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Mutisme à l’Elysée, alors que les tribunaux s’activent dans l’entourage du président.

Grande dépression dans la majorité qui présumait enlever des tribunaux l’instruction des affaires...

vendredi 30 septembre 2011, par Jaco

Avec l’éclatement d’une série de scandales médiatiques, les autorités françaises, saisies de la pertinence de l’échéance électorale, préfèrent garder le silence ! Ecoute téléphoniques de journalistes, exfiltration de magistrats, porteurs de valises sur les cadavres de cadres français tués à Karachi et mise sous la tutelle de Mme Woert de la grosse fortune Bettencourt €¦

Pour ne citer que ces trois sujets chauds, régénérant chaque jour (et même chaque heure de journée) d’autres scoops que la presse digère instantanément, il y a un pesant et troublant silence du président Sarkozy. Deux domaines des institutions de la république sont malmenés, à savoir la presse espionnée et des magistrats questionnés pour des t ches où le chef de l’Etat est non-loin.

Et que de paradoxales ou inintelligibles répliques de son premier-ministre, pour rompre le silence, surviennent de temps à autres avec une certaine difficulté de les admettre à l’opinion. L’opacité reste ! Malgré que ce dernier n’est pas cité dans ces cauchemardesques histoires, il demeure solidement boulonné à ses collègues opèrant selon la solidarité corporatiste.

Même l’écueil de la déconfiture électorale lors des dernières sénatoriales laisse de glace l’Elysée. Pourtant les mouvements de ministres et de directeurs centraux de ministère sont à leurs meilleurs et furtifs ballets, de ce revers électoral qui est perçu comme le prélude à 2012.

Les deux shows télévisés des candidats à la primaire des principaux opposants du PS, ont aussi grandement démontré que la pratique démocratique des débats est bien plus relevée et crédible dans l’opposition. Mieux qu’au sein de la majorité présidentielle qui faute de ne pouvoir pas encore ratisser au centre, balaie devant la porte de l’extrême droite du FN.

Dans l’ensemble de cette trilogie il y a une référence commune, l’appareil judiciaire français qui se trouve désormais au cœur des intrigues. La justice française montre, de son côté que les épreuves qui la chahute avec l’arrivée de Sarkozy à l’Elysée, une foi dans l’application des lois et la continuité de son autonomie.

Et en rajout, La DST (direction de la surveillance du territoire) vient d’écarter l’ancienne thèse. Dès le début de l’enquête, la piste de l’attentat islamiste qui a coûté la vie à 15 personnes dont 11 Français en 2002 à Karachi, n’était pas pris en compte. Les islamistes étaient à toutes les bouches après le 11 septembre, donc ça a fonctionné jusqu’à là, plus maintenant !

En déclassifiant, sur ordre de la présidence de la République, des documents secret-défense dans l’affaire Karachi, que Le Parisien dit avoir consulté, la DST est sorti de l’ombre. Mais les PV de l’enquête affirment le contraire, c’est-à-dire que l’attentat a été faussement à des Kamikazes du fanatisme islamiste. Quelle éclaboussure pour une justice compromise, qui dressé de tels résultats ! Car la vérité semble être ailleurs.

Le financement d’une certaine campagne électorale du discret Balladur connaît des retours incessants. Les familles des 11 victimes de Karachi sont tourmentées que pataugent les investigations, comme bloquées par un système qui semble désormais se briser. La résistance du juge Van Ruymbeke dans plusieurs enquêtes, persiste. Ce magistrat est en possession d’un document démontrant le lien entre un contrat d’armement passé en 1995 avec l’Arabie Saoudite et le financement de la campagne de Balladur.

Ce contrat dit "Sawari II" sur la livraison de frégates, passé en décembre 1994 avec l’Arabie Saoudite, constitue un élément inattendu qui s’additionne à un cortège qui s’allonge… Des sommes dont la traçabilité s’élucide proviennent des retours de commissions !

Avec ces histoires accablantes, le président de la république voit nombreuses personnes de ses proches et divers entourages passer aux questionnements des tribunaux. Ces instances (LES TRIBUNAUX), de haute importance dans le système judicaire français car à sa base, devaient, dès l’arrivée de Mr Sarkozy à la présidence, se départir des juges d’instruction. Une idée qui a été combattue !

Ces juridictions essentielles dans le corpus de l’appareil JUSTICE DU PAYS, sont les premiers à pouvoir traiter ces affaires. Ils allaient être privés de mener des enquêtes pour se contenter, comme l’ensemble de ses hiérarchies et instances, des investigations de la police. Qui elle, relèvent d’un ministère où Sarko a excellé !

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