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Tunisie : le patrimoine de la solidarité traditionnelle saccagé

Sidi Abdelkader El-Jilani, du soufisme populaire maghrébin souillé, le coran aux ordures

mardi 15 janvier 2013, par Gros Emile

A Menzel Bouzelfa, au nord-est tunisien se trouve un mausolée attribué au saint le plus renommé au Maghreb « Sidi Abdelkader El-Jilani », du moins connu par son nom. Situé à « cap-bon » et moins visité que par le passé, « Sidi Abdelkader El-Jilani » demeure quotidiennement cité, en appel à sa protection, dans les bouches des populations d’Afrique du Nord, notamment les vieilles générations. Ce qui est aussi frappant, des copies du livre saint « le coran » subissent la même souillure, lors de ses actes aveugles.

Prochain sujet : Tunisie, aux portes du remake de la violence cruelle d’Algérie

Notons d’emblée que plusieurs mausolées, affiliés à la geste de « Sidi Abdelkader El-Jilani » (1077 - 1166) sont présents dans le monde musulman, avec une prolifération accrue au Maghreb. Pas moins de quatre sites du genre existent en Algérie, "El-Qadiria" est aussi liée au suivi adopté par l’Emir Abdelkader.

Mais le site tunisien reste comme le plus rayonnant. Ce saint du soufisme naquit dans la cité de Jîl n, dans la province nord-est de la Perse, en l’an 1077. A l’ ge de dix-huit ans, il partit pour Bagdad. Delà son comportement inspira, la création de lieux d’accueil aux pauvres sans distinction de croyances...

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Plusieurs destructions de ce genre ont eu lieu en Tunisie, mais ont été considérées comme un vandalisme banal. Ce n’est qu’en s’attaquant à « Sidi Abdelkader » que l’émotion est devenue marquante, car touchant un abri aux humbles ce qui est la pire offense. Cette rage destructrice, est aussi qualifiée en Tunisie comme un fait du « wahhabisme » qui effectivement recherche à garder sa mainmise par la culture unique, dont il fait sienne, de l’islam du « Salef » ou l’authenticité de la geste unique des Saouds gardiens de la tombe du prophète.

Depuis les commentateurs tunisiens remontent à mars 2001, aux saccages à l’explosif des Bouddhas géants de Bamyan, par les Talibans, en Afghanistan. Ou bien citant les récentes détériorations au Mali, à Tombouctou et Goa, pour se référer aux traces de cette barbarie qui vise délibérément les monuments qui constituent le patrimoine commun de toute l’humanité, suite à leur classification de l’Unesco pour certains.

Ce personnage du soufisme traditionnel relève d’une pratique maghrébine où la « zaouia » (l’institution) est un sanctuaire de la solidarité, accueillant les démunis et les sans-abris. Le soufisme étant l’une des pratiques les plus répandues en islam, et elle n’est pas sectaire du fait qu’il s’agit d’une individualité dans le lien à son créateur. En effet le soufisme populaire, différent de celui préconisé par les théologiens et les prêcheurs, a rapport avec le comportement personnel où le croyant n’affiche pas sa religion en société, choisissant de vivre en Hermite.

Semer l’insécurité est un processus mené par les islamistes virulents et y participent, par la propagande, les réseaux de soutiens afin de s’adresser aux foules. Les mosquées sont squattées et noyautées pour cela et deviennent plaques tournantes, des dragues de lavage de cerveaux aux communs des musulmans, pouvant écarter des brèches dans la cohésion sociale ! Les mausolées, comme celui de « Sidi Abdelkader El-Jilani » échappent à ce contrôle où les jeunes épris d’Allah sèment la terreur, l’islamisme.

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Le 20 septembre 2012, la zaouia de Sidi Abdelkader Jilani, a été fermée par des individus qu’on identifie par « salafistes ». Puis le 10 octobre 2012, un incendie s’est déclaré dans le mausolée, en conséquence le siège associatif a été fermé. Ce jour, les tableaux et ornements qui agrémentaient le b timent accrochés aux murs sont brûlés ou jetés au sol et piétinés. Ce qui est aussi frappant, des copies du livre saint « le coran » subissent la même souillure, lors de ses actes aveugles.

Le mardi 16 octobre, une attaque a visé la zaouia de Saida Manoubia, à la Manouba en plein capitale, qui fut aussi assiégée puis saccagée. C’était un choc pour l’ensemble des tunisiens, sans doute à cause de la personnalité particulière de la Sainte (une femme). Mais aussi certainement parce qu’il s’agit de la première fois que le cœur de la capitale a été atteint.

Le 4 mai 2012, un des groupes de « salafistes » agissant dans l’ensemble de la Tunisie, a démoli au bulldozer « la zaouia » (mausolée) de Sidi Yaakoub. Cet acte qui a eu lieu à Beni Zelten, du côté de Matmata, au gouvernorat de Gabès, était presque passé inaperçu malgré l’écoeurement de la population locale. Les responsables de la destruction du mausolée ont estimé que visiter ce lieu est « un acte de mécréance » (kuffr en arabe)…

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Collecte pour notre mausolée de Sidi bou said

Charpentiers, Électriciens, Maçons, Menuisiers, Métalliers, Peintres en b timent, Plombiers, Architectes…bénévoles, une collecte est mise en place pour reconstituer notre mausolée.

Vous pouvez donner de l’argent, ou venir sur place pour faire les travaux.

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Pour donner vos dons ou toute autre information, merci de contacter :

Zayani Monem : 50 50 36 62

Youssef Zoghlami : 20 28 28 48 / 55 48 28 08

Ahmed Ktari 22 88 49 20

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