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Les blogueurs redoutés pour leurs présences dans le conflit du Proche-Orient.

Le cas Randall Travis, de Twitter à la protestation mondiale.

lundi 7 septembre 2009, par Djamel Damien Boucheref

Avant d’être expulsé, le bloggeur Américain Randall Travis a été détenu à l’aéroport du Caire, Egypte... Cependant Gaza qu’il voulait visiter, est encore dans sa tourmente, un bloccus inhumain dans le monde injuste...

Un bloggeur trop dérangeant s’est vu interdire de séjourner en Egypte. Randall Travis voulait se rendre à Gaza pour s’enquérir des stigmates encore fraîches et des effets du saccage de Tsahal du début de l’année 2009. Visiter ce haut lieu de combat qui a secoué l’humanité endébut de l’année 2009 quoi qu’on cache de l’horreur et de crimes de guerre, est comme un pèlerinage des militants, de part le Monde, épris d’éthique et d’égalité.

A son arrivée à l’aéroport international du Caire, le jeune homme de 27 ans a été placé, par les forces de sécurité, dans une zone d’attente. Un simple citoyen américain, du Colorado, comme il y a nombreux à travers l’Amérique qui soutiennent la cause palestinienne et manifestent pour que le droit international soit respecté et les droits d’un peuple spolié de son sol soient reconnus. Certainement il a été repéré dans l’une de ces protestations portée à la rue, celle toute petite de février 2009…

Féru de technologie et présent sur la blogosphère, cet indépendant du journalisme citoyen ne risquait pas de passer inaperçu. Il est un acteur de la bataille du Net et de l’expression médiatique. Avant que ses affaires ne lui soient confisquées et sa liberté de parole suspendue, il avait utilisé le SMS. Son téléphone est resté fonctionnel et dans ses mains, il annonça lui même sa première impression "Je crois que je vais être interrogé" et pendant quatre heures il n’a cessé de couvrir son périple. Ce qui a été largement repris par la magie de Twitter. Puis ces outils lui ont été aussi confisqués, son enquête en direct a été censurée.

Ce scandale contre la liberté d’expression n’est pas le premier, des embarcations et bien une foule de visiteurs désirant se rendre à Gaza ont été empêchés d’y mettre le pied. La liste est tellement longue, et la place des bloggeurs est plus marquée. Internet joue désormais un rôle capital gr ce aux réseaux sociaux, dans la révélation de la vérité que les médias classiques n’arrivent pas à relater fidèlment.

Wael Abbas - qui gère MisrDigital – a passé des heures dans une situation similaire cet été et s’est fait confisquer son ordinateur et qui attend encore qu’il soit restitué.

• Lors de la marche de solidarité de Février qui fut brutalement interrompue par la police égyptienne un blogueur allemand-égyptien, Philip Rizk, a été arrêté. Il a été détenu pendant quatre jours, ce qui a provoqué une indignation de la communauté internationale quant au traitement des étrangers dans le pays.

L’ambassade américaine au Caire a été avertie. Un officier a pris toutes les informations au sujet de Randall et lui a téléphoné, selon les dires de cet employé de la représentation diplomatique, pendant qu’il était sous surveillance policière à l’aéroport. Mais, en réalité, l’ambassade ne fait pas grand-chose, d’après les amis de Randall. Alors que ce dernier languissait, l’ambassade lui a dit calmement : "Nous ne pouvons rien faire. Vous devez suivre les règles", a déclaré Randall. Les amis de Randall mobilisés dont Bikya Masr, ont pris contact avec la représentation diplomatique des USA, ils ont eu cette réponse « faisaient tout ce qu’ils pouvaient et qu’ils parlaient actuellement avec Randall. » Mais en réalité, même un petit doigt n’a pas bougé pour sa relaxation et la permission, sinon son entier droit, de circuler…

Hossam al-Hamalawy, un activiste et intellectuel égyptien, s’est interrogé ce qu’allait faire Obama, au cas où il ferait quelque chose : "Maintenant, nous allons voir ce que Monsieur Oui-We-Can à Washington va dire à ce sujet." Nombreux américains se sont remémorés les empêchements de visiter Gaza.

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