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Chine : nettoyage impitoyable de la corruption

1er Partie : Prise de richesses dans un développement incontrôlé.

mardi 8 avril 2014, par Hugo Mastréo

Depuis la naissance de la République populaire de Chine, en 1949, jamais la lutte contre la corruption n’a atteint une si haute tête des hiérarchies. Le comportement intègre des responsables était, par le passé, la principale valeur de la discipline du PCC.

Suite, 2ème Partie : Chine sauver le parti ou la patrie de la corruption ? Consulter la suite ICI

Avec les nouvelles orientations du communisme chinois des années 80, faisant une ouverture sur le capitalisme, les déviances des enrichissements illicites des personnes sont inévitables.

Les sociologues et les économistes sont unanimes, la corruption touche davantage les pays qui ont un essor économique rapide du fait des facilités faites aux activités et du manque d’expérience en matière de contrôle.

L’exemple du 1er ministre japonais Shin Kanemaru, à qui 50 millions de dollars de lingots d’or ont été saisis dans son domicile en 1992, démontre que des responsables profitent d’un contexte précis. Celui de l’accélération de l’économie et l’abondance des richesses.

C’était le cas de la Corée du Sud, de Taiwan et de Malaisie, du contexte territorial asitique, où le développement est dynamique. Et où les détournements ont servi positivement dans la croissance.

Et par ailleurs l’Indonésie sous Suharto, ou les Philippines sous Marcos, ou bien la Corée du Nord sous les Kim, ou d’autres exemples de cette criminalité économique, la corruption est inefficace dans l’évolution de l’ensemble de ces nations.

C’est pour cela la corruption en Chine est classée dans la 1ère catégorie, celle où les corrompus prennent une part, sans s’adonner à un accaparement de pillage. Les familles chinoises qui procèdent à des accumulations de richesses, avaient intérêts de sauver le système afin de continuer la prédation.

Mais tous les cas et tous les pays, ce fléau mêlant bureaucratie et banditisme est prohibé et attaqué par la justice. Les médias rapportent que les Chinois éliminent les cercles de corruption avec une dureté jamais exécutée ailleurs.

Zhou Yongkang était chargé de la sécurité de l’Etat, un poste politique et militaire. Puis il est devenu un magnat du pétrole, en profitant de l’ouverture économique exprimée en réformes libérales. Plusieurs industries sont exposées à la corruption en Chine. La probité des gens du parti intéresse les autorités dont le nouveau président, qui est à l’origine de la vague « mains propres ».

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Voir en ligne : Notre dossier : Chine et Corruption

     
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