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L’accord sur les armes nucléaires, entre Russie & USA, astreint de se recomposer

L’évolution disproportionnée de la menace ressentie à Moscou qui tient aux acquis technologiques

vendredi 1er février 2019, par Rebel Kazimir

Le traité sur les FNI (fusées nucléaires intercontinentales) a été signé par le président Ronald Reagan et le dirigeant soviétique Mikhail Gorbatchev en 1987. Il est tombé à l’eau en ce début de février. Il a été paraphé dans le but d’empêcher les deux pays de placer des missiles nucléaires terrestres à courte et moyenne portée en Europe.

Il suffit de distribuer des paroles à des journalistes, pour que l’affaire, pourtant profondément ancrée dans les circuits et méandres obscurs des tiroirs de bureaux, soit prise au sérieux. «  La Russie a refusé de prendre des mesures pour se conformer de manière vérifiable  », a déclaré Pompeo.

La Russie possède quatre bataillons de missiles de croisière 9M729, soit au total environ 100 pièces de rechange, selon plusieurs sources occidentales, dont celles auxquelles se réfèrent les autorités américaines. Selon ces dernières, la Russie assume qu’elle renouvelle ses équipements.

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La décision de la Maison Blanche, qui semble occuper pleinement la galerie, fait suite à des négociations rompues, entre les États-Unis et la Russie, cette semaine. Pompeo a déclaré qu’il ne sert à rien de signer un accord si l’une des parties l’ignorent. Le sous-secrétaire d’État au Contrôle des armements, Andrea Thompson, a déclaré, ce mois-ci, qu’aucun progrès n’avait été accompli.

Donc, finies les tergiversations. Finalement les Etats-Unis quittent le traité de 1987, sur les missiles balistiques intercontinentales. Depuis des mois, en l’air planait ceci : ... les Américains envisagent de laisser tomber le pacte datant de la guerre froide avec la Russie.

On attribue à Franz Klintsevich, vice-président du Comité de la défense et de la sécurité de la Russie, ces propos : «  …ne se conformera pas unilatéralement au traité... Nous devrons relancer un certain nombre de projets de création de missiles à moyenne et à courte portée  ».

Une évidence acquise dans l’opinion qui consomme à longueur d’année des adversités. La Russie, la Chine et le Venezuela, pour ne citer que les pays qui se sentent exposés à l’agression atlantiste, menaceraient le Monde. Plusieurs fois sanctionné et son régime qualifié de tous les nauséabondes qualificatifs, le Kremlin songe à la guerre, quand des manœuvres militaires se tiennent à ses frontières.

Certains analystes parlent d’un gèle, comme une suspension qui pouvait être réactivée. Mais le sujet politique, pour surtout les chancelleries diplomatiques, reste inexpliqué. Le retrait des américains prend effet samedi, 2 février. Mais il est déjà, dès la veille, en vigueur. Alors que dans 6 mois, il sera autrement.

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Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré de son côté que Moscou attendait le retrait des Etats-Unis et il est regrettable. Le gouvernement de Trump ne souhaitait pas avoir de "pourparlers substantiels". Mais le président américain, de son côté, croit à un meilleur dialogue qui ne soit pas conflictuel.

Le non-respect du Traité, concernant les forces nucléaires de portée intermédiaire, depuis des mois, est imputé à la Russie. Ce qui est invérifiable. Mais depuis longtemps, même des années, les responsables de tous bords et nationalités se demandent si l’accord empêche vraiment d’utiliser les destructeurs arsenaux nucléaires ? Ils accusent Moscou, la partie qui ne tient pas aux termes de l’accord.

On se demande si c’est avec le manque de confiance, que la comédie marche bien ? Et les journalistes servent au public un sujet d’approximation, tel un monologue sans issue. Les responsables américains accordent 60 jours à la Russie pour se mettre en conformité. Alors que l’Etat concerné, par la voix de ses représentants, nie tout reniement. Il se sent menacé.

Lors de sa conférence de presse, Pompeo a déclaré que la Russie possède des armes illégales par rapport aux termes du traité de 1987, sur les forces nucléaires à portée intermédiaire. Il a commenté qui met en danger des millions d’Américains et d’alliés européens. Mais rien ne peut être vérifié.

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Voir en ligne : Notre dossier Armes & armements

     
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