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Hackers et FBI : l’espion n’est pas celui qu’on croit.

La NSA espionne d’abord les journalistes et tous les Internautes.

mercredi 5 septembre 2012, par N.E. Tatem

Quand des hackers (pirates informatiques) dénoncent ceux chargés de les traquer, comme les sociétés de sécurité et même le FBI, la démonstration mérite aussi bien d’être citée que méditée. Qui dissuade qui, en matière de respect des libertés ? La dernière affaire d’illégalité associe la police fédérale américaine -FBI- et Apple pour ces deux produits vedettes actuellement, « Iphone et Ipad » le téléphone et la tablette.

Il s’est fait connaître par AntiSEC, le (ou les) hacker avait déjà été identifié comme présent dans les attaques contre l’industriel japonais Sony, la chaîne américaine FOX-news, les services de recensement du Royaume Uni et même la CIA. Pour la première société nippone pas moins de 5 attaques l’ont touché, pendant l’été 2011. Diverses de ses plateformes ont été visées, dont 77 millions de comptes d’utilisateurs de Playstation-Network ont été piratés.

La faculté de ces pirates des temps modernes, les hackers, réside à les faire admettre par les internautes, comme des justiciers ou simplement des informateurs épris de liberté des citoyens. Car ils arrivent à donner l’image de dénonciateurs de la surveillance dont font objet, sans distinction, les utilisateurs d’Internet par les polices censées les servir.

C’est le cas des 12 millions d’UDID, les identifiants institués par Apple pour ces produits en vogue. Ces identifiants, avec d’autres indications importantes relevant de ce qui est la vie privée, ont été raflés, non pas à partir des données de la compagnie léguée par Steeve Jobs. Mais glanés de celles stockés, donc utilisés, par la police fédérale américaine le FBI. Ce qui pose vraiment la pertinente question de : comment leur transfert, de l’industriel à un service de sécurité, a été fait ?

« Pastebin » la plateforme dédiée aux échanges, de divers documents et données, a servi à la diffusion de la liste de 10 millions de comptes sur les 12 millions découverts entre les mains du FBI. Au préalable de leur publication, ces informations, ANTIsec a pris soin de les expurger des indications sensibles comme les coordonnées des utilisateurs espionnés par le FBI : nom, téléphones, adresses…

Selon AntiSEC, l’auteur de la mise en ligne de ces informations chez Pastebin, la prise s’est effectuée après une intrusion dans l’ordinateur portable de l’agent du FBI nommé Christopher K Stangl.

Une faille du logiciel « Java » a permis l’intrusion dans l’équipement informatique du policier fédéral. Quand l’agent a été repéré dans la conférence mondiale DEFCON où il s’adonnait aux recrutements d’hackers pour le compte de la NSA, l’Agence de Sécurité Américaine. Institution "étatsunienne" qui n’a jamais inspiré confiance à même les citoyens des USA. Car elle est très souvent soupçonnée, par les experts et les investigations journalistiques, de travailler dans une totale opacité. Non pas seulement dans la traque des hackers, mais en espionnant sans distinction les internautes.

Cette dénonciation vient encore étayer le comportement des industriels, des autorités américaines et des services de sécurité, qui collaborent d’une manière à surveiller les internautes.

La NSA s’est distinguée au temps de G. W. Bush d’espionner, sans aucun mandat de justice et sur simplement décision unilatérale et injustifiée des autorités, nombreux journalistes…

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