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LES ROMS ATTENDENT LES PROMESSES DE L’UE.

Bruxelles recherche la concrétisations des engagements étatiques envers les Roms.

vendredi 20 mai 2011, par Gros Emile

Un peu plus de 12 millions de Roms errent en Europe, avec une concentration à l’est, traînant une condition sociale qui n’a rien d’humain. On s’intéresse à leur situation, mais aucun projet crédible n’est en vue pour terminer avec leur précarité. Leur espérance de vie est, de 10 à 15 ans, inférieure à la moyenne européenne.

Encore une fois les 27 Etats en parlent et s’engagent, mais aucun réel avenir n’est défini, clairement ciblé et honnêtement… La détermination absente aussi, semble encore manquer ! Le 19 mai on en a parlé, encore une seconde fois, à Bruxelles.

Amnesty International, parmi les associations préoccupées par la misère de cette grande communauté répartie en plusieurs nationalités, a accueilli favorablement l’adoption de ce plan. Mais mettant en garde la persistance d’en rester aux « vœux pieux ». Comme déjà fait.

Leur sujet revient dans les médias de temps à autres aussi. Non pas concernant leur citoyenneté, comme un thème crucial et avec de bons égards. La presse trouve matière quand ils ont été refoulés de France, il y a un an avec force et en leur offrant une aide indemnitaire symbolique. Cette politique attribuée au président Sarkozy, a été épinglée par les autres pays de l’UE.

Auparavant quand les Roms ont été visés par un fichage (avec ADN et empreintes) en Italie en 2008, une polémique entre les Etats s’est soulevée passagèrement, comme une poussière aveuglante, les journalistes recherchaient la légalité de la procédure de Berlusconi.

A l’occasion de cette dernière réunion, du 19 mai à Bruxelles, les ministres de l’UE chargés de l’emploi, de la politique sociale, de la santé et des consommateurs se sont mis d’accord. Sur un plan d’action, il doit inclus dans des stratégies d’intégration propres à chaque Etat.

Le sommet européen de décembre 2008 leur a réservé une partie de ses travaux, après une houleuse manifestation du 16 septembre 2008. C’était au moment où l’Italie tenait à son projet de recensement avec les détails réservés aux criminels. Le même discours plane avec les récents engagements, qui ne reflètent aucune confiance.

<img313|left> George Soros

Cette protestation de septembre 2008, première du genre pour un peuple qui n’a pas de barricades pour se faire entendre des dieux, a été initiée par les Roms eux-mêmes. Elle a été soutenue par des associations, et où la présence du milliardaireGeorge Soros, président de l’Open Society qui a rajouté un brin rebelle dans la foule.

La représentante d’Italie, Eugenia Maria Rocella, sous-secrétaire d’Etat pour l’emploi, la santé et les politiques sociales, n’a pas pu terminer son intervention en décembre. Huée, elle est comme-même restée à la tribune histoire de tenir tête. Aux 27 gouvernements de l’UE de prendre en charge, mais laissés les pays les moins riches du vieux continent où vivent plus de Roms (Roumanie, Bulgarie, ex Yougoslavie…) dénote une indifférence hypocrite.


Roms expulsés à Saint-Martin d’Hères, partie 2 par labandapepe

Quand il est question de ressources assurant davantage le créneau économique du tourisme, leurs pérégrinations sont perçues comme source d’insécurité voire de délinquance, faute de les désigner peu rentables. La droite de France réduisant la libre circulation, de la plus grande mais minorité ethnique européenne, étant démentie par la manière capitalistique... Il faut être riche pour avoir le droit aux déplacements.

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