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Pénurie d’œufs et normes respectueuses des poules...

Se nourrir sans cruauté, des élevages d’animaux traitant avec des êtres bien sensibles !

samedi 16 juin 2012, par Gros Emile

La rareté des œufs de poulets a été bien constatée depuis le début de l’année 2012. Telle une inflation, comme les prix ont augmenté, s’est ressentie... Notamment dans les pays où la nouvelle réglementation européenne ne s’est pas faite attendre pour être respectée. Car certains États peuvent s’en passer de s’y conformer. La France, à titre d’exemple, a mis en veilleuse la directive relative au gavage des canards.

Même illégale, plus de 80% des canards sont gavés dans des cages individuelles de batterie. Alors que ces cages devraient être interdites pour les nouvelles installations depuis 2004 et interdites pour toutes les installations en 2010. Ce n’est pas le cas des poules pondeuses, d’où la désarticulation -OFFRE/DEMANDE-...

Notons d’emblée que même si la stabilité reprendra, à l’avenir les prix de revient seront plus élevés… L’industrie alimentaire déjà très spéculative et incontrôlable, promet de transposer des coûts à la hausse. Cependant, la qualité de l’omelette sera avantagée, car respectueuse d’êtres vivants soumis au sacrifice pour nourrir l’humain !

On peut qualifier de pénurie, cette situation à l’origine de la hausse significative du prix des œufs. Depuis janvier 2012, l’entrée en vigueur d’une réglementation européenne en matière d’élevage, les professionnels des filières agricoles concernées qui ne pouvaient se conformer aux nouvelles normes ont cessé, nombreux ponctuellement, leurs activités. Bruxelles a récemment statué sur la taille trop petite des cages de poulets.

La directive, faisant office de loi continentale et officialisée avec la nouvelle année, part d’une éthique existant déjà dans le code rural français. Notamment, son article 124, mentionnant le caractère d’êtres sensibles pour les animaux d’élevage. Justement, ce n’est pas dans cette conjoncture que le panier de la ménagère, ni son ventre ou son portemonnaie, qui en souffrira le plus. Elle a provoqué une réduction de l’offre, et en conséquence la flambée des prix.

En ce qui concerne la consommation des animaux, nombreuses avancées ont été instaurées par l’Union Européenne. Les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des animaux répondent à de nouveau critères. Les pays de l’Union européenne transposent (pour les directives) ou appliquent directement (pour les règlements) les décisions, prises collectivement, dans le droit national.

Plusieurs incidences, notamment économiques, sont induites par ces règles qui touchent toutes les espèces. Cochons, veaux et poulets de chaires ont chacune une qualité d’existence, comme produits destinés à la nourriture, meilleures qu’auparavant.

En ce qui concerne les poules pondeuses, la directive 1999/74/CE du Conseil, adoptée en 1999 fait la distinction entre 3 systèmes d’élevage de poules pondeuses :

• les cages aménagées avec une surface minimale de 750 cm² par animal,

• les cages non aménagées avec une surface minimale de 550 cm² par animal, à compter du 1ᵉʳ janvier 2003, la construction ou la première mise en service de cages de ce type sera interdite. Ce système d’élevage devra être intégralement interdit d’ici janvier 2012  ;

• les systèmes sans cages comportant des nids de ponte (un nid au moins pour 7 poules), et des perchoirs adéquats, dans lesquels la densité de peuplement ne peut excéder 9 poules pondeuses par m² de surface utilisable.

Par ailleurs, les poules élevées dans les systèmes de cages aménagées et dans les systèmes sans cage doivent disposer de nids de ponte, d’un espace de perchoir de 15 cm par poule, d’une litière permettant le piquage et le grattage et d’un accès illimité aux mangeoires, chaque animal devant disposer d’au moins 12 cm dans la cage pour se nourrir.

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Dans ce nouveau contexte du rapport des circuits d’économies humaines, il a été constaté que Danone bichonne, depuis quelques mois déjà, les vaches en s’intéressant au bien-être des animaux. L’opérateur et leader en distribution et transformation du lait, a créé un système de notation où sont pris en compte les origines de la matière première.

En partenariat avec CIWF, une organisation anglaise de lutte contre les méthodes d’élevage intensif, Danone anticipe la probable réglementation européenne sur les conditions d’élevage de la filière lait, comme il en existe déjà pour la viande.

Le bio est aussi soumis à une présentation de ses produits...

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