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Nucléaire japonais, sa création et ses dégàts, une facture d’une centaine de milliards...

Les japonais, changent leur penchant à l’énergie peu verte, apprennent à militer €¦

mercredi 6 avril 2011, par Djamel Damien Boucheref

La contamination, des terres et des eaux situées aux alentours de FUKUSHIMA, est l’impact où se concentre le danger. Delà, dispersant les particules radioactives qui au fur et à mesure qu’elles se répandent perdent de leur teneur, le pays est exposé à une recrudescence des pathologies que provoquera cet incident pendant des décennies.

Une nouvelle ère s’ouvre aux japonais. Le doute, puis les réserves et enfin la contestation du tout-nucléaire. Les effets néfastes de cette catastrophe, ne s’amenuisent qu’une fois l’accolement des poussières devient moins compact. Leurs traces sur toutes les matières où elles se déposent resteront qui par le temps et avec les mouvements des vents et cyclones climatiques, elles s’étiolent. Mais loin s’en faut, leur dégradation est loin d’être prompte, même comptée en années !

L’air est, car ouvert et ayant plus de mobilité souvent de grande vitesse, certainement est le vecteur le plus actif de la propagation du poison morbide. Aux premières heures de l’incident, la radioactivité était plus forte, puis l’absorption des lumières et des frottements des mouvements atmosphériques ont commencé à diminuer le danger. Mais au cœur en fusion et dans ses proches alentours, et dans un rayon estimé à 30 km, il faut au moins une décennie, non pas d’attente mais de travaux, pour que baisse les risques.

La désolation qui frappera ce site pendant, suite au tremblement de terre et au tsunami qui peuvent se reproduire du jour au lendemain et selon leur légendaire imprévisibilité, n’étant pas anodine. Elle est une « Nième » leçon de ce fléau mortel.

Le Japon a perdu six réacteurs dont le coût peut désormais atteindre les 50 milliards (avec ou sans) le montant de la neutralisation continuelle des irradiations. Cependant on ne pense même pas aux déchets de ce pays qui, pour ses énormes besoins énergétiques, est en tête des utilisateurs de cette industrie dangereuse. Elles sont où, leur stockage est-il sécurisé ? Et comment étaient-ils traités par le passé ? Une opacité qui est connue des pays adeptes du nucléaire.

Auparavant la population japonaise était indifférente aux dangers d’un éventuel accident nucléaire, comme celui qu’ils vivent actuellement, et à la fiabilité d’une telle technologie. La contestation de cette technologie par la population qui n’existait pas auparavant, se réveille timidement mais elle pleinement décidée à parler aux responsables de l’Etat et des entreprises privées.

Pour ce qui est de la prise de conscience des japonais du péril qui dépasse de loin leurs comportements devenus naturels avec la fréquence des tremblements de terre, ils exigent désormais que des contrôles externes aux entreprises privées qui gèrent ou possèdent les centrales du pays.

Outre que le chef du gouvernement est décrié pour son incompétence dans la gestion de la crise attribuée uniquement à Fukushima. Le premier responsable de Tepco a piqué des hypertensions, le régime aux poissons est pour le Japon le massacre des baleines et l’extermination du thon quelque soit sa couleur. Le chef du gouvernement est pris dans son poste, pour celui qui a amoindri le saccage du tremblement sur les centrales du pays… Puis qui ne trouve pas de solution…

LE VIRUS INFORMATIQUE CONTRE LE NUCLEAIRE IRANIEN

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