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Google privilégie la qualité et son panda estime la plus-value...

Le tournis des référenceurs de sites, les annuaires risquent d’être contournés par la teneur "vitesse et qualité" des pages.

mercredi 17 août 2011, par N.E. Tatem

En l’honneur d’un animal des plus rares, des plus beaux et des gros dans le monde, Google a modifié la manière de classer les résultats que génère une recherche exprimée sur Internet en utilisant son moteur... Panda dit-il. Et en assume pleinement les normes de qualité qu’il a choisies.

Que cela déplaise aux référenceurs, mis sur la sellette, sa préférence va aux designers et aux créateurs. Les premiers pour la présentation visible et les seconds pour les efforts qu’ils mettront afin de créer des matières intéressantes… Du moins la philosophie dite "qualité" est claire. Les critères économiques priment cependant avant toutes considérations.

Les commentaires sur Google Panda sont devenus affligeants, voire médiocres et même insignifiants. Perdants et gagnants, ceux avancés dans les résultats de recherche ou visibles dès les premières lignes et pages et ceux noyés dans les arrières loges du leader des sites traitant le plus grand nombre de requêtes du Web. Sera-t-il utile pour la majorité des ordinateurs, en conséquence d’une mise à jour de son "mode de sélection", c’est-à-dire par les qualifications résultant de l’algorithme modifié…

En effet un matraquage de commentaires et des plus diffus dans les cercles spécialisés des langages informatiques, a été libéré comme un copier/coller. Les exposés ont commencé dès février, date de lancement aux USA. Panda par-ci et algorithme par-là, se répétaient. Or la méthode de trie préconisée se devine. Google a publié un message clair et totalement contraire et insatisfait de la langue reproduisant à récurrence des contenus déjà galvaudés à propos de son système tant commercial que technique.

En réaction aux questions que posaient les spécialistes du référencement, Amit Singhal, le chargé des logiciels de Google, a remis en place les anxieux, aller regarder ailleurs et en toute liberté. « Le conseil que nous donnons aux éditeurs est toujours le même : faites le nécessaire pour satisfaire au mieux les internautes qui visitent votre site Web et ne vous préoccupez pas inutilement des algorithmes ou des paramètres utilisés par Google pour le classement. » . Il n’est pas utile d’être savant pour saisir comment les débats sur Google Panda ont été faussés. Ne parachevant que seul le référencement, comme la multiplication des back links, resterait le seul paramètre de recherche, Google a changé ses règles de sélection…

L’enjeu du classement que fixe Google est au centre des préoccupations des webmasters, avant les référenceurs. L’optimisation basée sur une orientation technique des moteurs de recherche pour qu’ils pointent sur un site donné, n’est plus fondamentale. Se construire une renommé avec les référencements dits naturels, et autres méthodes déjà éprouvées que la technologie peut dépasser, est presque secondaire à bien lire les commentaires de cet expert de Google.

Les prestataires en référencement qui bossent plus sur l’inscription de leurs clients dans des annuaires, souvent créés de toutes pièces et dupliqués à dessein de faire croire aux propriétaires des sites, un bon référencement. Et à qui, ils assurent des liens augmentant la page rank, cette formule est comme désuète. Loin s’en faut, ces référenceurs aussi professionnels qu’ils peuvent l’être, ils ne sont point responsables et encore moins créateurs des contenus ainsi que des designs.

Google opte à considérer davantage, ce qu’il désigne par « article », la qualité de la page émise sur le Web. Et cette notion de qualité, qui prend en compte l’utilité ainsi les facultés de ce que renferme la page, est indiquée comme principe majeur à l’appréciation de Google. La beauté, la perfection et l’intérêt de l’article...

Un moteur de recherche, qui dirige l’internaute ayant lancé le navigateur Web de sa machine, reste un outil qui se charge de relayer ce qui est diffusé sur Internet. La machinerie du propriétaire du moteur, on ne peut s’imaginer autre interprétation, est conçue et déployée selon les normes que fixe son créateur, son dieu et son maître ! Libre à l’internaute d’aller voire ailleurs, d’ouvrir un autre moteur qui sélectionne autrement et selon d’autres critères.

Comme pour la préférence prééminente, du choix du navigateur par l’usager, dès là l’objectif est dûment et préalablement fixé par l’internaute lui-même. Le navigateur Google Chrome a donné ses preuves et est 3ème, en 2011, de ceux utilisés. Ses ancêtres "Firefox et Mozilla" n’ont qu’à bien se tenir. Et ils s’exécutent en adoptant continuellement des évolutions. Celui venu de la culture Microsoft, IE –Internet Explorer a frappé avec sa dernière version, en gagnant de la vitesse avec son nouveau IE9. Il est donc tout à fait normal que Google privilégie des caractéristiques soumises et conformes à ses intérêts. Ce droit d’entreprendre son offre, d’ailleurs gratuite, est incontestable pour Google ou pas Google.

« Vous avez été nombreux à nous demander ce que vous pouviez faire pour améliorer votre classement sur Google, en particulier suite au lancement de Panda. Nous vous conseillons de garder dans un coin de votre esprit les questions ci-dessus et de faire de votre mieux pour proposer un contenu de qualité, plutôt que d’essayer d’optimiser ce dernier pour les algorithmes de Google. »

Ici Google insiste de ne pas mettre en erreur les algorithmes. En optimisant son site et en disposant d’une respectable Page Rank, car élevée en nombre de liens retour, ne suffit pas d’avoir pour être en haut du podium. Des pages visibles et avancées à portée de tous dans leur diffusion exigent de la qualité, voire aussi de l’importance.

Qualitativement bien présentées en design et en contenu, les articles les mieux appréciés seront repérés par l’algorithme : est-ce une magie ?

La promesse est faite, mais l’expérience en déterminera si Bing, le moteur de recherche de Microsoft qui lui convoite le podium, fera autrement du point de vue Business d’abord...

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