpelle à travers votre nom public et non de votre nom inscrit au registre d’Etat-civil : Bernard Henri, que vous avez enjuivé en y accolant « Levy », ce qui, au vu vos positions, n’honore pas les juifs du monde. Mais vous n’avez pas fait cela pour revendiquer une juiveté, mais après avoir pris conscience qu’Israë l, pour qui la Torah n’est plus un texte mais un prétexte, est un Etat fort. Car vous êtes, comme nous le démontrerons dans ce qui suit, omnibulé par la force Lire Lire : ceci.

J’aurais, bien sûr, préféré vous appeler « le con à la chemise blanche », mais d’aucuns de vos détracteurs l’ont déjà fait €¦ Nous n’allons pas enlever à nos camarades leur trouvaille !

Mais auparavant, nous allons conter anecdote pour signifier votre salissure :
Cela se passait, ou pourrait se passer, dans un village de n’importe quel pays.
Chaque soir, après avoir effectué les labours et honoré leur femme, les paysans se rassemblaient dans la place du village et se racontaient des anecdotes vécues, au passage, mais ils n’oubliaient jamais d’évoquer tel habitant du village absent. Sauf un. Fat et insignifiant, les anciens du village ne parlaient jamais de lui.
Alors, un matin, il s’en alla jusqu’à l’unique fontaine du village, s’y accroupit et fit ses besoins.
Le soir venu, tout le village parlait de lui.

C’est ce que vous faites.

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DJAMAL Benmerad - Journaliste Algérien -

Livre de Djamal Benmerad : nouvelle biographie du Che.

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Un épouvantail nommé Ben Laden

RETOUR SUR L’AFFAIRE MERAH ou CHRONIQUE D’UNE MANIPULATION

Votre nombrilisme vous a mené là où vous êtes : un supplétif de l’OTAN. Ce nombrilisme s’est aggravé au fil des ans à tel point que si vous étiez bottier vous ne vendriez que des chaussures à votre pointure.

Avant la disparition de Jean-Paul Sartre, disparition désespérément attendue par l’establishment français, il lui fallait à tout prix et d’urgence lui trouver un ou des remplaçants, mais des remplaçant plus dociles que ce géant de la pensée, pensée devenue universelle.

Ce même establishment a donc ramassé tout ce qu’il y avait d’invendus, comme Alain Finkielkraut, André Glucksmann et d’autres dont vous-même - idiots alphabétisés qui ont 2 points communs : le premier étant leur allégeance à Israël, le second étant leur rancune contre les pays décolonisés - et lancé une factice durable appelée « Les nouveaux philosophes ». On aurait dû vous appeler « Les nouveaux chiens de garde » de la pensée unique, vu que vous assumez la fonction de Pitt bull de l’idéologie dominante, alors que vous n’êtes que des caniches.

Les médias français vous ont donc échangés contre les vrais philosophes désormais relégués dans l’anonymat. Cela fait des décennies, mais vous demeurez toujours les « nouveaux » car les médias n’ont pas trouvé entretemps d’autres idiots utiles. Mais depuis le temps, on attend toujours ce que vous auriez produit de « nouveau » en philosophie. Il n’en fut rie, c’est pour cela un a-philosophe, d’où une usurpation de statut.

Vos débuts dans la bassesse ne furent pas, comme on le croirait, la Yougoslavie mais en faveur des Contras du Nicaragua, lorsque Reagan les finançait contre le gouvernement FLSN de Daniel Ortega démocratiquement élu. Vous vous êtes agité, formés des « commissions », lancé des pétitions.

Mais l’Histoire est cruelle : de nouveau, le FLSN est au pouvoir.

Puis ce fut la Yougoslavie.

Je me rappelle de cette journée à Evere (Belgique), en 1998 au siège de l’OTAN, lorsque son porte-parole nous a invités à faire le voyage en Yougoslavie…à bord d’un C130 de l’OTAN. Rares furent les journalistes qui ont accepté. Mais le premier à lever la main, ce fut vous, non journaliste accrédité mais chouchou de l’OTAN. Vous êtes donc parti en Yougoslavie escorté par l’OTAN, comme vous étiez escorté par la même OTAN lors de votre « reportage » en Libye où vous ne vous êtes pas inquiété du fait que ce soit l’OTAN, une armée privée composée des seuls pays occidentaux, intervienne en Libye. Où est l’ONU ? Où sont les Casques bleus ?... Comme plus tard, suite à l’agression de la Libye par l’OTAN vous ne vous êtes pas posé de questions quant au génocide pratiqué contre les Noirs de Libye où les immigrés Noirs d’Afrique sub-saharienne.

Voici ce qu’en pense un intellectuel libre, libre comme se doit de l’être un intellectuel : http://http://www.generation-online.org/p/fpdeleuze9.htm

Palestine

Vous vous êtes rendu en Palestine après la meurtrière « Opération Plomb durci ». Après une longue promenade à Gaza, juché sur un char de l’armée israélienne, vous avez déclaré que « Tsahal est l’armée la plus démocratique au monde ».
Tant de cynisme sidère les esprits les plus blasés.

Libye

Ainsi que l’avait enjoint l’OTAN, vous êtes parti en guerre contre « le dictateur libyen », bien sûr contre monnaie sonnante et trébuchante, et vous avez entrepris campagne dans les journaux complaisants qui ont oublié leur fonction principale : dire la vérité.
A ces journaux nous rappellerons quelques évidences de ce qu’était la Libye avant sa destruction par les forces de l’OTAN, ceci constaté par M. Yves Bonnet, ex-patron du contre-espionnage français - qui a oublié d’être aussi idiot que vous - et par mon amie Saïda Benhabylès dans le livre du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R2) et le Centre international de recherche et d’études sur le terrorisme et d’aide aux victimes du terrorisme (CIRET-AVT1) et du Centre Français de RechercheR2) :

Le niveau de vie moyen du citoyen libyen, avant l’intervention « humanitaire » de l’OTAN, était, selon les chiffres de l’Onu, le plu s élevé d’Afrique au niveau de la population le plus élevé d’Afrique et même au-dessus de celui de certains pays hautement industrialisés comme la France ou la Russie. Par ailleurs, et toujours avant l’intervention de l’OTAN le système de santé publique, gratuit, était le meilleur dans le monde arabe, de même que le système de l’éducation, largement ouvert aux femmes. Hôpitaux et dispensaires sont aux normes européennes et les prestations sollicitées de et à l’étranger prises en charge par l’Etat. Ainsi, même dans le contexte douloureux de l’affaire des 475 enfants infectés par le Sida - dite « des infirmières bulgares » - le gouvernement libyen avait payé la totalité des frais d’hospitalisation des enfants et les frais de déplacement des familles (voyages à l’étranger, médicaments, etc.)

Aujourd’hui, celles-ci disent n’avoir plus les moyens de soigner leurs enfants. Pour le cancer, les traitements étaient gratuits et ne le sont plus.

Avant l’intervention « humanitaire », la plupart des familles libyennes étaient propriétaires de leur domicile et la plupart possédaient une voiture, ce qui n’est malheureusement pas le cas dans les pays membres de l’Otan.

Fin de citation.

Les pays occidentaux, dirigés par des personnes « démocratiquement élues », ne peuvent en dire autant. En France, par exemple, 29 % des personnes malades ne vont pas chez le médecin vu le coût des soins.

Or, voilà qu’un an après l’intervention toujours « humanitaire » de l’OTAN, le 8 février 2012, l’ONU - cette même ONU qui a validé la guerre contre la Libye - lance, à travers son Programme alimentaire mondial (Pam), un appel à l’aide internationale pour prévenir une crise alimentaire en Libye, où les stocks de nourriture s’épuisent. Voilà ce que dit une dépêche de l’ONU :

« En attendant les aides de la communauté internationale », le PAM a lancé mardi un projet de distribution de coupons alimentaires afin d’aider les familles vulnérables dans la ville portuaire de Benghazi, en Libye, suite au conflit qui a dévasté le pays l’année dernière.

Le PAM estime pouvoir aider jusqu’à 10.000 personnes pendant les trois mois que devrait durer le projet, qui pourrait ensuite être reproduit dans la capitale Tripoli ainsi que dans d’autres villes du pays.

Les systèmes de coupons alimentaires permettent au PAM d’atteindre les personnes qui se trouvent dans des zones où les aliments sont disponibles mais qui n’ont pas les moyens de les acheter en quantités suffisantes ", a expliqué le Représentant du PAM en Libye.

Dans ce système, les familles bénéficiaires pourront échanger leurs
coupons du PAM contre de la nourriture de leur choix dans des boutiques sélectionnées. Quelques 4.000 familles de la région de Benghazi recevront environ 30.000 coupons d’une valeur totale de 443.000dollars

Les bénéficiaires ont été, bien sûr, choisis par les nouvelles autorités libyennes et des organisations « non gouvernementales » locales.

Traduite en statistiques et résumée, la situation en Libye est la suivante : sous la monarchie, elle était, malgré ses richesses pétrolières, l’un des pays les plus pauvres du monde, avec un revenu par habitant de 6 dollars US par an. Avant « l’insurrection », elle se classait devant France et la Russie pour l’indice de développement humain.

En Tunisie et en Egypte, la jeunesse s’est révoltée car, entre autres, elle ne trouvait pas de travail ; la Libye, en revanche, vu la pénurie de main d’œuvre, faisait appel à 3 millions d’immigrés.

Signalons, au passage, que ces derniers percevaient, à travail égal, les mêmes salaires que les travailleurs libyens.

Nous pouvons, dès lors, éliminer les raisons socio-économiques comme motifs de l’ « insurrection ».

Il a également lancé de grands programmes structurants dans les domaines agricole et industrielle jusqu’au gigantesque projet de « Grande rivière * ».

*La grande rivière artificielle (en anglais GMR, de Great Manmade River, en arabe ????? ??????? ??????) est un projet réalisé en Libye qui consiste à pomper les nappes aquifères situées à grande profondeur (entre 500 et 800 mètres) sous le désert libyen et de répartir cette eau sur le parcours d’une rivière artificielle constituée d’une canalisation souterraine géante qui traverse le pays de part en part du Nord au Sud sur plus de 3000 km. Ce projet, programmé sur 25 ans, et fruit de la volonté de Mouammar Kadhafi, dirigeant de facto de la Libye de 1969 à 2011, absorbe la moitié du budget libyen et est mené avec l’aide de technologies importées de Corée. Ce serait actuellement le second chantier au niveau mondial par son importance et son coût. La première phase représente 85 millions de m³ d’excavation et a été mise en eau le 28 août 1991. La seconde phase est intervenue en septembre 1996. En Libye, les besoins en eau sont très importants, il est donc indispensable d’exploiter les ressources en eau du pays. (Wikipédia).

Le régime de Kadhafi est également à l’origine de l’industrie pétrolière qui, sous la monarchie, était aux mains des multinationales qui n’y investissaient qu’en fonction de leurs profits.

Le pays dispose d’équipements publics et urbains d’excellente qualité, répondant aux normes internationales. Les routes sont bien entretenues et la Libye était en construction permanente ainsi qu’en attestent les nombreux chantiers interrompus.

Sur le plan international, Kadhafi fut, après Boumediene, le seul dirigeant arabe à n’avoir jamais failli dans le soutien à la cause palestinienne, allant même, selon certaines sources, jusqu’à soutenir certains groupes extrémistes tels le groupe dit « Abou Nidal ».
Ceci sachant que out un chacun sait que nul n’a intérêt à se faire ennemi d’Israël. La preuve en est le « pragmatisme du Qatar et des autres monarchies arabes.

Au niveau continental, Kadhafi a permis à l’Afrique de connaître une véritable révolution technologique gr ce au financement du premier satellite africain de télécommunications. Cet outil a permis de relier l’ensemble du continent, par téléphone, d’assurer la diffusion des programmes de télévision et de radiodiffusion, ainsi que plusieurs autres applications technologiques dont la télémédecine et l’enseignement à distance ne sont pas les moindres. Gr ce au système de transmission radio WMAX, une connexion à faible coût a été mise à disposition à travers le continent, y compris dans les zones rurales.

Tout a commencé en 1992, lorsque 45 pays africains ont crée Orascom (Organisation régionale africaine de télécommunication) pour que le continent ait son propre satellite afin de réduire les coûts de télécommunication dans le continent.

Auparavant, les appels téléphoniques à destination et en provenance d’Afrique étaient les plus chers au monde, car ils transitaient par les satellites de télécommunications européens, essentiellement français, qui facturaient au prix fort.

Après14 ans de tentatives infructueuses des Etats africains auprès de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, des Etats-Unis et de l’Europe afin d’obtenir un prêt, le dirigeant libyen a pris ce projet à sa charge et a mis 300 millions de dollars pour débloquer le projet. La Banque africaine de développement a ajouté 50 millions et la Banque de développement d’Afrique de l’Ouest 27 millions.

C’est ainsi que l’Afrique a obtenu son premier satellite de télécommunications le 27 décembre 2007.

Et cela, les opérateurs européens, notamment les opérateurs français, ne le lui ont jamais pardonné, comme on l’imagine aisément.

La Chine et la Russie ont alors accepté de partager leur technologie, ce qui a permis de lancer des satellites pour l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Angola, l’Algérie.

Toujours sur le plan africain, le budget de l’Union africaine (UA) est financé à hauteur de 15 % par la Libye.

En observant ce que Kadhafi a fait pour l’Afrique, on comprend le peu d’empressement de cette organisation à le condamner, à la différence de la Ligue arabe dont les dirigeants, qui subissent ses critiques les accusant d’avoir abandonné la cause palestinienne, le haïssent.

Au cours de son règne, les largesses du dirigeant libyen se sont étendues de l’Afrique du Sud au Libéria, en passant par Madagascar et les pays de la zone sahélienne.
Il a aussi financé nombres de manifestations ludiques comme le Festival du désert au Mali. Dans ce pays, la télévision malienne a été financée en grande partie, dans les années 1980, par la Libye qui, plus récemment, a aussi construit les infrastructures gouvernementales, tout en soutenant discrètement la rébellion touarègue, de même qu’il soutient la cause autonomiste touarègue au Niger et en Algérie.

Le régime libyen s’est fait, par ailleurs, une spécialité de l’organisation de négociations entre ennemis ou adversaires et du jeu de « bons offices » comme dans la libération de Françoise Claustre (1977) ou celle des otages de l’Ile de Jolo (Philippines) détenus par le groupe islamiste d’Abou Sayyaf en l’an 2000.

Ainsi, le régime de Tripoli a-t-il été activement soutenu par ses nombreux débiteurs et par tous ceux qui par le passé ont bénéficié de ses soutiens politiques, financiers et militaires.
Une de ses plus belles réussites réside dans son « alliance » avec les Touaregs, maliens notamment, qu’il a activement protégés et financés durant la répression de leurs mouvement par le Mali dans les années 1990.

la région du Fezzan, en Libye, qui fonde les relations entre les différents mouvements politico-militaires touaregs et la Libye. L’une des décisions annoncées lors de ce discours fut l’ouverture de camps militaires libyens aux jeunes Touaregs afin de les initier au maniement des armes.

Ce soutien à la rébellion touarègue est à l’origine de nombreux différends avec le Mali, le Niger et l’Algérie.

Kadhafi fait de nouveau parler de lui en 2005, lorsqu’il décide d’accorder aux Touaregs maliens et nigériens présents sur son territoire une carte de séjour à durée illimitée.
Pus, l’année suivante il appelle l’ensemble des tribus du Sahara à se constituer en une entité commune afin de s’opposer au terrorisme et au trafic de drogue.

C’est la raison pour laquelle des centaines de combattants, ceux-là que les médias occidentaux appellent « mercenaires », sont venus apporter porter assistance à Kadhafi lors de l’intervention de l’Otan, considérant avoir une dette de sang à son égard.

Vos sentiments droitsdel’hommistes se sont-ils inquiété du génocide perpétré contre les Noirs de Libye et les immigrés sub-sahariens ? Non, parce que vous vous alignez bassement du coté du plus fort. Cest comme chez les prostituées : elle choisissent le souteneur le plus fort.

Question d’ordre médical : depuis le temps que vous exécutez cette danse du ventre, n’avez-vous pas mal aux reins ?

Pour un profiler-stagiaire, cette fascination pour la force a un ressort psychologique : elle provient de l’époque où, lycéen, vous receviez des raclées de la part de vos camarades sans avoir le courage physique de vous défendre.

Vos débuts d’écrivaillon relèvent aussi de cala : vous venger des camarades du lycée. Cela tomabiat fort à propos : l’establishment français, dirigé par les gros et puants capitalistes, prévoyant cette disparition (la biologie aidant), ont ramassé ce qu’ils pouvaient, c’est-à-dire les Finkiernaut, Glucksman et autres écrivaillons sans envergure. En fait, ce qu’il y a de commun entre ces « nouveaux » philosophes est leur pro-sionisme et leur métier de chien de garde de la pensée unique.

Un philosophes est un producteur de pensée(s) à même de provoquer le débat et la réflexion, mais à vous lire on s’aperçoit que vous êtes à la philosophie ce que la pornographie est à l’érotisme.

Syrie

Vous vous êtes réjoui, comme un fat, qu’en Syrie « même si ce serait mon plus cher désir, je ne peux certainement pas espérer répéter à Damas ce que j’ai fait à Benghazi ou Misrata. En revanche, ce qui est en train de se passer en Libye aura un effet mécanique en Syrie, ça, j’en suis convaincu » Vous avez appelé, dans les médias du « consensus », à une intervention militaire.

L’Histoire a fait que le mot « intellectuel » rime avec « résistance », mais vous avez voulu aller à l’encontre de cette Histoire en faisant rimer ce mot avec « à-plat-ventrisme ».
Mais vous n’êtes pas un intellectuel, vous êtes, aux yeux des intellectuels, un histrion, un histrion qui n’amuse même pas les foules qui, après avoir regardé votre spectacle, demanderaient à ce qu’on leur rembourse le ticket d’entrée.

Dans les années 1990, vous vous êtes rendu dans une Algérie aux temps forts du combat entre les islamistes et la société civile, accompagné comme toujours, des services des forces de sécurité. Entre les deux vous avez choisi les généraux au pouvoir auxquels, à votre retour en France, vous avez accordé un satisfecit, alors qu’un intellectuel digne de ce statut aurait tout de suite compris que les généraux algériens combattaient pour leurs privilèges et non contre l’intégrisme. Mais vous étiez conséquent avec votre démarche : toujours être du côté des puissants.

DJAMAL Benmerad - Journaliste Algérien -

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