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Amnesty Internationale veut poursuivre George Bush pour les simulations à la noyade.

La publication des mémoires de Bush vont-ils le dédouaner comme les médias et le cinéma ?

jeudi 11 novembre 2010, par Djamel Damien Boucheref

Ce sont les médias et la littérature qui servent souvent à laver les mains souillées de criminels de guerre, comptant parmi les personnalités dites publiques. Les premiers en offrant possibilité à justifier les ignominies, et la seconde le fait de publier un bouquin permet de redorer les honteuses faces du crétinisme abject qui porte atteinte à la dignité humaine.

Pour le cas de G. W. Bush même un film a été produit et réalisé par un non-moindre renommé cinéaste, Oliver Stone, et a servi pour dédouaner le plus scélérat des présidents qu’ont connu les USA. Intitulé «  Le monde selon Bush ». Alors que même quand il était en poste, des militants de la légalité internationale et des humanistes réclamaient sa destitution.

La procédure de destitution soumise au congrès


Procédure d’impeachment contre Bush
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Non seulement Bush-fils a multiplié la haine entre des régions et des civilisations dans le monde, mais aussi il est celui qui a été le mis-en-cause d’une manière ouverte dans le racisme anti-noir. Dans son propre pays dans le cadre du traitement qu’il réservé aux dég ts de l’ouragan Katrina. Les conséquences de l’ouragan Katrinasur la Nouvelle-Orléans, Etat à forte population noire, furent désastreuses et sont restés dans leur état une année plus tard selon tous les constats qui ont suivi ce fait.

Edifiante vidéo, Bush accusé


G.W.BUSH accusé de meurtre...
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Le directeur principal d’Amnesty International, Claudio Cordone, a déclaré : « Selon le droit international, toute personne impliquée dans la torture doivent être traduits en justice, ce qui n’exclut pas l’ancien président George W. Bush. » Cette déclaration diffusée par un communiqué officiel, est venue après la parution du livre de l’ancien locataire du bureau ovale, qui pour titre : « Decision Points » (Instants décisifs) et publié le 10 novembre. Où il reconnaît avoir autorisé la torture par la simulation de noyade. Tout en rajoutant que deux autres méthodes de torture n’ont pas été approuvées par ses soins.

Certains médias entrés en connivence avec cette personnalité, se sont empressés à distiller que l’autorisation concernait uniquement trois détenus. Tout en liant cette pratique à une conséquence des attentats du 11 septembre, c’est-à-dire ne s’appliquant qu’aux personnes liées à ce fait. Or les sévices ont été largement prouvés sur nombreux irakiens, dont l’occupation n’avait rien à voir avec les attentats du 11.09.2001 et s’avère être basée sur des mensonges. A propos de ces derniers, Bush se justifie aussi, en disant dans ces mémoires qu’il a été berné par la CIA.

Ce mode de torture a été interdit par le successeur de Bush, le président Barack Obama, peu après son entrée en fonction en 2009. Le nouveau président s’était déclaré favorable à des enquêtes administratives sur le sujet au début de son mandat, mais est très vite revenu sur cette idée et l’enterrée.

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Son vice-président Dick Cheney, avait également reconnu la pratique de ce supplice, précisant même que c’était la méthode la plus appropriée. Les défenseurs des droits de l’homme comptent finalement réagir. Depuis l’usage de cette torture par l’armée et les services secrets américains en Irak, en Afghanistan et à Guantanamo ainsi dans les « sites noirs » de la CIA, a été révélée, la question de la responsabilité juridique des donneurs d’ordres et des exécutants est devant la légalité.

Parmi les révélations de Bush dans ce bouquin, son alcoolisme, sur l’ouragan Katrina, sur son chien Barney.

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