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La LICRA noyaute les gendarmeries et les commissariats sans le MRAP et SOS-Racisme, pour lutter contre le racisme.

Le nouvel assaut pro-sioniste dans les institutions françaises.

lundi 6 décembre 2010, par Rebel Kazimir

C’est le JDD qui annonçait dans son édition du 27 novembre que les juifs de France ont opéré un grand virage à droite. Il s’agit plus des positions émises structures organisationnelles officielles communautaires. Celles qui expriment l’opinion des majorités, sinon réciproquement ces dernières adhèrent à leurs directives.

Que les commissariats et les gendarmeries françaises se fournissent de documentations émises par exclusivement la LICRA, en matière de lutte contre le racisme, le passage à une sinistre situation est fait. Celles où les autres associations, SOS-Racisme et le MRAP connues d’être à gauche, ne prennent part. En outre la LICRA affiche ouvertement sa vocation et son appartenance communautaire, dès lors statistiquement les plus discriminés sont ailleurs. A moins que la forme de racisme qui cible les beurs et les habitants des zones dites « sensibles », soit secondaire. Certes il faut reconnaître l’agression des juifs est plus déclarée, et certainement plus nombreuses les victimes qui subissent des actes de violence.

Selon une dépêche de l’AFP : « Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux et le président de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) Alain Jacubowicz ont signé mercredi une convention pour la "mise en commun de (leurs) forces" afin de mieux lutter contre le racisme. (…) avec cette convention, policiers et gendarmes bénéficieront "tout au long des carrières, de sessions de sensibilisation sur ce sujet menées par la Licra"  », a déclaré le ministre, lui-même condamné par un tribunal pour propos raciste, dans l’affaire de l’auvergnat d’origine maghrébine et militant de l’UMP. Le fil de l’AFP rajoute : « En plus les services de l’Intérieur et la Licra et coopéreront aussi en matière de veille sur internet. »

La LICRA est l’une des officines de soutiens indéfectibles envers l’Etat hébreu colonisateur et spoliateurs des palestiniens de leur terre, que l’ensemble de la communauté, qui se démarquent vers la droite. Si elles pénètrent les institutions, de quelle citoyenneté ont droit les français de gauche. Cette politique est ancrée dans l’orientation des affaires étrangères, incontestablement de droite, surtout en matière du conflit du au Proche-Orient. Une manière d’imbriquer judaïsme et sionisme, dans toute la « convalescence » religieuse que les droites, par une perception faussement libérale, sont enclines de s’accommoder avec l’irrationnel. On retrouve dans une telle position, qui se vérifie sans conteste, les plus virulents et nostalgiques d’empires coloniaux.


Pierre Stambul, UJFP
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Qui en doutait un moindre iota ? Les lobbys pro-israéliens toujours en quête de prise de pouvoirs, ont d’abord joué la carte anticommuniste puis récompensés par les résultats de la guerre froide, prennent et revendiquent leurs butins… Nombreux israéliens parlaient des persécutions de juifs dans l’ex URSS, sans vraiment avoir étayés des arguments crédibles. Plusieurs chercheurs se sont penchés sur la question de l’extrême-droite juive, telle cette étude, qui traite le sujet d’une manière historique.

Se détourner de la gauche est comme une allégeance bassement opportunisme dans l’onde qui a fait du libéralisme inégalitaire l’idéologie rayonnante. La rupture la plus remarquée en Hexagone est celle du PCF avec le CRIF. Le vieil parti marxiste-léniniste irréprochable de part son histoire, s’est vu reprocher son écœurement, reflétant celle de ses militants et de bien nombreux citoyens français, pour les crimes contre l’ensemble des palestiniens et la population de Gaza plus particulièrement. Ce qui a valu au PCF d’être écarté du dîner annuel du CRIF, alors qu’il était présent depuis que cette rencontre est organisée.

Cette dernière perversion que vit la France, de mettre la documentation de la LICRA dans les commissariats et les gendarmeries sans tenir compte de l’existence des autres structures associations travaillant avec fort louable dévouement contre le racisme, à savoir SOS-Racisme et le MRAP, dénote l’entretien d’un climat de suspicion envers d’autres administrés de la république.

Cette décision traduit d’une atmosphère délétère, la créant et surtout l’entretenant à longueur d’année, l’ambiance de division des citoyens et des associations. Divulguée au début du mois de décembre, elle exprime une dérive vers le favoritisme et les disparités. Une action qui donne des gages aux comportements qui alimentent d’autres mécontents. Ceux qui lorgnent à dresser des barricades pour se faire entendre dans la patrie qu’ils ont élue, dans les conflits de toutes la Terre qu’ils partagent avec d’autres humains… Et pour gagner l’ouïe de la respectueuse oreille des dieux.

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