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L’attentat du Liban contre la FINUL, timing et contexte...

Le maillon faible libanais, terrain de jeux pour attaquer la naissance d’un Etat palestinien

vendredi 29 juillet 2011, par Djamel Damien Boucheref

L’attentat contre la FINUL (Forces de l’ONU au Liban) suscite nombreuses questions. Le second en l’espace de deux mois. Le mode opératoire ainsi que les circonstances dans lesquelles il a été commis, relèvent d’une quelconque stratégie. Celui du 17 mai avait visé des soldats italiens et le dernier en date s’est soldé par 6 blessés relevant tous du contingent français.

MISE A JOUR importante de cet article. Document des débats du CONSEIL de Sécurité de l’ONU. En portofolio... Cliquer en bas du sujet.

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Et en recherchant qui en est le bénéficiaire, sans grands calculs les déductions sont d’une simplicité. Comme la France est le pays qui a le plus d’hommes dans la FINUL, on laisse entendre, notamment dans la presse française, faussement les positions de la France sur la Syrie ou la Libye en sont les raisons. Or les données disent que la déstabilisation du Liban de même que sa vulnérabilité, car ayant connu la plus sombre guerre civile, l’expose à tous les dangers.

Cet attentat intervient à la veille de la 6590e séance du conseil de sécurité, du 26 juillet. Il a une double portée. Un signal lancé à l’ONU en préalable et et disant l’hostilité à la naissance de l’Etat palestinien. Et envers la France mais pour un autre objectif que celui de son interventionnisme dans ce qui est le Printemps Arabe. En effet le projet de l’Elysée de d’abriter une conférence pour renouer les pourparlers israélo-palestiniens, même avec son orchestration de Tel-Aviv, a été remontée ces derniers comme une reconnaissance du nouvel Etat qui va être parmi les nations membres de l’ONU.

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Il faut indiquer que la réunion du conseil de sécurité, prévue depuis des mois, avait pour ordre le conflit du Proche-Orient dans sa globalité. Ainsi que les nouvelles données qui ont surgi, depuis le début de l’année, avec le baptême du Printemps arabe. Mais le gros de son ordre-du-jour est consacré aux démarches diplomatiques pour la reconnaissance de la Palestine comme Etat.

A elle seule la donnée du projet de déclaration d’un Etat palestinien, en septembre prochain et la cible des soldats relevant de l’organisation mondiale, oriente vers les mains qui ont posé la bombe au bord de la route où est passé l’escadron des casques bleus. Stationné dans ce pays, la FINUL ne l’a point défendu. Au pays du Cèdre où le président Rafik Hariri a perdu la vie avec une lourde charge explosive, ces derniers mois une pléthore d’espions a été découverte, plusieurs têtes ont mises hors d’Etat de nuire et servaient un Etat tierce…

Le débat du conseil devait être organisé pour recueillir des positions et opinions de plusieurs délégations, sous la conduite du Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Proche-Orient et Représentant spécial du Secrétaire général, Mr Robert Serry. Lequel lors de l’ouverture des discussions s’est félicité de la présence effective d’un Etat en Cisjordanie, et a mis en exergue les efforts accomplis par l’Autorité palestinienne d’institutions déjà fiables.

La couverture médiatique, au niveau internationale, est vraiment deçà de ce qu’elle doit être pour ce qui est ce conclave du conseil de sécurité onusien. L’attentat sentait tellement la main criminelle d’une force que les organes lourds du monde occidental, prenant part d’une manière indirecte au blocage du processus de paix au Proche-Orient, préfèrent largement verser les contenus de leur journalisme à l’affaire DSK et la crise du capitalisme.

L’observateur permanent de la Palestine auprès de l’ONU, Riyad Mansour, a avancé dans toutes ses interventions, et ce depuis des mois déjà, que le nombre de pays qui reconnaissent l’Etat de Palestine devra passer de 112 actuellement à plus de 140 d’ici à septembre prochain. Insistant à chaque fois que l’Autorité palestinienne et le peuple palestinien n’accepteront pas de demeurer les otages des Israéliens et ces derniers décideront à jamais à notre place de notre avenir.

Notons enfin que les USA, contrairement à ce qui est aussi largement diffusé par les mêmes médias complices de la colonisation et de la spoliation des palestiniens de leur patrie, tentent de concrétiser leur promesse de voir un Etat palestinien en 2011. Car le pays de l’oncle Sam est exposé à diverses hostilités. Barack Obama, vient de le préciser à deux reprises... Et avec les frontières de 1967.

L’avis de cet américain, Ralph Nader, d’origine libanaise, 5 fois candidats à la présidence des USA, illustre une autre réalité...

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