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L’imposture universelle...

... qui met les juifs en guerre infinie contre les arabes !

dimanche 18 mars 2012, par drmohamedsellam

Pour une Palestine libre :

Il est grand temps que les palestiniens acquièrent leur liberté, une liberté totale et non tronquée. C’est le temps de la renaissance de la Palestine, une Palestine longtemps meurtrie sous la domination israélienne. Tous les peuples libres, amoureux de la liberté et de la démocratie, doivent soutenir inconditionnellement les palestiniens.

Plusieurs décennies se sont écoulées et la Palestine gémissant sous le poids de la dictature israélienne. C’en est assez. Il faut que la Palestine retrouve la paix et la liberté.

Par : Dr. Mohamed Sellam Professeur d’Université.

Connaissez-vous le crime le plus abominable de tous les temps ?

Cherchez dans votre souvenir, remuez un peu l’histoire, et vous aurez la réponse toute faite !

Ce n’est évidemment ni l’Apartheid en Afrique du Sud, déjà mis au pilori, ni le massacre systématique d’un million d’algériens par l’envahisseur français, ni l’holocauste des juifs par les nazis, ni non plus la purge sanguinaire de la prétendue révolution islamique en Iran, encore moins l’envoi massif des milliers de jeunes américains au Viêtnam pour y être broyés vifs et essuyer le désastre le plus sanglant de l’histoire américaine, encore moins le génocide de la révolution rouge ou le massacre systématique de l’ethnie arménienne.

Ce n’est pas tout cela : Je suis sûr que vous l’avez deviné.

C’est en effet l’abandon du peuple palestinien à son sort, c’est sa colonisation par Israël, qui n’épargne rien pour le mettre sous son emprise, c’est ce peuple qui lutte seul, les mains nues, face à la machine meurtrière de l’envahisseur sioniste. C’est enfin ce peuple qui gémit et souffre depuis bien des années, dans l’indifférence universelle, sous le joug de la misère implacable.

Dès la fin de la seconde guerre et à la suite des vagues de nationalisme tous azimuts, il y eut de par le monde, un mouvement extraordinaire de décolonisation systématique. Des pays furent alors émancipés pacifiquement de la tutelle étrangère, sans qu’il y ait une seule goutte de sang versée, d’autres, au contraire, réduits à avoir recours à la violence et à l’usage des armes pour reconquérir leur indépendance vis-à-vis de l’étranger, qui s’obstinait cependant à ne pas transiger et à céder à l’appel des peuples assoiffés de liberté, n’ont jamais trouvé la paix qu’après s’être totalement affranchis de la mainmise tyrannique des colons et de l’hégémonie étrangère.

Mais quoi qu’il en soit, c’est enfin la liberté qui a fini par triompher et tous les pays, qui avaient été soumis sous le joug du colonialisme aveugle, en furent affranchis, pour décider enfin en toute indépendance de leur propre destin.

Mais si tous les pays, quelle que soit leur étendue territoriale ou leur importance démographique, étaient parvenus, gr ce à des moyens plus ou moins pacifiques, à s’émanciper de la domination coloniale, la Palestine, seul pays qui souffre encore sous l’emprise sioniste, a déjà usé de tous les moyens pour reconquérir son affranchissement, mais tous les efforts, tous les moyens employés, tous les sacrifices humains qui jalonnaient cette dernière moitié du siècle, n’ont pas abouti à secouer le carcan de la domination sioniste ou même à conclure un compromis pacifique entre les deux communautés belligérantes...

Alors pourquoi le problème palestinien était-il donc resté toujours en suspens depuis bientôt un demi-siècle, sans que la communauté internationale ait fait la moindre tentative sérieuse en vue d’y trouver une solution adéquate, équitable et juste, sans porter préjudice à aucune des parties antagonistes ?

Nous savons que la religion chrétienne avait eu pour berceau El Qods : Jérusalem et que cette religion - comme chacun sait- est issue du judaïsme. On comprend dés lors pourquoi le monde chrétien éprouve de la sympathie et même de l’affection à l’égard d’Israël. Tout chrétien, de quelque statut social qu’il soit, semble être prêt à se dévouer pour assurer l’existence et la sauvegarde de l’Etat d’Israël.

Cet état de choses, me semble-t-il, n’est ignoré de personne de nos jours. Au contraire, tous les arabes et les palestiniens eux-mêmes, savent que la création de l’Etat sioniste n’était pas une chose facile et qu’elle était à l’origine d’une coalition internationale, qui lui insufflait la fermeté et la persévérance pour assurer sa mainmise et son hégémonie sur la Palestine.

D’où l’on déduit que la survie de cet Etat artificiel est due à une conspiration universelle. Une sorte de complot tramé au détriment du peuple palestinien, un complot enfin dont les cerveaux se trouvaient être tous les juifs coalisés du monde entier. Les juifs qui avaient frayé un chemin dans la vie politique américaine et européenne et qui jouissaient d’une influence prépondérante dans tous les milieux intellectuels et sociaux.

Ce sont ces juifs là qui dresseront des obstacles devant toute solution pacifique au problème palestinien en torpillant les bonnes volontés et les initiatives fécondes. En effet, le sionisme est l’ennemi le plus farouche, le plus tenace, de toute solution pacifique du problème...

La population arabe de Palestine accepterait bien volontiers de vivre aux côtés de la population juive, sans animosité ni hostilité d’aucune sorte. Mais ce qui entrave toute coexistence de ces deux communautés, dont la parenté est un fait historique indubitable c’est le lobby sioniste, qui semblait voir dans cette cohabitation une espèce de supercherie tendant à mettre fin à l’existence de l’Etat d’Israël...

De tout temps, le peuple arabe et le peuple juif se sont côtoyés et ont vécu presque en une seule communauté : ils se connaissent donc mieux et ne sont guère des étrangers l’un pour l’autre. Mais ce qui a brisé cette entente séculaire, c’est toujours le sionisme, une doctrine politique draconienne, extrémiste, qui brandit le glaive de la violence et du mépris des lois, croyant en cela faire naître la panique et la terreur dans le sein des arabes de Palestine et les contraindre à abandonner leurs terres pour les faire occuper par des immigrants juifs.

Pire encore, ce qui encourage et stimule le sionisme dans la voie de l’injustice et de la tyrannie, ce sont la plupart de ces Etats occidentaux qui ont joué, comme on le sait bien, un rôle notable dans l’instauration de l’Etat d’Israël et de son expansion au détriment du peuple de Palestine.

Ce sont encore de tels Etats qui, affichant parfois une attitude hypocrite et faisant fi de tous les droits internationaux, se montraient plutôt favorables à l’expulsion arbitraire de la population arabe par les sionistes qui s’acharnaient d’ailleurs à vouloir établir leur suprématie sur la région entière...

Mais de telles visées sont vouées à l’échec, car le peuple palestinien est déterminé, quel qu’en soit le prix à payer, à reconquérir ses terres pour y élever un Etat indépendant et prospère. Cette détermination, on le conçoit bien, est entravée jusqu’à présent par des considérations d’injustice et de racisme.

Les Etats libres et à leur tête les USA sont encore loin de permettre au peuple palestinien d’édifier son Etat et de vivre en paix, dans la limite de ses frontières naturelles. Pour eux, pour ces pays qui ne cessent de prêcher la démocratie et la liberté pour tous les peuples de la terre, pour eux, dis-je, la question palestinienne est une question épineuse et angoissante à laquelle il est impossible de trouver la solution désirable.

Et le combat se poursuit sans rel che, mais cette fois c’est le combat de David contre Goliath, des bambins, des gamins à mains nues, usant de la fronde et des cailloux contre l’appareil meurtrier de l’ennemi sioniste, affrontant courageusement des armes sophistiquées, appelant à tue-tête la mort plutôt que de souffrir sous les bottes de l’envahisseur... Mais, quoi qu’il en soit, David finira par remporter la victoire sur l’invincible géant.

Encore une fois, que le monde sache, qu’il y a d’un côté un peuple spolié, frustré, expulsé de force de ses terres, meurtri et exsangue par de longues années de souffrance et de misère, anéanti et bafoué dans sa dignité et que de l’autre, un Etat sioniste, dur et sanguinaire, assassine sans rémission tout palestinien qui tente d’élever la voix, dresse ses appareils destructeurs à la face de ce peuple désarmé, et use, par esprit de vengeance et de haine, des moyens de torture les plus barbares.

Voilà l’image véridique qu’offre Israël au monde moderne.

Et en dépit de cette vérité irréfutable, le monde garde le silence le plus absolu, un silence complice, un silence que rien n’est venu troubler jusqu’au jour où l’Irak est entré au Kuwait. Ce silence effrayant, cette inertie incompréhensible, cette indifférence quasi générale, n’est qu’une forme d’hypocrisie qui nous apprend que ce monde est encore farci d’injustice et de despotisme.

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