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EUROBASKET : La France fait d’une pierre deux coups !

Une victoire qui assure la présence aux JO de Londres 2012

dimanche 18 septembre 2011, par Jèrôme COLLIN

C’est une journée historique pour le basket-ball français. L’équipe de France, coachée par Vincent Collet, se qualifie pour la finale de l’Euro en Lituanie, rencontre qui se disputera dimanche à 20 heures face à l’Espagne. Par cette place de finaliste, les Bleus se qualifient directement pour les Jeux Olympiques de Londres 2012. Une sacrée performance !

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Parcours parfait

Elle nous avait fait forte impression pendant les phases de poule, enchaînant les victoires. Seule la vraie-fausse défaite contre l’Espagne avait quelque peu terni la prestation globale. Défaite stratégique, finement calculée pour éviter l’ogre espagnol jusqu’en finale. Défaite gagnante, puisque les Bleus ont ensuite gravi les échelons à grande vitesse, sans jamais vraiment donner l’impression de pouvoir se faire sortir.

Finalement, la plus grande peur est survenue face à la Grèce, en quart de finale. Sans doute à cause de l’histoire passée, la Grèce ayant déjà éliminée la France en 2005 en demi-finale de la même compétition, alors que les Bleus avaient match gagné. Le passé n’a toutefois pas pu stopper la belle histoire écrite par nos Français, habiles vainqueurs et glorieux combattants face aux joueurs grecs.

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Avec cette place en demi-finale, la France avait déjà assurée sa participation au tournoi pré-olympique de Londres. Mais cette équipe de France est plus gourmande et a préféré s’assurer pleinement et directement de sa présence aux JO de Londres 2012. Il fallait d’abord franchir l’obstacle russe, véritable épouvantail de cette compétition et qui était jusqu’à hier la seule équipe invaincue. Mais un peu comme la France avait la mauvaise habitude de le faire précédemment, l’équipe de Russie s’est inclinée au plus mauvais moment, dans la dernière marche permettant d’accéder à la finale de cet Euro.

Maîtrise totale

Hier, les Bleus ont parfaitement géré leurs émotions. L’enjeu n’a pas pris le pas sur le jeu, comme il avait pu le faire contre la Grèce, match plus tactique et émotionnel que véritable démonstration ou affrontement technique. Contre la nation russe, la France a donc enfilé les points, s’appuyant sur un banc efficace. Celui qui nous inquiétait en début de compétition, malgré de belles et larges victoires, car trop peu décisif, s’est affirmé peu à peu. Chaque joueur a eu sa chance, donnée par Vincent Collet, et surtout chaque joueur l’a saisi. Avec en chef de file de ce banc français, Nando De Colo. Le géant français, très discret en début de tournoi, a joué son rôle de joker de luxe à la perfection. Son match le plus accompli fut sans conteste celui face aux Grecs. Avec 21 points inscrits, une adresse à 3 points qui a fait très mal à son adversaire, et surtout des entrées fracassantes qui ont dynamisé le groupe français dans les moments de doute, De Colo a donc une grande part dans la qualification française en demi-finale. Moins en verve hier, le joueur de Valence a tout de même su apporter sa valeur ajoutée au cinq majeur.

Des ténors, un leader

Ce cinq majeur français est en grande forme depuis le début du tournoi. Joakim Noah fait un bien fou dans la raquette de par sa taille et sa puissance. C’est peut-être l’élément qui a tant manqué à cette équipe de France, le pion sur l’échiquier qui améliore cette équipe de France. « Petit » nouveau en équipe de France, Noah s’est adapté parfaitement à sa sélection, et justifie match après match qu’il en est déjà un des tauliers.

Les autres sont des vieux briscards, comme Florient Piétrus ou Boris Diaw. Les deux ont impressionné aussi pendant ce tournoi, affinant encore plus leurs relations sur le terrain avec TP. Efficaces, ils ont su encadrer la jeune pousse, menée donc par Nando de Colo, sans oublier les Gelabale, Batum et autres Kahudi.

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Derrière tous ces joueurs habitués aux compétitions en équipe de France se cachent une extraordinaire expérience. De la maturité, une équipe en a évidemment besoin pour pouvoir aller loin, dès lors que le talent est au rendez-vous. La France allie donc cette expérience et ce potentiel impressionnant, entres vieux routiers et la jeune garde. Surtout, l’équipe de France de basket-ball a une envie, une rage de vaincre qui manque à beaucoup d’équipe, et qui peut compenser certaines défaillances. S’il ne fallait citer qu’un seul joueur de cette équipe, c’est bien sûr Tony Parker. Véritable maître à jouer, pur orfèvre, le meneur de jeu de cette équipe tricolore a fière allure dans cette compétition. Au-delà de ses statistiques dignes d’un MVP, Parker a pris l’ me d’un vrai leader. Il fait gagner et fait jouer ses coéquipiers, ne cherche pas à tirer la couverture médiatique à lui, arrive et permet de faire parler le potentiel de chacun de ses copains sur le parquet.

Et maintenant l’Espagne !

Si une grande partie du contrat est rempli avec cette place surprise en finale de l’Euro et donc cette participation aux Jeux Olympiques, la France ne doit pas se voir plus belle qu’elle n’est. La marche vers la victoire est souvent la plus difficile à surmonter, à franchir. Et encore plus lorsque c’est l’ogre espagnol qui se profile pour cette finale. Affiche qui promet de régaler le public d’un jeu léché, fluide, mais qui promet aussi à l’équipe de France des moments difficiles.

L’Espagne a certes éprouvé des difficultés à se débarrasser de la Macédoine, mais elle a pu constater que ses leaders étaient en grande forme, en forme olympique ! Juan Navarro a fait exploser la défense macédonienne et tentera d’en faire de même avec celle de la France. L’espagnol a en effet fini la rencontre avec une performance stratosphérique, ponctuée de 35 points, dont 19 dans un seul quart-temps. 35 points, c’est un peu moins de la moitié de la totalité des points inscrit pas les Bleus face à la Russie en demi-finale. Autrement dit, un de ses joueurs vedettes est en pleine bourre.

La finale promet d’être belle, mais elle le serait assurément plus si les Bleus venaient à l’emporter. L’adversaire est coriace, mais la France a du répondant et des arguments à faire valoir face à la Roja. Alors que les tennismens français sont en passe de se faire éliminer par ce même pays en Coupe Davis, la victoire française en basket serait d’autant plus savoureuse.

Jérôme COLLIN

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