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Mali ou Tunisie : Remake de la cruauté vécue en Algérie...

L’Algérie et la doctrine non-interventionniste même en cas de menace terroriste

mardi 15 janvier 2013, par Gros Emile

Quand on s’imagine les 3 organisations de terroristes "Ansar Ed-Dine", "Mujao" et "AQMI" au pouvoir au Mali, on y voit les conséquences sur les pays voisins, sur le Maghreb et tout le continent africain. Un sanctuaire semblable à l’Afghanistan dans cette région du Monde, l’Europe devient à portée. L’intervention française dans ce pays qui a officiellement demandé l’opération, précède celle des bataillons de la CEDEAO. Elle relance le débat de l’islamisme et son bras armé. L’Algérie devient dans de telles circonstances un repère, une mémoire exigeante qui fait deviner le reste...

La doctrine algérienne en matière d’interventions à l’étranger de ses troupes se devine enfin. Elle consiste de faire de l’ANP "l’Armée Nationale Populaire", une institution qui n’aura jamais à occuper ou envahir un pays tierce. Y compris dans le cas où l’Algérie serait menacée !

A ce jour l’armée algérienne, et ce depuis l’indépendance, se refuse toute présence à l’étranger. Et sans se priver de se permettre aussi de se dresser contre la prise du pouvoir, en Algérie seulement, par les organisations et partis politiques, même algériens, de la même famille politique que les terroristes qui tentent actuellement de créer leur sanctuaire au Mali. L’AQMI est algérienne pour parler crûment !

Sans oublier que tous les soutiens "démocratistes" qui considèrent ce projet théocratique une idéologie issue sainement de l’islam, jouent pleinement la trahison des populations de pays à majorité musulmane, les laissant dans leur avidité à la "démocratie".

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Quand les islamistes passent au terrorisme, le déclic spontané avec lequel ils exigent par la force et la violence d’être respectés, ne s’expliquent pas encore chez les psys.

Les fanatiques qui jouent à la politique recommandent, sinon ils frappent tous récalcitrants ! Et dans ce cas, le "labo" algérien de légalisation d’islamistes prônant l’extrémisme et soumettant les peuples à la "Charia" aléatoire, ce passé récent est parlant. Il rappelle 200 000 victimes algériennes selon les estimations des opposants démocrates. Et cette expérience algérienne recèle aussi de vouloir intenter aux autres Etats. Ce modèle maghrébin revient aussi au devant de l’exemple qui donne à réfléchir !

Ce qui se passe au Mali, l’arrivée des islamistes au pouvoir en Turquie et les conséquences sur les libertés, les visées en place en Egypte ainsi que les troubles en Tunisie, ont pour finalité la théocratie, le modèle iranien ou saoudien. Une hégémonie où ceux qui prônent, les qualités saintes des croyants, composent dans la désharmonie avec des complices (genre protecteurs des droits-de-l’homme montrant les islamistes persécutés). Ces derniers donnent leurs appuis, sans remerciements, pour déclencher la criminalité.

UNE MOSTRUOSITE D’UN Algérien complice du terrorisme

Nous avons cité ce chef du terrorisme algérien dans une série d’articles sur POPULI-SCOOP, voici les plus marquants

1- MOURAD DHINA, L’EXTRADITION QUI FERA DATE.

2- Mourad Dhina : justice et mémoire des victimes… (2ème partie)

3- Dhina et Israël, avant les officiels et les hommes de culture

4- MOURAD DHINA, chef-terroriste enfin arrêté !

5- L’Algérie peine à rapatrier ses terroristes…

Réduisant la démocratie, puisqu’ils sont dépositaires de la croyance spirituelle, voire des messies, les islamistes imposent la révérence à leur parti politique par la crainte. Leurs concitoyens désarmés, de l’argument religieux s’ils ne sont pas islamistes en terre d’islam, deviennent leurs minorités soumises et journellement agressées. Le sacré prime sur les idées humaines, et il a bien la dominante majorité électorale.

En Tunisie la résistance à l’islamisme rappelle beaucoup la transition de la dictature à la démocratie vécue en Algérie, il y a un peu plus de deux décennies. Le remake de la période cruciale, où la liberté s’affranchit de la muselière. Et delà les tribunes ouvrent grande leurs décibels, la transition déchaîne les passions, et active la parole divine comme projet politique. Celui qui criera plus fort, qui persuadera le plus grand nombre aura le trophée de diriger.

Reprendre le pouvoir de Ben Ali, comme à l’époque de Chadli Bendjedid du pays voisin en 1991, ne peut échapper aux islamistes. En terre d’islam, les islamistes sont majoritaires et hégémoniques. Ce n’est pas le printemps qui viendrait démentir le destin de la Turquie. La légalisation de l’islamisme est la source d’un déséquilibre, un destin morose que croisent les peuples des pays à majorité musulmane…

L’expérience algérienne, que cela agace, a accouché de l’AQMI du Mali en 2013. L’intervention française dans ce pays du Sahel, relance un débat interarabe et chez les musulmans. L’OCI, créée le 25 septembre 1969 sous le nom d’Organisation de la conférence islamique qui regroupe 57 États membres, appelle à un cessez-le-feu au Mali, mettant la France au banc des accusés. L’Armée algérienne, que cela déplaise de rappeler ce nouveau « remake » que fait l’armée française au Mali, a barré la route à l’inquisition en 1991…

Semer l’insécurité est un processus connu des algériens, par où les mosquées sont squattées et noyautées pour devenir des plaques tournantes pouvant écarter ses brèches dans la cohésion ! Les mausolées, comme celui de « Sidi Abdelkader El-Jilani » échappe à ce contrôle où les jeunes épris d’Allah sèment la terreur, l’islamisme.

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Voir en ligne : Notre dossier : Algérie - AQMI - Mali

     
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