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Dhina et Israë l, avant les officiels et les hommes de culture

Difficile fidélité à la ligne officielle de l’Algérie par rapport à Israë l.

mercredi 20 juin 2012, par Azouz Benhocine

Quand les islamistes algériens en 2004, se sont attaqués au projet de concorde cher à Bouteflika, ils furent les premiers à entrer en contact avec les Israë l et ses relais. Il s’agit du groupe de Mourad Dhina, qui se compose outre d’Anouar Haddam qui revendique les crimes terroristes à partir des Etats-Unis, de : Abbas Aroua, Mustapha Habbès, Hassan Ouchène et Mourad Ould Adda. Ce type de projets : chercher en Israë l une réponse à la dictature manipulatrice de la mémoire, avec la langue et la religion, en Algérie... n’est pas une primauté.

Les chargés occidentaux des ingérences politiques pour le compte du sionisme, ont aussi été en relation avec certains politiciens algériens, et non des moindres officiels. Des oppositions aussi ont applaudi, cette démarche de haut rang. Ce qui a aussi donné raison aux criminels de l’obscurantisme, camouflés derrière l’islam, qui souhaitent toujours gagner sympathie d’Israël. Idéologiquement un socle ultralibéral est commun, voire l’alliance du capitalisme le plus archaïque avec la féodalité la plus esclavagiste, justifie pleinement que les islamistes et les officiels algériens soient en contact direct avec l’Etat hébreu. Contrairement aux discours officiels des uns et des autres.

Officiellement Israël est un colonisateur hors-la-loi !

Si on tente de déterminer quelle est l’idiologie du parti FLN affidé –et à plat-ventre- à Bouteflika, on y croise un ba thisme comme il n’existe nulle part ailleurs. Celui qui se soucie d’Israël que pour se légitimer. Il est collé au fanatisme religieux, au libéralisme, au népotisme, au nationalisme et au conservatisme, les pires repères populistes de l’extrême-droite dans une déclinaison arabo-islamiste. Mais certainement les qualifiants réactionnaires, maffieux et de prédation économique ne manquent pas pour coller à l’identification, sinon pour déterminer le modèle et le régime algérien, qui est des plus opaques dans le Monde…

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Les relations algériennes avec le sionisme ont existé et pourquoi ne plus en parler et les cacher ? Selon une photo montrant le raïs avec Ihoud Barak, la guerre secrète qui a coûté la vie, le 28 juin 1973 à Paris, au dramaturge algérien dans des conditions obscures, semble ne jamais avoir eu lieu. Israël est à l’offensive, ses attentats et ses actions tactiques sont incessantes contre les arabes et plus largement les musulmans, au regard du conflit avec l’Iran.

Culturellement l’Etat hébreu est une fenêtre ouverte sur l’universalité pour les exclus !


L’échappée en Israël de l’écrivain algérien Boualem Sensal et du berbériste Ferhat Mehenni, n’est pas la plus récente boulette des persécutés de ce pays, plongé dans l’occultation et le déni. Les islamistes ouvertement engagée et meneurs du terrorisme, précisément les anciennes gueules du FIS dissout, sont les premiers à avoir recherché parmi les redoutables lobbys sionistes, réconfort sinon de l’aide pour briser la carapace qui barde les despotes algériens. Israël qui spolie les palestiniens de leur terre, tout en refusant la paix selon les critères internationaux…

C’est d’abord au peuple algérien et à ses dirigeants que l’accusation des exclusions de certaines catégories de la communauté nationale, doit-être portée. Si les islamistes sont exclus par la morale humaine, sans ou avec religion, pour leurs crimes (les 200 à 300 000 victimes algériennes)… Porter à la place de la vindicte, les deux hommes de culture qui ont peut-être crû bien faire, s’entoure d’hystériques débats. Tellement leurs gestes sont classés hors-champ du fait de l’esprit et de la lettre de la position officielle nationale.

Pris à partie par les islamistes, qui s’en passent de respect des libertés individuelles, et par les récalcitrantes chapelles réactionnaires, où le parti FLN apparaît tel le cercle des faux ancien-moudjahid, les deux hommes sont aussi cités dans le monde arabe. Or pour toute idée d’une paix finale, juste et équitable entre deux entités étatiques en belligérance directe : Palestine et Israël, ce ne sont ni les despotes, ni les monarques actuels qui peuvent prétendre être en possession de la réalisation d’une Palestine libre et souveraine.

Le complot de révolution ignorante toujours en action, après les islamistes les désarmés de tous projets sauf la scandaleuse déstabilisation.


Pour que l’érosion du progressisme, dont s’est longtemps targué ce pays, devienne de cette ampleur, il est temps que le parti FLN cesse ses anéantissements des francophones, laïcs et berbères. Sinon, que faire. La politique officielle du pays est entre les mains de ce parti, et Bouteflika est le seul maître…

C’est en 2004 que les maîtres à penser de l’islamo-terrorisme algérien qui, les premiers donc, ont eu à contacter les comploteurs qui sévissent dans le monde arabe, l’époque de Sharon en Israël mettait à mal la résistance conduite par Arafat… En fait le passage se fait obligatoirement par les USA, pour atteindre les associations des lobbys sionistes, qui se sont toujours associés aux islamistes du monde et à leur gourou Ben Laden…

Ainsi, Mourad Dhina actuellement en arrestation en France, accusé de trafic d’armes au profit du GIA en 1994 et scientifique en exil en Suisse, fut le premier à entrer en contact avec l’Etat hébreu. D’ailleurs le président. Un de ses hommes de confiance, Dr Mohamed Anouar Koutchoukali, a pris contact avec l’Américain Richard Krieger, président de l’International Educational Missions (IEM) et président du conseil américain de l’Holocauste. Anouar Heddam, l’ancien dirigeant du FIS exilé à Washington, est celui à avoir créé le contact l’IEM pour traduire des officiels algériens en justice.

Présenté comme opposant, ce chef-terroriste que même en suppliant, il n’a pas été jugé sincère. L’objectif du groupe de Dhina était d’interdire l’accès aux Etats-Unis d’Amérique à tous les officiels algériens et même de les y faire juger pour avoir « perpétré des massacres contre la population algérienne » . Le comité Justicia Universalis, une officine des Djaz’aristes basée principalement en Suisse, fréquemment derrière des affaires de « droit-l’hommistes » algériens. Et qui active actuellement pour le libérer…

Richard Krieger, considéré comme un « chasseur de nazis », est un des relais les plus efficaces du lobby juif américain. Il est l’initiateur d’une banque de données sur les nazis tortionnaires, criminels de guerre, génocidaires responsables d’abus en matière de droits de l’homme. C’est à ce titre que les Djaz’aristes se sont proposés. A l’époque ils rêvaient d’une « chasse à l’homme » qui concerne les officiels algériens en déplacement aux Etats-Unis, semblable à celle menée contre les nazis. Khaled Nezzar en a fait les frais !

Le groupe de Dhina, outre Haddam à partir des Etats-Unis, se compose de : Abbas Aroua, Mustapha Habbès, Hassan Ouchène et Mourad Ould Adda et Anouar Heddam. Ce type de projets n’est pas une nouveauté.

Source (à propos de Dhina en 2004)

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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