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En Algérie le "projet national" n’est pas transmis à la génération réfractaire.

Sans "tuteurs historiques", la RDN (Révolution Démocratique Nationale) s’habille en djellaba !

jeudi 26 juillet 2018, par Djamel Damien Boucheref

Dans sa dernière dépêche, du 21 juillet, l’AFP est gagnée par l’idée d’une nouvelle 5ème mandature pour Bouteflika. Parce qu’aucune personnalité n’est détectée pour remplacer celui qui, pendant deux décennies, a comblé, comme bouché l’ornière fatale, le vide au sommet. Aussi bien la dernière opération de vote des législatives que celle du 4ème mandat arrogé avec la ruse, la participation des électeurs a été modique, moins de 50% malgré le bourrage des urnes. Mais qui s’en soucie ?

Tant convoité, même aux heures où le pays vacille, le poste de chef de l’Etat est difficile à pourvoir. Trouver une relève au président très souvent dégagé par la force, n’a été jamais aisé en Algérie. L’agence française de presse est maintenant assurée que Bouteflika s’accroche, tant l’avenir est obstrué. L’opinion algérienne acquiesce, comme un appel à la prière, sans brancher.

19 mars 2014

Pour la structure d’information de l’ancienne métropole coloniale, on ne s’en passe pas facilement de celui qui, depuis 1999, se targue de la légitimité populaire. Elle lui est accordée de son parcours historique. Puis il serait gagnant en cas vote, même sans truquage. La majorité des Algériens n’a pas déterminé son choix, ce qui aurait imposé depuis que Bouteflika a détourné et falsifié la constitution pour une illégale 3ème mandature.

L’armée ne peut rien actuellement, ses interventions du passé, comme puissance publique, ont maté les aventuriers qui politiquement tentaient de s’accaparer d’une vacance du pouvoir. Dans cette séquence vidéo, avec l’arrogance qu’on connaît chez les caciques du parti qui usurpe le signe « FLN » et a été, depuis 1962, unique à s’accaparer les rouages, Bouteflika est lui-même assuré de ne pas être exposé à une éviction des militaires, qu’il nomme ici « les généraux ».

L’Algérie ne sait plus à qui donner de la tête, quand aucune perspective ne se dessine pour la succession de Bouteflika. La génération qui a libéré le pays, a fait main basse sur l’ensemble des ressorts sociologiques, pour que ne puissent guère s’émanciper, sans des « tuteurs historiques », les catégories en mesure de poursuivre le « projet national ».

Et en l’absence de la RDN (Révolution Démocratique Nationale), les richesses (l’argent du pétrole par exemple) sont, sans partage, prises par les rentiers. Ce qui aussi multiplie le népotisme qui fait de la Sonatrach ou d’Air-Algérie soient réservées au recrutement des enfants surclassés par rapport aux plus doués de leur génération. Ceux dont les parents sont les pourvoyeurs de la déchéance qui frappe le pays, continueront l’œuvre incendiaire.

20 mai 2014

Un 5ème mandat pour le même président est à l’image d’une nation criblée de désolation. Avec une constitution, prescrivant le viol de la liberté de conscience, la démarche de puissance étatique est biaisée. Puis le texte se fait corriger, sans moindre vergogne et à la guise de ceux qui accèdent au sommet de l’Etat. La mère des lois en Algérie a été tellement rafistolée qu’elle sert aux largesses bassement discrétionnaires.

La dernière boucle qui termine la dissipation des valeurs dont se targuaient les Algériens, est dans les dévastateurs discours compulsés de religion, d’identité culturelle ou de mémoire. La jeunesse désenchantée a pris jusqu’à la lie de la pseudo-idéologie intégriste et d’autres vertigineuses démagogies héritées du nationalisme ou régionalistes, sans se rendre-compte de l’urgence de faire un pays à la hauteur de ses ambitions…

8 mai 2017

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

}Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invité à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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