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La ruine des médias publics en Algérie, à cause des "Fake News" anti-Hirak.

Des journalistes piégés par un patriotisme réducteur des libertés.

dimanche 10 novembre 2019, par Djamel Damien Boucheref

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L’exclusion en Algérie, à foison au sein des tendances déviantes du Hirak, frappe les exilés. Même la constitution a sa version de normes pour écarter l’intelligence et la compétence qui a fui le pays. Quand les exclusions et les persécutions battaient leur plein, des laïcs, voire des athées, se sont écartés de la nébulosité emportée dans les affres d’Al-Ghazali l’égyptien, adoptant la censure et avalisant les crimes des mains des islamistes.

Innombrables les cadres algériens, vivants à l’étranger, désirent revenir pour reb tir leur patrie. Mais la manipulation de la "main étrangère", chère au régime qui a détruit les fondements du développement, s’est propagée pour ne pas les autoriser à construire, voire les désigner « ceux qui ont fui ». Certains crédules citent les prouesses faites ailleurs par leurs compatriotes. Mais le journaliste, devenu écrivain, demeure bl mé !

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La ruine du journalisme en Algérie, contrairement à d’autres pays où jaillissent de nouveaux talents avec l’aubaine du Web, est principalement causée par la bureaucratie. Le nombre de cadres des grands métiers qui quittent encore, sur des "BOTIS" de "HARAGAS" ce grand pays, pour trouver ambiance clémente et cadre de vie tolérant, devait être connu. Mais point de parole de vérité et d’ me qui juge !

Ce ne sont pas seulement les responsables qui brisent l’honnêteté des journalistes en Algérie. Aussi la connivence de la corporation et des patrons des chaînes TV privées, avec les pourvoyeurs de fonds financiers détournés du denier public, doivent être citée. Le népotisme en Algérie est construit avec, et autour, des constantes nationales. Il sera raffermi au prochain vote présidentiel, tissant les pouvoirs que le peuple dénonce…

Ce qui s’apparente à une propagation, ou bien a pour conséquence directe et infinie, de la médiocrité, règne. Cette idée de valeur au menu idéologique, pour embrigader les esprits, est forte. Elle domine depuis les pensées jusqu’aux tréfonds des écoles où les bambins perçoivent le deal de la haine ! Et dans cette complexité, le journaliste devient juste un cadavre encerclé, désarmé du 4ème pouvoir !

Et sans complaisance aucune, pour notre part à Populi-Scoop, la langue arabe est vecteur d’archaïsme et d’une culture identitaire intransigeante jusqu’à l’extrémisme. Elle plonge aussi, la couverture médiatique des régions, dans le charlatanisme. Et elle met l’analyse du fait politique en dehors de la mémoire et de la fabrique des idées, pour la détourner sur la décadence obscurantiste.

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Après la chute de Bouteflika, provoquée par la sédition de la jeunesse scandant « Ya L’Maroki makesh 5ème mandat » qui assura, en fin de compte l’armée de la destitution, tant revendiquée, le monde de la presse et des médias devient le dernier paravent pour les reliquats du système. La subversion pacifique ne trouve pas la couverture journalistique idoine à son me débonnaire.

Le gouvernement continue de préparer l’élection présidentielle du 12 décembre, en dépit d’une opposition qui refuse cette opération purement administrative. Le projet qui tend à reproduire les anciens symboles, remettre en selle le personnel défaillant et réactiver la décadence, est en marche. Il impose via les médias publics le mensonge.

TV et presse écrite de l’Etat n’ont désormais aucun auditoire. Alors la radio, qui a ses coutumiers, s’est faite aussi nettoyée des voix discordantes avec les duperies systémiques. Renouvelé le 38ème vendredi, le principal penchant politique des manifestants, nié par les journalistes sous menaces de perdre leur gagne-pain, est l’attachement à l’unité et le maintien de l’objectif de refonder une nouvelle Algérie.

Les journalistes cherchent à améliorer leur narration pour donner quelque chose de nouveau et constructif à leur pays. Ils le font pour encourager les forces de l’émergence économique et faire profiter le peuple de ses forces créatives. Les questions urgentes ne concèdent pas le répit sur même le chemin le plus long. La foi aveugle qui persuade que le travail révélera quelque chose qui profitera à la société, a le mérite de la critique. Et s’interdit tous populismes.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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}Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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