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Bouteflika réélu, ENI revient en Algérie !

SONATRACH ne redoute pas la sécheresse.

jeudi 26 juin 2014, par Gros Emile

Dans un communiqué diffusé le 25 juin 2014, la société italienne ENI, impliquée dans la plus grande affaire de corruption qu’a connue l’Algérie, revient travailler avec son partenaire SONATRACH. Son argument, comme entité économique soumise aux systèmes des intermédiaires, pour décrocher des contrats, est certainement valable.

Indéniablement, c’est le régime de Bouteflika qui porte la responsabilité d’une explosion de la corruption, et cela n’est pas l’esprit critique d’opposants ou de détracteurs zélés. Le parti FLN qui usurpe déjà un symbole de la mémoire collective, le sigle du Front de libération, qui a relancé Bouteflika est un appareil à gagner les élections. Mais c’est aussi une filière de politicards véreux accrochés au robinet de la rente...

Citer ici, les sénateurs, les députés, les maires ou bien les élus de ce parti qui chapardent la chose publique depuis l’indépendance, et avec une recrudescence depuis le retour de Bouteflika aux affaires, est vraiment fastidieux, au regard de ce qui se passe dans les localités. Mais l’affaire Khelil-SONATRACH a touché au sentiment de fierté des Algériens avec ce qu’est la plus grande entreprise du continent africain...

La société d’énergie italienne Eni a annoncé mercredi qu’elle a obtenu les droits de prospecter dans trois champs pétroliers en Algérie, pour le compte de la compagnie d’énergie Sonatrach. Ces 3 permis, pour les zones d’El Guefoul, Tinerkouk et la réserve naturelle de Terfas, sont valables deux ans et couvrent 18 000 miles (soit exactement 28.968 km) carrés.

Lire directement le communiqué d’ENI, sur son site * ICI *

Le programme de travail, de ces 3 opérations identiques, comprend les études et le forage de puits, qui est la prospection nécessaire afin de définir et comprendre le potentiel du sous-sol de ces régions. L’Algérie n’est pas prête d’épuiser ses ressources pétrolières, d’après les résultats de l’année écoulée 2013.

Des découvertes encourageantes ont été localisées l’année passée. Auxquelles se rajoutent, un d’apparents et appréciables investissements du secteur privé dans les énergies nouvelles. Et ce malgré que les exportations sont en baisse, en raison des investissements étrangers en retard...

ENI revient en Algérie avec un certain réconfort, alors que le 4ème mandat de Bouteflika résonne comme la poursuite du Graal interdit. La compagnie italienne, spécialisée en énergie, a signé en décembre 2013 (l’affaire SONATRACH date de janvier), un accord pour la surveillance de la corruption avec l’ONG Transparency International. Elle a communiqué qu’elle «  confirme l’importance accordée par Eni à l’éthique des affaires.  » ICI son communiqué sur l’AFFAIRE dite Bedjaoui - Khelil - SONATRACH.

En Janvier dernier, soit une année après la mise en place de la surveillance pa r la société italienne, l’affaire Khelil éclate. ENI avait toujours soutenu «  qu’il n’y avait aucune preuve qui suggère qu’elle a été impliquée dans la conduite illégale, en travaillant dans le secteur de l’énergie en Algérie.  »

ENI est toujours sous enquête pour "paiements suspects" dont le miés à des contrats pour sa filiale pétrolière Saipem, partenaire de SONATRACH en Algérie. L’Algérie est au dixième rang des gisements de gaz naturel dans le monde et est le troisième fournisseur de gaz de l’Europe.

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Voir en ligne : Notre GRAND dossier : Algérie et SONATRACH

     
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