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Pour apprivoiser le Hirak en Algérie, le président quête sa légitimité.

L’insuffisance des solutions, une critique pour changer la mobilisation.

mercredi 15 janvier 2020, par Djamel Damien Boucheref

Il faut être clair dans la vie. Et pour la vertigineuse opinion qui se généralise chez les intellectuels algériens, seules des terres exotiques fertilisent leur subversion et veut encore susciter leur vocation. Dans les nouvelles arènes des forums de socialisation qu’entretient Internet, la tempête secoue l’embarcation qui mène l’émeute du peuple. La sortant du silence pour l’exposer comme l’oiseau qui n’annonce pas le printemps, plus tôt (que plutôt) la volaille augure une doctrine morose.

Ecouter l’article.

S’il vit à Paris, qu’il est payé par un hebdomadaire de l’ancienne métropole coloniale appelée « FaFa » et qu’il a de l’écho dans les salons littéraires, il devient la cible de ceux qui n’ont rien à dire et comptent interdire. Il n’est pas la seule bête noire des réseaux algériens, dont l’animosité bien dosée intéresserait le légal, mais illégitime, président installé au Golf d’Alger. Et qui incite à promulguer une loi contre le racisme et la haine.

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Il faut réécouter ou relire ce qui est proféré à l’égard de Boudjedra, par même le coupeur de foin qui n’a jamais lu un livre. Scruter comment est vilipendé Boualem Sansal, par le rentier d’une Zaouia qui se masturbe à longueur de journée, sans croiser l’amour ? Et avec quelle merde est maculé Mohamed Sifaoui, l’immersif investigateur qui s’introduit par où ne passerait pas l’air ?

De Kamel Daoud, la chronique a pour titre « Où en est le rêve algérien ? » (lire ICI) résonne tel un tintamarre d’amuseur alertant son public. La question, du songe égaré, rend malade la caricaturale secte dotée de « la férocité des ancêtres ». Que la démence du verbe populaire glané par la poésie pudique de K. Yacine, vilipendait en français contre le colon et dans le thé tre, avec le verbe algérien, pour son prochain autochtone.

Kamel Daoud est un impénitent polémiste, un observateur critique et il agace par sa langue acerbe.

La critique sociale, qui n’est seulement le gros volume de l’essai en sociologie que M’hamed Boukhobza produisait pour les doctes cervelles, venait sûrement bien inspirée et catégoriquement ironique d’El-Anka. Puisque l’époque où l’autocritique précédait le jugement est enterrée, difficile de montrer les carences. Elle est bien partie, car les corniauds réclament, sans vergogne, prohiber la gamme corrective.

Juger, pensent-ils, relève de la magistrature, même quand c’est la délibération concerne son soi et l’"auto-jugement". Voire, cette décision tranchante est de la prérogative même d’une intangibilité de celui qui la prononce. L’émetteur serait donc d’une sacralité ou de la sainteté pour se permettre de désigner l’erreur, dénoncer le retard ou bien encaisser l’échec.

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Mais les révolutionnaires, notamment communistes, se contentent de l’avis, qui n’a pas prétention à la science, du prolétariat, pour rectifier la direction de leur cheminement. «  La critique acerbe pour ne pas nuire au parti ou à la révolution…  », pour paraphraser un chantre de la théorie. Elle consistait à reconnaître les errements afin d’en leur enjoindre des réparations.

Dans l’atmosphère de révolte en Algérie, la bonne manière exige qu’il faut soutenir la volonté des citoyens. Surtout quand ils prennent en main la charge de transformer les élites politiques en éléments de la synergie qui aura un an d’ ge dans quelques semaines. Il n’est pas permis d’avoir des propos réducteurs ou de simplifier une révolution inachevée à l’idée qu’elle soit ratée.

Alors entre en scène Kamel Daoud qui dit, après l’élection d’Abdelmadjid Tebboune, que le Hirak a raté son coche. Il est même terminé, croit-il, sans concrétiser son projet, du moins c’est ce qu’on comprend du titre de l’oraison funèbre qu’il clamé envers la mobilisation qui n’a pas produit l’effet voulu par ses propres initiateurs.

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