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Algérie 2012, usurpation flagrante de la mémoire

Une constitution frénétique et des leaders manipulateurs qui pénalisent tous progrès !

dimanche 8 juillet 2012, par Azouz Benhocine

Un demi-siècle de liberté ! Qu’ont-ils si bien fait de leur souveraineté nationale, les algériens ? Le progrès est-il quantifiable, est-il encore porteur de la charge d’orgueil ou d’hyper-glorification déployée à chaque occasion, commémoration, depuis 1962 ?

Des questions lancinantes mettent en confrontation des baroudeurs idéologiques et fervents défenseurs d’une identité formelle et conflictuelle. Même les défenseurs des droits humains sont en panne ou en déphasage par rapport à la conscience populaire profonde.

Alors une crise éternelle accompagne l’Algérie... Que le peuple tente de dépasser, sans la comprendre !

Commençons par la critique : La personnalité nationale algérienne, telle qu’elle est perçue et reconnue dans le concert des nations en 2012, se traduit par l’actualité du record mondial du quart de millions de victimes du terrorisme. Une criminalité parlant au nom de l’islam, que les terriens redoutent sa propagation…

Ce spectre de violence, la jeunesse le fuit en (harga), partant par tous les moyens à l’étranger, faute de ne pas l’épouser ? La constitution du pays, fortement exposée aux aléas d’une incohérence des opinions qui se disputent la relève à la génération qui a libéré le pays, est à l’image d’une furieuse déstabilisation bien continuelle... Cette première loi ne fait pas la meilleure république !

L’Algérie a frôlé son printemps révolutionnaire en 2011. Mais originellement, elle a été bien le pays précurseur, en octobre 1988, de la désobéissance à la fois civile et populaire. Dont les conformes reproductions se sont dupliquées, ou bien sont encore en opération, dans l’ensemble du monde arabe pour déloger les despotes et contester l’oligarchie des rois fourbes !

La féroce répression qui a frappé la rénovation qu’un soulèvement a imposé en 1988, fut comme de tradition... La maltraitance faite par le passé aux poètes, aux journalistes et intellectuels, la torture de plusieurs milliers de personnes. Les emprisonnements ont raflé le moindre révolté et un millier de morts ont été enregistrés. Depuis le pluralisme est venu avec la menace si redoutée par d’autres terriens... Triste hécatombe, à huis-clos pendant les années du terrorisme, entre algériens !

Dans le contexte de ce qui est le Printemps Arabe, qui a marqué l’année 2011, les algériens se sont humblement auto-empêchés de s’engager dans une nouvelle sédition. A cause d’une peur collective de replonger dans la cruauté, tant présente dans l’actualité mondiale avec ses pires labels AQMI et Al Qaeda. L’éradication intégriste a, pendant la décennie 90, exterminé un large pan des catégories éclairées de la population. Les listes d’artistes, de scientifiques et de simples laborieux ont été élaborées en complot anti-national...

La rupture avec la bureaucratie sclérosante, avec la criminalité justifiée d’un sentiment religieux dévoyé et avec l’ensembles des tares socio-politiques, telle est la démocratie dont rêvent les algériens. Ils aspirent et se battent cette fois, après la libération, pour l’accomplissement d’un effort national à son terme, le minimum comme un nécessaire de survie.

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L’espoir, d’acquérir les libertés multiformes et d’une harmonie sociétale, est vivace, éveillée avec les premières lueurs de l’indépendance. Même le combat pour démentir l’affabulation théocratique des islamistes qui comptent s’accaparer du pouvoir, tient à cœur la population algérienne plus que d’autres. Elle en a bavé d’un islamisme toujours prêt à retenter sa criminalité exponentielle, largement confessée aux yeux de l’ensemble de l’humanité... Et commise par des algériens parafant aux registres des complots internationaux.

Dans le cinquantenaire de l’indépendance, sans tarder il reste à réitérer :

 Les réformes qui n’ont pas eu de mains éprises de réels changements pour les configurer.

 Des législatives différentes de celles de 2012 qui ont été tracées en dispatching entre rentiers de la corruption et bureaucrates, tel le partage du butin d’un braquage.

 Et des anniversaires de l’indépendance délivrés de l’amnésie, aptes à donner au peuple la lecture corrective et critique de la mémoire accaparée par une succession d’illustres dictateurs qui tuent ceux qui sortent de leur giron, comme feu Mohamed Boudiaf...

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