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France : le FN gonflé pour s’opposer au pouvoir de la gauche

Le système "UMPS" devant la perspective de radicalité !

mardi 17 septembre 2013, par Gros Emile

Le Front National peut remercier les nombreux journalistes et les instituts de sondage pour le matraquage. Pris au sérieux ce parti, qui affiche sa xénophobie dans son projet de limiter les prestations sociales aux seuls français, n’échouera pas en s’attaquant aux travailleurs étrangers. Qui, ces derniers, du point de vue des salariés autochtones affaiblissent leurs ressorts, en prenant les postes de travail et s’absentent, par leur vulnérabilité, des luttes syndicales !

La dédiabolisation du FN passe inéluctablement par la sur-médiatisation, qui peut mieux faire ? L’argumentaire largement usité à cet effet est : le parti de la fille est plus lisse que celui du père. La dynastie semble fonctionner ici comme ailleurs. En France on hérite du métier du parent simplement pour soi-disant transmettre, du géniteur à l’enfant, le savoir et l’expérience. Et cet esprit conservateur, du maintien de l’ordre social, survient par l’exclusion de ceux désignés comme source du mal et de la décadence.

La réalité nous présente le contraire, la compétence sort d’abord du savoir et de l’école et non strictement de l’environnement familial ou bien du rang social. L’idée ancienne et qui reste de mise, associant la délinquance aux populations défavorisées et même d’origine étrangère, sert de thème essentiel au discours du FN. Or la réalité de 2013 est assez différente. Une étude récente et des plus incontestables, vient de révéler que les réussites scolaires, qui forme l’humain, sont désormais auprès des immigrés.

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VOIR DOCUMENT CI-JOINT éloquent.

9 octobre 2012 - En apparence, les jeunes d’origine immigrée réussissent moins bien que les autres à l’école. Mais si l’on tient compte de leur milieu social, c’est tout l’inverse...

C’est lors du week-end de mi-septembre 2013 que les médias locaux ont donné la voix. Cette dernière a été suggestive unanimement de l’approbation par les journalistes du programme sommaire, donc compréhensible pour sa modicité, du parti qui se veut de droite et non de son extrême. Le discours est admis dans le contexte de toutes les manipulations des lourds dossiers, y compris pour les sujets internationaux où la France est à la traîne.

Il est reproduit comme le sauveur des français face aux adversités qui les menacent. L’autre raisonnement, plus fonctionnel sans encombre d’être démenti, est celui des sondages aux panels disparates, mais discutables comme source d’opinion, assez choisis à partir des populations ancrées dans l’antériorité que l’avenir. Et jamais les résultats de ces enquêtes ne sont confrontés à la problématique qui, à chaque fois, l’accompagne.

Pour augmenter l’influence de la droite au populisme ultranationaliste, tel qu’il se fait généralement au niveau du vieux continent, la consommation des raccourcis idéologiques a le mérite d’assouvir les gourmandises du petit-peuple. Auquel la gauche n’a pas plus faculté d’actualiser ou de vulgariser, d’ailleurs de semblables positions concernant plusieurs thèmes, comme vision de manifeste révolutionnaire.

<doc1140|right> Même les doctes résistances à la banalisation d’un risque et d’une menace sont dénoncées comme ombiliquées à des visions gauchistes qui rejettent toute la droit et sont aveugles devant l’invasion de l’émigration. Les rapprochements entre l’UMP et le FN occasionnés lors des mobilisations hostiles au « mariage pour tous », se sont vérifiés par la « manif pour tous ». Où les élus du 1er parti de l’opposition étaient dans leur camp naturel de l’opposition réelle à une gauche coalisée au pouvoir.

De cette illustration politique faite des collusions idéologiques, gauche et droite, la banalisation qui date déjà de quelques décennies n’est pas trompeuse. Si Jean-Luc Mélenchon exprime un discours offensif à gauche, il fait des furieux qui talonneront le Front National . Jusqu’à placer "Bleu Marine" comme l’unique gagnant, de la cacophonie et des diverses crises fissurant l’UMP. Avec un lourd héritage de Sarkozy exprimé en endettement ou bien la gestion même du parti, de la droite du gaulisme, place est au FN !

Finalement cette évidence peut encore marcher jusqu’à l’intronisation…

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Voir en ligne : Notre dossier : La droite française

     
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