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Au Yémen, l’Algérie satisfait le loup et ne fait pas pleurer le berger

Une lourde responsabilité de l’islam politique algérien dans l’insécurité

mardi 31 mars 2015, par Djamel Damien Boucheref

L’occasion donnée à la diplomatie algérienne de préciser la doctrine de sa défense, de son armée et de son appareil sécuritaire, ne cesse de revenir, pour répéter une position dans les conflits régionaux et internationaux. C’est à Sharm El Sheikh en Egypte, le jeudi 27 mars, alors que l’Arabie Saoudite conduit des frappes contre les milices chiites au Yémen, qu’encore une fois, l’Algérie s’est refusée de participer à cette ingérence dans les affaires d’un pays que nous avons qualifié sur POPULI-SCOOP, de maillon faible...

Répondant à l’initiative président égyptien d’Abdelfettah Al Sissi, Ramtane Lamamrane a réitéré, comme obligé de répéter, ce qui a été découvert lors de l’intervention des pays africains, conduite par la France, au Mali en 2012, une position qui semble-t-il, est fixée par une norme constitutionnelle (l’article 26). «  L’Algérie permettra pas la participation de ses troupes armées dans des opérations militaires hors de ses frontières...  »

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Dans un fatras idéologique interne au plus grand pays d’Afrique, L’ANP (Armée Nationale Populaire) se livre, depuis l’année 1990 où est né le pluralisme partisan, à la priorité de combattre l’islamo-terrorisme. Ce dernier a fait du pays l’un des moins sécurisés, malgré bien plus d’un quart de siècle de labeur incessant, et les dernières manifestations des intégristes algériens, après l’attentat de Charlie-Hebdo en France, nous montre la puissance de la nuisance des islamistes algériens radicalisés au point de mener des actions armées.

Mettre en œuvre un tel postulat, de confiner les forces armées algériennes à l’intérieur des frontières, alors que les terroristes algériens, notamment du GSPC qui ont fondé l’AQMI en se repliant au Sahel, pour citer les voisins du sud, a réveillé le débat de la responsabilité politique et diplomatique.

Alors qu’il est présent en Libye et en Tunisie, le terrorisme exporté d’Algérie, pose la question de la responsabilité sur les ressortissants algériens qui ont dirigé et participé la violence terroriste de la décennie noire. Cette culpabilité politique est imputable d’abord aux responsables algériens qui expose leur population et toute la région, dans des crimes politiques qui se déroulent sous les yeux du Monde.

Voici un commentaire d’un « facebooker » algérien, à propos de ce fait déroulé dans le pays voisin la Tunisie et la responsabilité algérienne : heureusement qu’il a été abattu en Tunisie, s’il était rentrer en Algérie avant il aurait bénéficié des disposition de la loi sur la réconciliation nationale avec une maison, un travail et une arme pour se protéger Dixit, Yacine Ouchikh.

La place de l’Algérie dans une nouvelle force arabe qui renouvelle une chimérique union basée sur la langue et la religion.

À travers des décennies, les initiatives afin qu’une action commune pour la sécurité dans (et pour) les pays arabes, soit la doctrine prioritaire d’un ensemble arabe illusoire, où la Palestine est le point noir de l’échec historique consommé, se sont avérées inefficaces et même inexistantes. Les défaites dans les guerres arabes contre Israël en sont l’expression du leurre de l’unité militaire arabe.

C’est ainsi, que lors de l’instance d’urgence de l’organisation des pays arabes à Sharm El-Sheikh, le chef de la diplomatie a précisé : «  ... comme nous le croyons nécessaire de tirer les bonnes leçons des expériences antérieures...  ». Ce qui est, dans le fond, une observation, ou même une réponse, de la déb cle qu’attendent les coalisés à l’Arabie Saoudite, dans cette aventureuse compagne du Yémen...

Le chef de la diplomatie algérienne, qui a parlé à la fin de sa rencontre avec son homologue omanais Youssef Ben Aloui, en marge de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, a cité « ... l’expérience africaine certifié qui pourrait servir de référence dans ne importe quel examen des fondements de la sécurité collective. »

«  L’Algérie ne permettra pas la participation de ses troupes armées dans des opérations militaires hors de ses frontières, mais pourrait toutefois apporter un soutien logistique au-delà de ses frontières sans impliquer ses forces armées  », a conclu le ministre algérien. Donc l’apport algérien dans certains conflits peut exister, dans la forme de l’absence d’intervention directe.

Ramtane Lamamra, né le 15 juin 1952 à Amizour est un diplomate et actuel ministre des Affaires étrangères de l’Algérie depuis le 11 septembre 2013. Surnommé le monsieur Afrique parmi les cadres algériens, il débute sa carrière dans la diplomatie en 1976.

Après, 40 ans, il a fini par intérioriser les subtilités du métier, soigné son discours et étoffé son carnet d’adresses. Ayant débuté à la tête de la direction Afrique du ministère des affaires étrangères, après des études à l’ENA algérienne, il fut conseiller et ambassadeur dans plusieurs pays, pour devenir secrétaire général en 2005 du même département ministériel.

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