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La menace sur la liberté en Algérie fortifie le maintien du régime honni.

Le chef de l’armée parle d’une menace, quand des juges s’en prennent à des justiciables récalcitrants.

mardi 27 août 2019, par Djamel Damien Boucheref

Une transition en Algérie précipite le pays de l’ère Bouteflika à un vote de même discours. Ce n’est pas inconnu, le climat d’ignominie des décideurs mettant en action une justice qui mêle dans les mêmes geôles Bouregaà ou Ghediri avec Tartag et Saïd Bouteflika. Ce qui tient d’une bassesse qui ne dissimule pas le retour aux constantes statiques qui ont bloqué l’émergence et endigué l’état d’esprit menant à aller vers l’universalité, les égalités et les libertés.

Coup sur coup, la wilaya de Bejaia a interdit la tenue de l’université d’été de l’association RAJ. Et celle de la capitale a aussi rejeté la convention des partis de l’Alternative démocratique, prévue pour ce mercredi 28 août. La forte dégradation de la démocratie est due à l’alliance sacrée de la bureaucratie et des tenants du nationalisme qui mette l’armée comme paravent à la moindre évolution des libertés.

Ce qui n’a jamais existé, même lors des tristes années, c’est la répression aveugle qui se targue d’être prononcée par la justice. La loi qui dit « l’atteinte au morale des troupes militaires », n’est-elle pas seulement un fourre-tout, pour liquider qui on veut écarter, elle est basée sur l’autocratie antidémocratique qui l’a promulguée.

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Les magistrats qui internent sans loi, des jeunes parce qu’ils brandissent des drapeaux de la berbérité, doivent eux-mêmes être juger, pour avoir prononcé des peines sans moindre référence juridique. Un principe du latin « Nullum crimen, nulla poena sine lege », qui veut dire « …ni crime, ni sanction sans loi », facilite la compréhension des méthodes sans éthique.

Cependant le général Gaïd Salah se dit insistant qu’un complot est fomenté par des mains étrangères, avec la complicité ou la naïveté de complices locaux, pour déstabiliser le pays. Mais le scénario catastrophe qui s’est installé en Algérie, car la cruauté de la décennie noire était sortie des lieux, comme les mosquées, encouragés par les décideurs. Lesquels comptent encore continuer leur emprise sur le pouvoir.

L’armée, par la voix de son boss, veut en urgence le vote du président. Et les manifestants exigent au préalable le départ des éventuels organisateurs, connus pour la falsification, de cette opération de choisir un raïs. Les enchères sont plus graves, avec la confrontation entre réactionnaires importateurs d’une identité moyen-orientale et les progressistes attachés à la modernité selon des références relocalisées par le patrimoine ancestral.

Si les questions distinctives du programme sociétal ont été ignorées, pour s’occuper d’instaurer la paix d’abord, la menace existe bien. En termes de calmer la virulence islamiste qui a été réveillée, dans ce pays d’Afrique du nord, dès l’apparition du terrorisme en Afghanistan, ce qui ramène aux fondamentaux. Quelle société méritent les Algériens, pour qu’ils la construisent ?

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Les racistes qui insultent les berbères sont ouvertement plus nombreux et ont obtenu toutes les latitudes pour tenir librement les discours de haine. Encouragés, par le chef de l’armée qui a dénié la présence du « Yaz », l’emblème des Amazighs lors des manifestations, ils sèment la terreur religieuse du nationalisme linguistique et confessionnel. Naïma Salhi prétend descendre du prophète Mohamed, sans que l’islam, religion d’Etat, ne soit protégé...

Une double répression s’est abattue sur les jeunes et les vieux, déclenchée par les services de police et les tribunaux. Alors qu’aucune loi ne précise avec toute la clarté nécessaire d’une quelconque interdiction de ces objets et accessoires identitaires. L’accablement des idées sortant des visions arabo-islamistes, est devenue un jeu macabre dans les arcanes des tribunaux.

La crise politique a déjà 6 mois et elle a des conséquences économiques, alors l’entente n’a pas avancé d’un iota. Le drame croissant derrière la confrontation entre les élites politiques, est l’amenuisement des richesses. Les activités commerciales se sont maintenues, alors les personnels syndicales et militaires restent déterminées à les chasser la mafia politico-financière.

Après 6 mois de contestation du régime politique et du système de gouvernance, tous les deux masqués par une indéchiffrable opacité, l’entrain de décadence des ressources pétrolières et gazières du pays coulent toujours. Des milliers d’emplois sont en jeu dans une croissance qui continue de couler. Selon des données officielles montrant qu’un chômeur sur quatre, ce qui représente 70% de la population, est un jeune désespéré.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

}Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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