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FACEBOOK TREBUCHE EN BOURSE

D’éventuels délits en vue, l’action du réseau social évitée par les initiés !

jeudi 24 mai 2012, par N.E. Tatem

L’entrée en bourse de facebook, ne pouvait passer inaperçue. Le fondateur, Marc Zuckerberg, a rajouté, une pub gratuite, une autre tonalité au brouhaha médiatique, pour l’entrée du premier réseau social virtuel au Nasdaq, en se mariant le même jour. Après 2 jours, la chute de 20% est en soi scandaleuse, avant que d’autres procédures ne viennent étayer autres accablantes étourderies. Car des banques connues pour leurs spéculations douteuses... Une bulle financière dont les victimes sont souvent les amateurs épris d’activer sur le réseau social...

D’abord, il faut savoir : la campagne de publicité présentant l’intrusion de FACEBOOK dans les spéculations, a poussé plus nombreuses de nouvelles personnes qui n’avaient guère idée des tractations opaques des milieux financiers, à acheter les actions, mise en vente à 38$, tellement leur fibre impressionnable a été excitée. Un grand nombre novices app tés, qui ne savaient rien en matière de spéculations boursières, mais exposés à travers leurs comptes facebook pour partager une convivialité véhiculée par le Web, sont les premiers acquéreurs, car bien influencés.

Bien des nouveaux, dans des cercles de requins… Ah ! Où d’experts en experts, on promet le grand trésor, poursuivi le matin et récupéré le soir sans avoir quitté ses pantoufles. Même si l’action facebook risque un jour de gagner de la valeur, il est indéniablement connu que les jeunes sociétés, celles gées de moins 6 ans, sont celles porteuses de risques. Contrairement aux entreprises qui ont instauré la qualité de leur label, notamment sur des produits de consommation commune.

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La technologie est certainement assez imprévisible, du fait de la diligence des évolutions, malgré que la High Tech continue de séduire en bourse. Facebook, à l’instar de tout INTERNET, ne dispose pas encore d’un modèle économique viable actuellement. Le premier exemple est que Google, lors de sa cotation en 2004, était valorisé à 20 fois ses bénéfices et disposait déjà d’un modèle économique reposant sur la publicité. Et l’évaluation dit que facebook a été estimé à 80 fois ses bénéfices actuels.

L’autre exemple technologique : quand est apparue la lecture du magnétoscope qui donna autonomie au poste TV pour être exploiter à domicile, sans besoin d’être réceptif de chaînes, deux modèles technologiques se disputaient le marché du support bande magnétique portée en cassette : la pal SECAM (analogique) vite abandonnée et la seconde qui, la numérique l’emporta, a été choisi par les marchés, plus précisément les consommateurs. Miser sur la première fut ruineux. Les usines ou entreprises qui y ont cru, une implacable décision collective les a déclassées.

LES BANQUES ET DELITS D’INITIES

En matière de technologie, facebook est sur le volet soft, celui de l’exploitation. Avec (un) 1 milliard d’utilisateurs, l’usage présenté comme assez ludique pour les communs mais par qui les professionnels du marketing voient un filon d’or… En sachant que ce chiffre du 1/6ème de l’humanité d’inscrits, ne risque rien encore de perdre son ascension. Avec les pays émergents d’où de nouveaux usagers rejoignent massivement le réseau social dont l’attractivité s’établit comme un espace d’expression d’abord (sans ça il n’y point d’échanges) puis une source de connaissances.

Sans rien chercher loin, qui en a tiré bénéfice ? On se demande et pourquoi les observateurs n’ont pas été vigilants, quand pendant deux mois avant l’entrée en bourse du « site communautaire », son évaluation a été donnée pour 100 milliards de dollars ? Du moins dans quel but, un certain matraquage a été répandu ? L’action lancée à 38$, elle a chuté de 20% au second jour, puis le lendemain elle a coûté 32$, soit 15,79% de perte… On l’a considérée surévaluée au départ, dit-on.

Mais le scénario s’est déployé ainsi : seules 388 millions d’actions cotées, entre 29 et 33 dollars, devaient mises vente le vendredi 18 mai. Le tapage médiatique a poussé la direction financière su réseau social, a avancé 484 millions de titres, chacun à 38 dollars.

Dans cette affaire boursière, et au bout de 3 jours la presse américaine apporte des révélations qui sont de vrais délits d’initiés selon la déontologie boursière. Des banque comme Morgan Stanley, Goldman Sachs et JP Morgan Chase auraient, quelques jours avant l’opération, prévenu non l’ensemble de leurs clients, mais seuls quelques gros actionnaires auraient été informés de l’échec de facebook en bourse "de manière sélective".

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