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La philosophie de Facebook, refuge aux égarés sociaux.

500 millions d’utilisateurs et vous !

mardi 23 novembre 2010, par N.E. Tatem

Facebook n’arrête pas de faire parler de lui. Après le film, les regards sont mieux éclairés, et les langues aussi en parlent. Ou bien maintenant les plumes se délient aux conférences et commentaires. Elles se sont redéployées à décrypter le réseau social adulé. Elles considèrent que l’entreprise, créée par Mark Zuckerberg, est assurément la plus réussie de notre ère qui s’ouvre avec le nouveau millénaire.

Nombreux articles se sont penchés à commenter Facebook, pour analyser son fond. Même si actuellement ils ne sont pas allés, aux abîmes, voir plus loin que l’apparence sur la toile. Certains offrent de vraies analyses de cette informatisation des relations entre les humains.Les paranoïaques croient, par contre, que les services secrets recueillent des infos.


Facebook dans la réalité - Blog

Nonobstant d’érudits penseurs restent dubitatifs et ne s’avancent qu’à dresser les résultats préalables de leurs constats, limités à leur exploration presque superficielle. Déjà que nombreux de ces sommités redoutent que l’outil informatique ne leur est fatal, s’ils n’investissement pas ces nouveaux canaux. Parmi lesquels Twitter qui ne cesse de monter en puissance depuis son lancement.

Les pratiquants inscrits sur Facebook y voient généralement de la reconnaissance, en se mettant en contact avec d’autres personnes, et se délectent de la convivialité virtuelle. D’autres planchent à engranger des clients à leurs business et d’autres encore sondent le monde et les êtres pour quêter à l’inspiration pour leurs travaux, recherches et observations. Et se dégage effectivement une prospection qui est fouillée au regard du volume des échanges et du nombre d’inscrits : plus d’un demi-milliard. Pourvu qu’un temps limite lui est consacré sans s’égarer de croire à changer le monde, car au final on croise simplement la vie commune et qui se fait sans soi.

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Parmi les derniers et attachants sujets publiés sur ce thème de Facebook, est celui de la jeune romancière Zadie Smith, lauréat des prix Guardian et Whitbread (James Tait Black Memorial Prize), en 2000, du premier roman. "Sourires de loup", traduction française Claude Demanuelli, Gallimard, 2001.

Son article est largement inspiré des travaux du programmeur informaticien Jaron Lanier, qu’on retrouve sur New York Review of Books.

Captivant son texte, parce qu’il pose l’ubiquité de Facebook qui place sans conteste l’individu dans un monde partagé et sans confins. Elle est arrivée aussi à la conclusion qu’Harvard, l’école d’où est sorti le fondateur de Facebook, supplante nombreuses incidences habituelles qui font l’individu. Une sorte de formatage qui consiste à prouver une identité, non pas administrative ou bien réglementaire, celle que vous donnez sur le réseau.

La question généralement est : Avez-vous une vie ? A titre d’exemple, pour la situation amoureuse. Il ne peut y avoir qu’une réponse. Il faut donc faut choisir donc une, parmi celles proposées. Il ne peut y avoir qu’une seule réponse.

Et toutes vos indications tournent au sujet de votre vie. Non pas seulement pour Facebook, mais aussi pour ceux qui consultent votre profil.

Vous prouvez que vous existez en postant des photos. Puis ça continue. Aimez-vous ce qu’il faut aimer ?

Telle est exactement la mise en conformité aux indications utiles à Harvard. La liste de ce qu’on doit, le pouvoir et le vouloir restent à vérifier, aimer incluent : livres, musique, films, émissions de télé, mais aussi l’architecture, les idées, les plantes et même des fois les couleurs ou bien les animaux entre autres.

La jeune auteure a réussi à soulever une vraie question philosophique, profondément liée à la remise en cause des modes qui deviennent éphémères. Sauf qu’on s’y délecte à la petite semaine et pendant l’existence ponctuelle sur Facebook.

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Voir en ligne : Pour lire une traduction automatique de l’article de Zadie Smith.

     
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