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Syrie : Djihadistes étrangers s’emparent d’une caserne à Alep

Avec l’enlisement, après 21 mois, les islamo-terroristes s’emmêlent...

mardi 11 décembre 2012, par Gros Emile

Notons d’abord que l’une des sources d’informations les plus fiables, concernant la crise syrienne, est L’OSDH « Organisation Syrienne des Droits de l’Homme ». Comme aussi nombreux journalistes, notamment les fameux reporters de guerre, qui s’aventurent même sur le terrain des combats.

Les professionnels des médias, notamment internationaux qui disposent de budgets conséquents leur permettant d’avoir un tel personnel, constituent aussi un réseau ou canal de dépêches dressées sur le champ même des batailles. Aussi bien l’OSDH que les journalistes concordent dans la présentation du bilan des victimes, dans cette révolution qui destitue une dictature familiale, en recensant plus de 42.000 morts depuis mars 2011.

Alors que le pouvoir et ses alliés étrangers parlaient de la présence de « djihadistes » (combattants islamistes) venus de l’étranger, très peu de preuves ont été étayées pour soutenir la véracité de ses dires restés présomptifs. Le régime de Bashar Al-Assad cherchait de son côté un tel argument pour décrédibiliser ses opposants armés et a fait circuler fin décembre, y compris à l’ONU, une liste de 120 personnes, présentées de plusieurs nationalités, abattues lors des combats…

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Les djihadistes islamistes au drapeau noir, mieux équipés, plus aguerris et plus présents sur tous les fronts. L’enlisement de la situation de cette guerre civile, ouvre aux étrangers de l’internationale islamiste et son bras armée Al Qaeda (reconnaissable avec le drapeau noir) la possibilité de s’ancrer.

Le nom d’un groupuscule islamiste est apparu au sein même des jeunes syriens qui se battent les armes à la main, sous la bannière de l’ASL (Armée syrienne de libération). Comme une signature d’attaques contre les soldats de l’armée régulière, dès le début de l’année 2012 « Djabhat al Nousra » a été signalée. Et fut même invité à la réunion secrète du 7 décembre tenue en Turquie. Cette dernière, dontPOPULI-SCOOP en a fait un de ses sujets, avait regroupé tous factions armées déclarées présentes en Syrie.

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Les militants armés Syriens, de l’Armée syrienne libre (ASL) reconnaissent aussi que le parallélisme des djihadistes au drapeau noir est désormais une évidence. Il s’agit bien de celle du « Front Al-Nosra » liant plusieurs groupes armés, généralement composés de djihadistes étrangers à la Syrie, et qui se sont déployés depuis l’été sur la quasi-totalité des fronts.

Le lundi 11 décembre, au détriment des rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL), les djihadistes de « Djabhat Al Nousra » se sont emparés, seuls, de la base Cheikh Souleimane. Alors que les éléments de l’ASL étaient présents dans l’attaque qui s’est soldée de 50 soldats tués et d’une quarantaine fait prisonniers, ils ont été écartés des prises des arsenaux et autres outils de guerre trouvés dans ce casernement. C’est la dernière place forte de l’armée à l’ouest d’Alep.

L’AFP et plusieurs médias du monde ont rapporté et authentifié cette information. Les syriens de l’ASL reconnaissent qu’ils ont été doublés et évincés par les islamistes d’Al Nousra. L’ASL a tenté de revendiquer cette victoire, elle est loin d’être la sienne. Un reporter de l’Afp a assisté à l’assaut donné sur la base Cheikh Souleimane et a constaté que les combattants islamistes viennent de pays arabes ou du Caucase.

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