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La Syrie : insurgés devenus majoritairement djihadistes

Les opposants des salons du Qatar sans lien avec le terrain !

samedi 21 septembre 2013, par Gros Emile

Quand les jeunes syriens ont demandé la démocratie en plein « Printemps Arabe », une chose leur était imprévisible. Le déferlement des djihadistes du Monde entier qui pointent pour les aider. Ce qui a été même considéré comme un apport solidaire. Mais c’est une chose qui a dénaturé une révolution légitime, en une criminalité des plus intolérables dont l’horreur rappelle la situation vécue en Algérie il quelques années.

Nombreux rebelles syriens se sont réorientés à l’islamisme, alors que c’était un projet laïc. Les insurgés syriens avaient anticipé que le prix à payer pour chasser la dictature de Bashar et sa coterie qui a main-basse sur l’économie du pays, était la guerre civile. Leur recyclage en islamistes, arrangé par Al-Qaeda et les monarchies de la région, a changé l’idéal d’un soulèvement en projet islamiste, l’avenir « post-ba th » s’il peut être imaginé maintenant.

LES IMAGES INSOUTENABLES de la cruauté d’une criminalité qui coûte au Qatar 10 milliards de dollars.

Toute la résistance qu’a déployée Bashar Al-Assad pour se maintenir ne pouvait être que violente. Comme elle est faite les « armes à la main », le conflit interne est devenu à portée du Qatar et de l’Arabie Saoudite. Avec des soutiens déclarés de l’occident et des pions régionaux, de l’OTAN, la Turquie. Les opposants obtiennent d’autres aides, par ailleurs politiquement dégénérés et silencieux.

A chaque fois qu’un conflit éclate dans une nation où la religion musulmane existe, les djihadistes qui se revendiquent d’Al-Qaeda affluent. Ils sont devenus inévitables partout où une lueur de démocratie démusèle les peuples. Et leur ancrage et point de chute sont les islamistes locaux dont le prosélytisme sert aussi à mobiliser les militants devenus prêts au sacrifice...

Avec les réseaux qu’abritent les mosquées, où qu’elles peuvent être quand ces lieux de cultes ne sont surveillés, les islamistes dits « modérés » assurent l’enrôlement originel et l’accueil sur le terrain du « djihad ». Et ils poursuivent aussi via les réseaux « L’Internationale Islamiste », dans les pays, comme la Syrie, où doit atterrir la recrue. En donnant une simple adresse et des coordonnées de contact avec les Emirs commandant les factions de criminels.

Les relais du terrorisme international, que sont les monarchies arabes et les cercles de la théologie, fournissent le reste y compris une formation au maniement des armes. Certains experts avancent que désormais plus de 50% des effectifs de la rébellion en Syrie est composé de combattants étrangers.

Le régime de Damas insiste que la rébellion est sous l’emprise quasi-totale des jihadistes liés à Al-Qaeda. Le chef de la Coalition de l’opposition, Ahmad Jarba quant-à-lui, estime, dans un plaidoyer mardi en faveur d’un recours à la force contre Damas, qu’une intervention militaire ouvrirait la voie pour lutter contre ces groupes.

Les clivages au sein des combattants armés ne cessent de se creuser. Les atrocités ne semblent pas émouvoir les représentants politiques de l’opposition. Le travail des salons du Qatar n’a aucun effet sur le déroulement des crimes avec « Allah Oua Akbar ! » Et ce que Bashar pense avoir gagné en évitant les frappes, il est seul face à Al-Qaeda ! Les occidentaux ne croient plus à armer son opposition, elle est déjà bien entretenue.

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Voir en ligne : Notre dossier : guerre civile en SYRIE

     
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