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Le vote présidentiel en Algérie risque l’annulation, sinon un boycott massif.

Les "Khechinistes" (chauvins) face aux manifestants de la Selmiya qui lorgnent au Nobel de la paix

mercredi 18 septembre 2019, par Djamel Damien Boucheref

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Un vote présidentiel déjà annulé, faute de candidats solvables, en Algérie. Le corps électoral est convoqué, pour un rebelote. Mais l’imprévu est vraiment attendu. La prochaine élection présidentielle sera annulée avant son terme. Et à moindre dégàts, elle sera boycottée et on devine le bourrage, sinon la mobilisation par le populisme de l’expression aux urnes.

Les autorités transitoires qui comptent sur le 12 décembre prochain, pour faire élire un président, persistent avec une pléiade de menteurs et de démagogues. Même si le pays a vraiment de son chef, la configuration des souteneurs de la voie électorale cherche à faire garder la main sur le pays, par les "tuteurs historiques" et les prédateurs qui ont sévi depuis même la guerre historique pour l’indépendance.

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Certains des membres de la commission de dialogue avancent qu’ils sont insultés depuis le Canada, la France, le Royaume-Uni ou bien l’Allemagne, en même ils se disent membres du Hirak. Ces attaques en règle visent constamment la communauté vivant à l’étranger. Elle est partie suite aux immenses exclusions dont sont victimes les intellectuels, les laïcs, les artistes et les émigrés liés à leur patrie…

Voici un membre du panel du dialogue qui n’aiment pas, comme bien nombreux algériens, ceux qui vivent à l’étranger. Cette haine est produite contre ceux qui échappent réellement à l’écrasement de leur intelligence et que subissent effectivement les compétences qui demeurent dans le pays. Faute de ne pas suivre les haragas...

Les deux prétendants qui ont déposé leurs dossiers falsifiés et invérifiables auprès du conseil constitutionnel, pour le scrutin fixé au 4 avril dernier, n’ont pas eu à demander des comptes. Leur crédibilité était simplement invalidée. Le même pouvoir récidive. Mais dans ce grand pays du Maghreb, l’inconséquence est généralisée. Y compris la population, qui se révolte maintenant, risque d’élire des décideurs qui lui promettent du mal, l’expérience des islamistes est édifiante.

Les menteurs qui tiennent au vote en Algérie disent que de l’étranger un complot est tissé contre la patrie. Après avoir préconisé une menace sur les institutions dont l’armée, ils poursuivent le cheminement qui, pourtant, a été maintes fois mis en échec. Nier le peuple en colère, son élite antisystème qui part avec les "Haragas" sous d’autres cieux plus cléments et une jeunesse connectée, composent la force du Hirak de 2019, est grave et d’une brutalité "khechiniste !"

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Le mépris du mouvement populaire qui a sa propre souveraineté, relève des anciennes pratiques. Celles qui invitent au nationalisme, quand elles sont mises en échec, auront donc recours à la religion, comme d’habitude. Impérativement ils se dirigeront vers ces sentiments populistes, pour déclencher les cruautés de la théologie du djihad.

En utilisant moult subterfuges pour garder bien sous la coupe des gangs, de la mafia politico-financière, la rente. Et sous le même monopole tous les prestiges de la mémoire algérienne, l’armée et les derniers compagnons de l’ancienne garde n’innovent pas. Une croyance, comme pour la religion, ne fait pas la vérité palpable. La prétention du peuple qui votera le 12 décembre, aura sa claque !

Le dédain envers la volonté des manifestants qui sortent principalement deux fois par semaine, mardi les étudiants et vendredi toutes les villes et une mobilisation plus large des citoyens, est une déclinaison de la force. Le vote est obligatoirement une solution, mais il vient de glisser aux prémices de l’interdiction des marches paisibles. Le blocage de l’accès à la capitale, que le chef de l’armée vient de proclamer depuis Tamenrasset, est une intimidation !

Gaïd Salah a souvent préconisé un respect de la constitution, voilà ce que propose l’article 55 de la première loi : l’article 55 de la Constitution, «  … tout citoyen, jouissant de ses droits civils et politiques, a le droit de choisir librement le lieu de sa résidence et de circuler sur le territoire national… » Vous pouvez consulter le texte ICI.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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