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Le MDS aux votes 2017, résilience ou autre case à cocher ?

Reconfigurer le paysage politique ou continuer la démotivation ?

vendredi 13 janvier 2017, par Djamel Damien Boucheref

Le manque de transparence des votes en Algérie a souvent paralysé l’enthousiasme des politiciens. Comme il a démoralisé, plus largement, la participation du corps électoral. Le doute se manifeste du procédé de distribution, des sièges, opérée par l’administration et sous contrôle de l’armée. Les expériences d’élections truquées vérifient ces insinuations, ce qui refroidit plus d’un. Une nouvelle possibilité de confiance tient du changement d’époque. L’adhésion de l’action citoyenne peut mieux qualifier des compétences et des profils parmi les prétendants. Représenter loyalement la société, après les faits qui ne sont pas toutes tragiques, s’apprête différemment dans l’ensemble de la région d’Afrique du nord et du Proche-Orient...

Par maturité l’implication des acteurs sociopolitiques, voire simplement des votants pour surveiller l’opération du choix des élus, peut maintenant assurer la transparence et la conformité aux suffrages accomplis. La participation du public qui garantit le crédit aux institutions continuellement assaillies d’islamisme anticonstitutionnel, espère aussi libérer l’administration de la confiscation que monopolise la vieille garde corrompue et prédatrice…


 Algérie : agréé et interdit de congrès, le MDS et l’opposition molle !
5 avril 2016

Identifier sans concessions ni ambiguïté le rafraîchissement de la généreuse idée de justice sociale, obtiendra-t-elle un soutien populaire ? Nombreuses approches adviennent de la présence du MDS aux prochains votes en Algérie. Dont la première est la quête de connexion, tant désirée, des ardeurs les plus conséquentes qui défendent explicitement des intérêts de classe. Sinon rajoute-t-elle un autre pan à la gauche algérienne déjà sinistrement déchirée et laminée ? Donc plus de dispersions ou le contraire, qui est l’argument d’union sous des auspices dynamiques !

Suscitera-t-elle un rapprochement à la base, afin de tenter de déblayer la voie à une solidaire perspicacité pouvant reculer la menace d’insécurité ? Cette participation qui cherche à démontrer l’émergence divorcée de la prépondérante rente pétrolière, déjà exposée à l’obsolescence, est une nouveauté sur la scène algérienne. Les chapelles qui se revendiquent du scénario d’une révolution apaisée, ont des correspondances à les faire allier. Sursise par moult entraves, l’alliance des démocrates ne peut être qu’inclusive des éléments de rupture avec ce qui a été fait jusqu’à là !


 La gauche algérienne sans consensus pour l’initiative citoyenne
2 février 2016

Si cet engagement au prochain processus électoral, de la maison habitée de l’héritage de la lutte des classes, alimente encore le système en place, sans déverrouiller le passage à la seconde république, quelle est donc son utilité ? Vient-il pour sommer l’opinion algérienne de changer de régime politique ? Un nouveau casting au sein des challengers n’est pas aisé. Ramasser les parrainages, les signatures de 10 élus, des députés dans le cas de législatives, est déjà un dur labeur... Qui éliminerait nombreux...

L’inertie de la classe politique, vissée déjà depuis des décennies à l’inactivité du pluralisme marquée surtout par de fréquentes alliances entre islamistes et jamais dans le camp démocratique, fait donc du sur-place ou tourner-en rond. Une désuète lassitude, due à l’interruption de l’alternance espérée depuis 1988, démontre ce stoppage. Des coalitions contre-natures, comme à Sant-Egidio ou d’autres forums et conclaves algérois, ont causé cette panne.


 Le couffin ramadan en Algérie, les pauvres oubliés pendant l’année
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Réveiller l’aspiration à la modernité que les progressistes algériens n’ont pas revigoré, pour raison de phobie des assauts ultralibéraux, est-elle vraiment un projet visible aux communs des citoyens ? Depuis 1988, le pacte social qui réprouve les islamistes alléchés par conquête de majorité aux élections, est resté inaudible. Il offre aux populistes la reconstruction du régionalisme, de la négation de l’ordre républicain et des paquets d’incertitudes répétées.

Les trois types d’élections de 2017 en Algérie, des strates centrales, déconcentrées et locales, s’avèrent pour cette fois d’une importance capitale. Le contexte de post-printemps arabe dessine une disjonction radicale avec les relents qui ont généré à la fois la cruauté islamo-terroriste et le maintien des tuteurs historiques issus de la guerre libératrice. Le mouvement novateur, intentionné d‘affranchir une démocratie irréversible, est historiquement possible d’un programme sociétal.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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Voir en ligne : Notre dossier : Algérie

     
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